André Borel d'Hauterive

historien et bibliothécaire français

André Borel d'Hauterive, de son vrai nom André-François-Joseph Borel, né le à Lyon et mort le à Paris, est un bibliothécaire et historien français.

André Borel d'Hauterive
Borel d'Hauterive par Nadar
Biographie
Naissance
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Nationalité
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Fratrie
signature d'André Borel d'Hauterive
Signature

Issu de la petite-bourgeoisie lyonnaise, il est le frère du poète romantique Pétrus Borel (Pierre Borel).

Après des études assez brillantes, sa carrière le mène de l'École royale des chartes à la bibliothèque Sainte-Geneviève, puis à la Bibliothèque nationale.

Fondateur de l’Annuaire de la noblesse de France, il est l'auteur de deux ouvrages sur la généalogie des familles nobles.

Biographie

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Origines familiales et formation

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Il est le fils d'André Borel, quincaillier à Lyon établi au no 24 de la rue des Quatre-Chapeaux[1], et de Magdeleine Victoire Garnaud, qui ont eu quatorze enfants.

Après des études de Droit qui le mènent jusqu'au doctorat, il entre à l'École royale des chartes en 1835 et y obtient en 1837 le diplôme d'archiviste paléographe.

Carrière

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Il est d'abord avocat à la Cour impériale de Napoléon Ier, puis attaché aux travaux historiques du ministère de l'Instruction publique.

En mai 1849, il devient secrétaire et professeur à l'École des chartes (), en 1864, bibliothécaire à la bibliothèque Sainte-Geneviève, et le , conservateur adjoint du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale[2].

Directeur de revues historiques

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En 1841, il fonde la Revue historique de la noblesse de France, qu'il dirige jusqu'en 1843, année où il fonde l’Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de France, qui devient ensuite l’Annuaire de la noblesse de France. Il dirige cette publication de 1843 à 1892.

Publications

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  • Annuaire de la pairie et de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, à partir de 1842.
  • Armorial de la généralité d'Amiens : Artois et Picardie d'après les manuscrits d'Hozier, 1856
  • La Noblesse du Briançonnais (1867).

Il a aussi écrit des textes sous divers pseudonymes (Carl Egger, Ernest Valery, Adrien Moreau, Hippolyte Raineval, et Mattéphile Lerob), notamment dans un journal fondé par son frère, La Liberté des Arts[3].

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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