André Barjonet

syndicaliste français

André Barjonet, né le à Taza dans le Protectorat français au Maroc et mort le à Laval[1], est un syndicaliste français.

Biographie modifier

Fils de Charles Barjonet, officier [note 1], il s'engage dans la résistance communiste pendant la Seconde Guerre mondiale. Il milite ensuite à la CGT. Il occupe de 1946 à 1968 le poste de secrétaire du Centre d'études économiques et sociales de la CGT, parallèlement à son activité au parti communiste.

En 1968, il s'oppose aux accords de Grenelle. Anti-stalinien, déjà ébranlé par la répression de Budapest en 1956, il quitte le PC et la CGT en mai 1968 ainsi que le Conseil économique et social[note 2]. Il publie alors La Révolution trahie. Il rejoint le PSU dont il intègre le bureau national.

Il a également été enseignant au Celsa, membre de la Commission supérieure des conventions collectives[2] et de la Commission des comptes de la Nation.

Il se retire de la vie politique au début des années 1980.

Outre ses trois fils, il a élevé Jean-Michel Quatrepoint, fils de sa femme né d'un précédent mariage[3].

Publications modifier

  • Plus-value et salaire, Éditions sociales, 1950
  • Qu'est-ce que la paupérisation, Éditions sociales, 1961[4]
  • Qu'est-ce que l'économie politique ?, Éditions sociales, 1962
  • La Révolution trahie de 1968, John Didier, 1968
  • La CGT. Histoire, structure, doctrine, Seuil, 1968
  • Le Parti communiste français, John Didier, 1970
  • Initiation au marxisme, Éditions universitaires, 1973
  • Quand la monnaie flambe : pourquoi l'inflation ?, Alain Moreau, 1981

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Chef de corps du 106e RI de Chalons sur Marne 1914-1915
  2. Dont il était membre depuis 1959

Références modifier

Liens externes modifier