André-Louis Pierre

André Louis Pierre, né le à Chartres et mort le à Paris[1], est un décorateur et maître verrier français[2].

André Louis Pierre
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Biographie
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Décès
Nationalité
Activité

Carrière

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André Louis Pierre est ancien élève de l’École nationale des Chartes (archéologie) et ancien élève titulaire de l’École des Hautes Études, diplômé de l'École du Louvre[3]. Il a été professeur d’histoire de l’art et des techniques d’art à l’École supérieure des travaux publics (section architecture). Il a occupé des responsabilités variées[2].

Dans l'administration, il a été :

  • attaché à la restauration des Monuments Historiques,
  • membre du conseil supérieur de l’enseignement des arts décoratifs
  • membre titulaire de la commission des travailleurs intellectuels et de la commission de professionnalité au Ministère du travail
  • préconciliateur, représentant les arts plastiques, à la commission des impôts directs au Ministère des Finances

Dans la représentation de la profession, il a été :

Œuvres

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De 1922 à 1928, il travaille à Chartres, dans l'atelier de Lorin qui est chargé de la restauration des vitraux de la Cathédrale ; de 1928 à 1930, il travaille chez Louis Barillet ; de 1931 à 1934, chez Félix Gaudin puis, après la Libération, il organise son propre atelier. Ses premiers travaux sont[3] :

 
Chapelle des Franciscains.
 
Église Notre-Dame de Beaugency.

Il a exécuté de nombreux ensembles de mosaïques, peintures, fresques et vitraux pour les Monuments Historiques. Entre autres pour l'église de Saint-Pierre-et-Saint-Paul à Montdidier, à Saint-Nicolas-du-Port, à Damvillers, Beaugency, Blamont, Zetting, enfin la plupart des verrières de la Basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur d'Issoudun[3].

André-Louis Pierre réalise des vitraux pour les églises du Cher et de l’Indre, et l’ensemble des vitraux pour l’Église Notre-Dame de Beaugency.

Son style est d’abord proche de l’Art Déco : schématisation élégante de décorative, comme dans les vitraux réalisés en 1936-1938 dans la chapelle du couvent Saint-François de Paris. Son style évolue vers plus d’expressionnisme. Dans l’église d’Issoudun, les baies sont divisées en deux ce qui impose de distribuer les personnages de chaque côté.

Dans le Cher et l’Indre, il travaille souvent avec Georges Dettviller qui réalise les vitraux sur ses cartons. Ce sont :

Distinctions

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Notes et références

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Bibliographie

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  • Olivier Geneste, Marie-Anne Sarda, Thierry Cantalupo et Pierre Thibaut, Vitraux du XXe siècle dans l'Indre : le choix de la modernité : Centre, Direction de l'inventaire du patrimoine, coll. « Inventaire général du patrimoine culturel », (ISBN 978-2-36219-051-3, BNF 42728906), p. 66-74
  • Verrières dans PERCEVAL - Patrimoine En Région CEntre-VAL de Loire
  • Centre international du vitrail, Les couleurs de la lumière : le vitrail contemporain en région Centre, 1945-2001 (Catalogue d'exposition), Chartres, Ed. Gaud, , 128 p. (ISBN 9782951578555, lire en ligne).

Liens externes

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