Antonio Ignacio de la Pedrosa y Guerrero
Antonio de la Pedrosa y Guerrero (b. ca. 1660) était un avoué en Espagne et à Santa Fe de Bogota (maintenant en Colombie) et membre du Conseil des Indes et premier vice-roi provisoire de Nouvelle-Grenade, du au .
| Antonio de la Pedrosa y Guerrero | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Vice-roi de Nouvelle-Grenade | |
| – (1 an, 5 mois et 12 jours) |
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| Monarque | Philippe V |
| Successeur | Jorge de Villalonga |
| Biographie | |
| Date de naissance | vers 1660 |
| Nationalité |  Espagnole
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Biographie modifier
Pedrosa y Guerrero servit à plusieurs postes importants en Espagne. En 1684, il devint avoué et protecteur des Indiens à l'Audiencia de Bogota. Après cela, il fut nommé au Conseil des Indes en Espagne. Alors qu'il était conseiller, le roi Philippe V le nomma responsable de la vice-royauté récemment créée du Nouveau royaume de Grenade, en 1717. Avant cette année, la Nouvelle-Grenade avait été gouvernée depuis Lima, en tant que province de la vice-royauté du Pérou. La nouvelle colonie incluait les provinces de Santafé, Cartagena, Santa Marta, Maracaibo, Caracas, Antioquia, Guayana and Popayán, tout comme les audiencias de Quito et Panama. Cela correspond approximativement aux pays d'aujourd'hui que sont le Venezuela, la Colombie, le Panama et l'Équateur.
Pedrosa arriva à Bogota le . Il reçut le gouvernement des mains de l'archevêque Rincón, qui avait servi en tant que gouverneur par intérim. Il fut chargé d'établir les institutions de la nouvelle colonie. Il initia également des réformes pour améliorer et renforcer la loi espagnole. En particulier il avait affaire avec un niveau très haut de corruption politique et un grand nombre de trafics que cela entraînait. Pour réussir dans son entreprise, il lui fut donné l'autorité d'un vice-roi mais pas le titre. Le titre qu'il avait reçu était celui de gouverneur et capitaine général de la colonie et président de l'Audiencia de Bogota.
Pedrosa révéla une conspiration comprenant le gouverneur Gerónimo de Badillo et d'autres hauts officiers qui sous-évaluaient les cargaisons arrivant pour obtenir les revenus des taxes, tout en récupérant des pots-de-vin des commerçants.Ils étaient également en relation avec la contrebande sous-évaluée. C'était fait sans trop se préoccuper de le cacher et Pedrosa n'eut que peu de problème à le découvrir. Il réagit rapidement et déjoua le complot des officiers du trésor. La corruption était profonde, toutefois, cela eut un petit effet. Surtout que Pedrosa reçut peu de soutien de l'Espagne. Beaucoup de procès furent annulés en appel et certains officiels furent remis en place, voire promus.
En plus de combattre la fraude, Pedrosa augmenta les revenus de la colonie en mettant en place des surintendant dans les provinces, ordonnant l'élimination des parcelles vides et travaillant aux fortifications de Cartagena.
Pedrosa servit jusqu'à la fin 1719, quand le premier vice-roi officiel, Jorge de Villalonga prit sa charge. Il retourna alors en Espagne en 1720. Villalonga ne fit rien pour combattre la fraude et la corruption. Au contraire, il se joignit aux officiers corrompus pour profiter du système. La vice-royauté de Nouvelle-Grenade dura seulement jusqu'en 1723, quand le territoire retourna sous la juridiction de Lima. Mais elle fut séparée à nouveau en 1740, cette fois de façon permanente.
Sources modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Antonio Ignacio de la Pedrosa y Guerrero » (voir la liste des auteurs).
