Armor est un groupe industriel français, spécialiste de la formulation et de l'enduction de couches fines sur films minces.

Armor
Création 1922
Fondateurs Marcel Brochard (d) et Antonin Galland (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Nantes
Drapeau de la France France
Direction Hubert de Boisredon (PDG)
Effectif 2 000
Site web https://www.armor-group.com/fr

Chiffre d'affaires 372 M€

Il est présent en Europe sur le marché des cartouches remanufacturées[1].

Armor compte 2 000 salariés dans le monde dont 750 en France et a réalisé un chiffre d'affaires de 372 millions d'euros en 2021[2].

Histoire modifier

En 1922, l'entreprise « Galland et Brochard » est créée à Nantes pour répondre aux besoins croissants en papier carbone[3]. L’activité prend rapidement une dimension industrielle et une usine est inaugurée sur le site de Chantenay en 1956[réf. souhaitée]. Moins de dix ans plus tard, l’entreprise est devenue Armor.

Dans la foulée, Armor développe des rubans encrés pour machines à écrire, puis des rouleaux de fax[4]. En 1983, Armor devient la première société en Europe dotée de la technologie des films encrés Transfert Thermique, la plus répandue dans le monde pour l’identification unitaire et la traçabilité des produits : étiquette code-barres, date de péremption sur un produit alimentaire, instructions de lavage sur une étiquette de vêtement... En 1990, une nouvelle usine est créée à la Chevrolière près de Nantes, qui double de taille en 2006.[réf. nécessaire]

En 2008, Antoine Rufenacht cède 90 % des parts à la holding de participations industrielles lyonnaise Orfite, le reste étant récupéré par l'équipe de direction[5]. Hubert de Boisredon, présent depuis 2004, devient président directeur général cette même année.

En 2014, Hubert de Boisredon, l’équipe de direction et 300 employés d’Armor ont racheté la majorité du capital au fonds de participations industrielles lyonnais Orfite. Pour devenir actionnaires, les salariés ont dû investir en moyenne 6000 euros dans un fonds commun de placement d'entreprise[6]. Cette reprise est construite sous une forme inédite de Capital Management Industriel et Innovation (CMII)[7].

En 2015, produit des films collecteurs de courant pour batterie[8].

Le groupe n'est pas coté en bourse ; c'est un choix assumé de la direction pour assurer une certaine stabilité mais qui limite ses capacités financières[9].

Armor dans le monde modifier

Le modèle de croissance d'Armor s'appuie sur la co-industrialisation[10] : l'expansion internationale du groupe est un moteur du développement de l'unité de production française. La co-industrialisation consiste à produire en France et aller chercher la croissance hors de France et d’Europe. Armor produit en effet pour son activité Transfert Thermique des produits semi-finis à La Chevrolière (Loire-Atlantique) et s’appuie sur des unités de découpe industrielle. Réparties sur l'ensemble des continents du monde, en France, en Chine, en Inde, à Singapour, au Brésil, en Afrique du Sud, aux États-Unis, au Mexique, au Canada, en Colombie et au Kenya[11].

Notes et références modifier

  1. Jean Modeste Kouame, « Armor Industries : Un business model qui repose sur le reconditionnement », L'Economiste,‎ (lire en ligne)
  2. Antoine Chigurg, « « Leader du code barre, le nantais Armor rachète son concurrent américain » », Entreprendre,‎ (lire en ligne)
  3. Lien brisé http://www.patrimoine.paysdelaloire.fr/patrimoine/detail-notices/IA44005227/
  4. Lien brisé http://businessclubdefrance.com/2012/12/16/la-formidable-histoire-du-groupe-armor-cetait-dans-le-business-club/
  5. « Armor. La famille Rufenacht vend à un investisseur lyonnais », sur Le Telegramme, (consulté le )
  6. « Le capital-investissement veut enrichir aussi les salariés des entreprises rachetées »  , sur Le Monde.fr, (consulté le )
  7. « Le groupe nantais Armor passe sous l’égide de son management », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Emmanuel Guimard, « Armor lance des films collecteurs de courant pour les batteries », Les Echos,‎ (lire en ligne)
  9. « Armor refuse d’être coté en Bourse et la « tyrannie » du court terme »  , sur Le Monde.fr, (consulté le )
  10. Magali Sennane, « Armor remonte la barre », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Emmanuel Guimard, « Armor signe une acquisition stratégique aux Etats-Unis », Les Echos,‎ (lire en ligne)

Liens externes modifier