Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen

militaire allemand

Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen (en allemand, Anton Egon Karl Friedrich Prinz von Hohenzollern-Sigmaringen), né le à Sigmaringen[1], et mort le à Königgrätz[1], troisième fils de Charles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen et de Joséphine de Bade est un membre de la famille princière de Hohenzollern-Sigmaringen.

Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen
Description de cette image, également commentée ci-après
Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen en 1858
Biographie
Titulature Prince de Hohenzollern-Sigmaringen
Prince de Hohenzollern
Dynastie Maison de Hohenzollern-Sigmaringen
Nom de naissance Anton Egon Karl Friedrich prinz von Hohenzollern-Sigmaringen
Naissance
Sigmaringen (Principauté de Hohenzollern-Sigmaringen)
Décès (à 24 ans)
Königgrätz (Empire d'Autriche)
Sépulture Hedingen
Père Charles-Antoine de Hohenzollern
Mère Joséphine de Bade
Conjoint sans
Enfants sans
Religion Catholicisme romain

Son frère aîné Charles est devenu en 1866 Carol Ier roi de Roumanie, tandis que sa sœur aînée Stéphanie était brièvement (de 1858 à 1859) reine-consort du Portugal. La candidature de son frère Léopold au trône du Espagne (vacant depuis la Révolution de 1868) a été à l'origine de la Guerre franco-allemande de 1870.

Rôle et formation

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Portrait du Prince Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen en officier prussien.

Adolescent, le prince Antoine étudie l'archéologie. Son frère Frédéric et lui accompagnent le baron Charles de Mayenfisch (de) lors de ses recherches dans les environs de Sigmaringen où un castel romain vient d'être découvert[2]. En 1859, le prince âgé de dix-huit ans rejoint l'armée en qualité de second lieutenant au 1er régiment à pied de la Garde[3].

En 1866, il participe activement à la guerre austro-prussienne. Lors de la bataille de Sadowa, il parvient à s'emparer de l'étendard du régiment autrichien Coronini, mais lors de l'attaque décisive sur les hauteurs de Chlum, il reçoit quatre balles dans la jambe[4].

Remus von Woyrsch, enseigne au 1er régiment à pied de la Garde, plus tard maréchal, le sauve du champ de bataille. Quand il veut appliquer au prince un bandage d'urgence, tous deux sont capturés par les Autrichiens, mais libérés immédiatement après. Les blessures sont incurables et le prince finit par succomber trente-trois jours plus tard dans un lazaret à Königgrätz le [5].

Titulature

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  • : Son Altesse Royale le Prince Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen

Honneurs

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Notes et références

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  1. a et b Michel Huberty, Alain Giraud, L'Allemagne dynastique, Tome V Hohenzollern, Waldeck, p. 235
  2. Karen Kuehl, Anette Hähnel, Das Fürstliche Haus Hohenzollern, Private Einblicke in die Fotoalben, Messkirch, 2011, p. 53.
  3. Friedrich-Carl Esbach, Fürst Leopold von Hohenzollern, Ein Lebensbild, Sigmaringen, 1906, p. 28.
  4. Karen Kuehl, Anette Hähnel, Das Fürstliche Haus Hohenzollern, Private Einblicke in die Fotoalben, Messkirch, 2011, p. 54.
  5. Damien Bilteryst, Philippe Comte de Flandre : frere de Leopold II, Bruxelles, Racine, , 328 p. (ISBN 978-2-87386-894-9), p. 176.

Bibliographie

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  • (de) Karen Kuehl et Anette Hähnel, Das Fürstliche Haus Hohenzollern : Private Einblicke in die Fotoalben, Messkirch, Gmeiner, , 160 p. (ISBN 978-3-83921-222-6).
  • Damien Bilteryst, Philippe Comte de Flandre : frere de Leopold II, Bruxelles, Racine, , 328 p. (ISBN 978-2-87386-894-9).

Liens externes

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