Anastassia Eristavi-Khochtaria

écrivaine géorgienne

Anastassia Eristavi-Khochtaria ou Anastasia Erist'avi-Xoštaria (en géorgien : ანასტასია ერისთავი-ხოშტარია), née le et morte le est une romancière géorgienne.

Anastassia Eristavi-Khochtaria
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
TbilissiVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
ანასტასია ერისთავი-ხოშტარია ou Анастасия Георгиевна Эристави-ХоштарияVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Conjoint
Dutu Megreli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Anastassia Eristavi-Khochtaria est née dans une famille aristocratique à Gori, en Géorgie, qui faisait alors partie de l'Empire russe. Elle a commencé comme enseignante dans sa ville natale, où elle a fondé une école gratuite pour les enfants des paysans, puis une organisation de femmes, Mandilosani. Elle a fait ses débuts en 1885 lorsqu'elle a publié sa traduction d'une légende ossétique, ბესო (Beso). Dans les années 1890, elle est encouragée par l'écrivain populaire géorgien Akaki Tsereteli à s'installer à Tbilissi pour poursuivre son travail sur des écrits originaux. Ses premiers romans, მოლიპულ გზაზე (Sur le chemin glissant, 1897) et ბედის ტრიალი (La roue du destin, 1901), ont connu le succès. Étant la première écrivaine géorgienne à situer son œuvre dans une perspective féminine et à la diriger vers des adultes instruits, les romans et récits d'Eristavi-Khochtaria suivent un même schéma : ils retracent la carrière d'une noble géorgienne, jetée dans la tourmente de l'effondrement des anciens ordres économiques et moraux au milieu du XIXe siècle, défendant ses idéaux de travail libre et d'amour véridique contre un arrière-plan corrompu et des héros aux pieds d'argile[1].

Après l'invasion soviétique de la Géorgie de 1921, elle s'est retirée des activités littéraires et publiques et a peu écrit, à l'exception d'introductions « politiquement correctes » aux réimpressions de ses propres œuvres.

Anastassia Eristavi-Khochtaria a épousé en 1897 Dutu Megreli (Dimitri Khochtaria) (1867-1938), un auteur de poèmes patriotiques populaires et de contes pour enfants.

Elle est inhumée au Panthéon de Didube à Tbilissi.

Œuvres

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  • მოლიპულ გზაზე (Molipul gsase : Sur un chemin glissant), 1897.
  • ბედის ტრიალი (Bedis Triali : La roue du destin), 1901.

Notes et références

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Bibliographie

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  • (ka) « ანასტასია ერისთავი-ხოშტარია [Anastassia Eristavi-Khochtaria] », dans მირიანაშვილი ა. [A. Mirianashvili], ქართული საბჭოთა ენციკლოპედია [Encyclopédie soviétique géorgienne],‎ , vol. 4, p. 195.
  • (en) Ekaterine Pirtskhalava, « Anastasia Eristavi-Khoshtaria », sur Heinrich-Böll-Stiftung. Feminism and Gender Democracy, (consulté le ).
  • (en) Donald Rayfield, The Literature of Georgia: A History, Routledge, , 2e éd. (ISBN 0-7007-1163-5), p. 217.
  • (ka) « ანასტასია ერისთავი-ხოშტარია [Anastassia Eristavi-Khochtaria] », sur nplg.gov.ge [Bibliothèque parlementaire nationale de Géorgie].
  • (ka) იოსებ იმედაშვილი [Ioseb Imedashvili], « ანასტასია ერისთავი-ხოშტარია [Anastassia Eristavi-Khochtaria] », dans ქართველ მოღვაწეთა ლექსიკონი [Dictionnaire des figures géorgiennes], Tbilissi, Maison d'édition de la Bibliothèque nationale,‎ , tome II, p. 82.

Liens externes

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