Ali Darassa

militaire nigérian
Ali Darassa
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Ali Darassa Mahamat (variantes Ali Nassaraza Darassa[1], Ali Darass[2], Ali Daras[3], Ali Ndaras[4] ou Ali Ndarass[5]), né le , est un chef rebelle tchadien[6] peul de l'ex-Seleka contrôlant la zone de Bambari en République centrafricaine.

Bras droit du chef rebelle peul tchadien Baba Laddé[7] et chef d'état-major de son mouvement le Front populaire pour le redressement[8] jusqu'à l'abandon de la lutte armée par celui-ci en , il intègre avec ses hommes la Séléka et dirige la zone de Bambari à partir de la prise de pouvoir des rebelles en .

Après la dissolution de la Séléka, il crée le sa propre milice, l'Unité pour la paix en Centrafrique[9]. En 2015 son groupe est fréquemment impliqué dans des accrochages avec des anti-balakas[10].

Le , le chargé d’affaires des États-Unis en Centrafrique, David Brown, demande l’arrestation de Ali Darassa[11] pour les troubles à Bambari, mais le chef de la Minusca, Parfait Onanga-Anyanga, refuse car selon lui Ali Darassa contrôle légalement la zone (il avait été nommé par le régime de Michel Djotodia chef de région militaire de la Ouaka par un décret décret qui n'a jamais été abrogé)[12].

L'UPC assure être prête à protéger tous les civils résidant dans le secteur de Bambari, quelle que soit leur origine ethnique, leur religion ou leur couleur de peau[13].

Le , La Cour d’appel de Bangui a condamné par contumace, Ali Darassa à une peine de travaux forcés à perpétuité pour « complot » et « rébellion ». Ali Darassa est condamné pour son rôle dans la Coalition des patriotes pour le changement (CPC)[14].

Notes et références modifier

  1. « Centrafrique : nouvel organigramme de la Séléka, l’aile dure aux commandes – Jeune Afrique », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « David Brown exige l'arrestation d'Ali Darass », sur centrafriqueledefi.com (consulté le ).
  3. « JournalDeBangui.com : Ex-Séléka : des généraux quittent la coalition rebelle? », sur journaldebangui.com via Internet Archive (consulté le ).
  4. Jean-René Berrenger, « Encore une psychose généralisée à Bambari - Radio Ndeke Luka », sur radiondekeluka.org, (consulté le ).
  5. Jean-René Berrenger, « Bambari, 6 jours après les événements, le gouvernement centrafricain réagit - Radio Ndeke Luka », sur radiondekeluka.org, (consulté le ).
  6. ethttps://corbeaunews-centrafrique.com/tchad-qui-est-baba-ladde-lex-chef-rebelle-tchadien-gracie-ce-jour-par-le-president-idriss-deby/
  7. « Centrafrique : à la Séléka, c’est chacun pour soi – Jeune Afrique », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Tchad : qui est Baba Laddé, l’ex-chef rebelle  tchadien gracié ce jour par le Président Idriss Deby ? », sur Corbeau News Centrafrique, (consulté le ).
  9. « Centrafrique : la Séléka au bord de l’implosion – Jeune Afrique », Jeune Afrique,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. RFI, « Centrafrique : violents combats entre factions de la Seleka à Bambari », sur rfi.fr, (consulté le ).
  11. « Le Chargé d’Affaires américain, David Brown demande l’arrestation de Ali Darass… », sur rjdh.org via Internet Archive (consulté le ).
  12. « Centrafrique : « La responsabilité attribuée à Ali Daras par les gouvernements passés n’est pas encore levée », selon le chef de la Minusca », sur rjdh.org via Wikiwix, (consulté le ).
  13. Roufaou Oumarou, « Massacres en RCA: le Général Darras (UPC) demande la sécurisation de l'ensemble de la population », fombina.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. [https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230922-centrafrique-l-ex-pr%C3%A9sident-fran%C3%A7ois-boziz%C3%A9-et-des-chefs-rebelles-condamn%C3%A9s-%C3%A0-perp%C3%A9tuit%C3%A9-par-contumace – Afrique Centrafrique: l’ex-président François Bozizé et des chefs rebelles condamnés à perpétuité par contumace], RFI, 22 septembre 2023.