André Tajana

sculpteur français

André Tajana (Saint-Chamond, - Vichy, ) est un sculpteur français ayant travaillé dans toute la France, en particulier à Lyon et dans sa région ainsi qu'à Vichy.

André Tajana
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 86 ans)
VichyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
André Marius TajanaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activité

Biographie modifier

Descendant d’une longue lignée de tailleurs de pierre suisses du Tessin, il apprend la taille avec son père.

En 1927, Tajana entre à l’école des Beaux-Arts de Saint-Étienne puis intègre l’école des Beaux-Arts de Lyon (1931 à 1935).

En 1938 il est lauréat du prix Paris-Lyon de sculpture, pour son buste Alban, ex æquo avec Étienne Martin. A cette occasion, sa rencontre avec le sculpteur Marcel Gimond s'avérera très importante.

En 1950, il obtient le prix Paul-Chenavard avec le buste de sa fille Hélène. Il reçoit également la Médaille d’argent de la ville de Paris

Il est membre du Salon du Sud-Est à Lyon et de l’Académie du Vernet à Vichy.

André Tajana excelle dans l’art du buste, réalisant plus de cent cinquante portraits de familiers ou de célébrités, comme Édouard Herriot (sénateur-maire de Lyon), Louis Pradel (maire de Lyon), Raymond Oliver, Charles Dullin, Bernard Clavel et François Mitterrand

Il entre dans une carrière professorale en 1952, en tant que professeur d'éducation artistique de l'enseignement technique, préparation à l'ENSET, section sculpture, à la Martinière de Lyon. La même année, il est également nommé professeur de dessin de la ville de Lyon. En 1960, il est également nommé professeur de dessin à Vichy[1].

 
Naïade dans la roseraie.

En tant que sculpteur, il obtient plusieurs commandes publiques. En 1962, il réalise une Naïade pour la roseraie du parc de la Tête d'or. La même année, avec Francisque Lapandéry[2], il propose à la municipalité deux projets, un monuments en l'honneur d'Auguste et Louis Lumière et celui du Sergent Blandan[1].

Il reçoit également la commande de sculpture pour l'entrée du marché-gare de Perrache, de la part des architectes Louis Weckerlin et Lucien Chrétien. Il réalise donc une Abondance, évocation de Cérès, qui est inaugurée en 1964 rue Casimir-Périer[1].

En 1970, il crée le monument en l'honneur d'Édouard Herriot situé place Jussieu. En 1978, Il produit la sculpture Confidence, pour le lycée la Sauvagère, dans le 9e arrondissement de Lyon[1]

A Vichy, le bas-relief du CAVILAM et les Basketteurs au Centre Omnisport de Bellerive-sur-Allier.

Il donne du monde de la nature de très nombreuses représentations avec tous ces animaux et coquillages.

Tout au long de sa vie, il fait de nombreuses expositions personnelles et participe à beaucoup d’expositions de groupes aussi bien nationales qu’internationales (Royayme-Uni, Italie, Pays-Bas, Lettonie, URSS…), ainsi qu’à des Salons.

Il est présent dans nombres de collections particulières en France et à l’étranger.

Il se marie en 1942 avec Gisèle Thibaud dit Gaillard (1919-2016), avec qui il a eu deux filles, Hélène (1943) et Dominique (1953).

Références modifier

  1. a b c et d DhL, p. 1264.
  2. Brigitte DEL RIZZO, « Francisque Lapandéry : le sculpteur de la mémoire des stalags », Le Progrès, 8 juin 2018.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier