Amiral Sénès (torpilleur)

navire de guerre

L’Amiral Sénès est un contre-torpilleur construit pour la Marine de guerre allemande. Il est conçu pour surclasser les contre-torpilleurs britanniques du type V ou W et est lancé sous le nom de SMS S113 à la fin de la Première Guerre mondiale.

Amiral Sénès
illustration de Amiral Sénès (torpilleur)
Le torpilleur Amiral Senes

Autres noms ex-SMS S 113
Type destroyer
Classe S113-class destroyer (d)
Histoire
A servi dans  Kaiserliche Marine
 Marine nationale
Commanditaire Empire allemand
Chantier naval Schichau à Elbing
Commandé 1916
Lancement
Statut 1920 : transfert à la France
1936 : retiré du service
Équipage
Équipage 176 - 188
Caractéristiques techniques
Longueur 105,4 m
Maître-bau 10,2 m
Tirant d'eau 3,37 m
Déplacement 2 060 tonnes à lège
2 415 tonnes à pleine charge
Propulsion turbines à vapeur Schichau
4 chaudières
Puissance 45 000 ch
Vitesse 36 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 4 canons de 150 mm
2 × 2 Tubes lance-torpille de 600 mm
40 mines sous-marines
Rayon d'action 2 500 milles à 20 nœuds
(730 tonnes de Fioul)
Pavillon Empire allemand

Il est transféré à la France le au titre des dommages de guerre avec huit autres bâtiments allemands achevés en fin de conflit[1], et est renommé en Amiral Sénès en l'honneur de l'amiral Victor Sénès qui périt alors qu'il commandait le Léon Gambetta en 1915.

Conception

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Il est le torpilleur allemand le plus armé de son époque avec quatre canons de 149 mm et 2 fois 2 tubes lance-torpilles de gros calibre (600 mm).

Ses caractéristiques influenceront les ingénieurs français pour la conception des contre-torpilleurs français de l'entre-deux-guerres[réf. nécessaire].

Service

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Il sert dans la marine nationale de 1920 à 1936, et finit sa carrière comme bateau-cible à l'arsenal de Toulon en 1938. Son artillerie servira de base à la conception du canon de 138 mm modèle 1927.

Il a été commandé par Jean Cras, officier de marine et compositeur qui a terminé sa carrière comme contre-amiral et a inventé la règle Cras.

Voir aussi

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Liens internes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. [PDF] [1]