Ariettes oubliées

cycle de mélodies de Claude Debussy

Les Ariettes oubliées (L 63a; ancien: L 60) sont un cycle de mélodies composé par Claude Debussy sur des poèmes de Paul Verlaine.

Ariettes oubliées
L 63 (60)
page de titre du manuscrit autographe
Première page du manuscrit autographe de l'Ariette no 1.

Genre Cycle de mélodies
Nb. de mouvements 6
Musique Claude Debussy
Texte Paul Verlaine
Langue originale français
Effectif Voix et piano
Durée approximative 16 min
Dates de composition entre 1885 et mars 1887 (rév. en 1903)
Dédicataire Mary Garden

Historique

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Elles ont été composées entre 1885 et , essentiellement à Rome en 1886. Les deux premières ont été achevées à Paris en . Elles sont dédiées à la cantatrice Mary Garden[1].

Les six poèmes proviennent du recueil Romances sans paroles de Paul Verlaine, paru en 1874. Les trois premiers textes: C'est l'extase, Il pleure dans mon cœur, L'ombre des arbres, font partie des Ariettes oubliées (nos 1, 3 et 9) ; le quatrième: Chevaux de bois, des Paysages belges (no 4) ; les cinquième et sixième : Green et Spleen, d’Aquarelles (nos 1et 2)[2].

Trois d'entre eux (C'est l'extase, Green et Spleen) ont aussi inspiré Gabriel Fauré.

Fichiers audio
Claude Debussy
Ariettes oubliées, L.63a (L.60)
(Trois d’entre elles)
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2. Il pleure dans mon ceur.
noicon
4. Chevaux de bois.
noicon
6. Aquarelles II. Spleen.
noicon
Interprètes: Giorgi Latso (en), piano, Xiaobo Su, soprano ,
concert au USC Newman Recital Hall de Los Angeles,
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  1. C'est l'extase (« C'est l'extase langoureuse », en mi majeur, lent et caressant)
  2. Il pleure dans mon cœur (« Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville », en sol dièse mineur, modérément animé, triste et monotone)
  3. L'Ombre des arbres (dans la rivière embrumée) (en do dièse majeur)
  4. Paysages belges : Chevaux de bois (« Tournez, tournez, bons chevaux de bois », en mi majeur, allegro non tanto, « joyeux et sonore »)
  5. Aquarelles, 1 : Green (« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles », en sol bémol majeur, joyeusement animé)
  6. Aquarelles, 2 : Spleen (« Les roses étaient toutes rouges », en fa mineur, lent )

Durée : environ 16 minutes

Discographie sélective

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Bibliographie

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Notes et références

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Liens externes

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