L'affaire Agos porte sur la création d'un emploi fictif de mars 1993 à septembre 1995 au sein de la société Agos, filiale de l'Agence des foyers et résidences hôtelières privées (AFRP), appellation d’une structure de gestion de foyers pour travailleurs immigrés et personnes défavorisées[1]. Yves Laisné, président de l'AFRP (cadre du Front national dans les années 1970), recrute Jean-Christophe Cambadélis, député venant de perdre son mandat et alors numéro deux du Parti socialiste[2].

Poursuivi pour recel d'abus de biens sociaux, pour un montant de plus de 442 000 francs (67 382,466 euros), Jean-Christophe Cambadélis est mis en examen en [3],[4], puis condamné en par le tribunal correctionnel de Paris à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs (15 244,902 euros) d'amende[5],[6]. Yves Laisné est quant à lui condamné à quinze mois de prison avec sursis et 500 000 francs d'amende pour abus de confiance, abus de biens sociaux et présentation de bilans inexacts[1],[6].

Notes et références modifier

  1. a et b « Cinq mois avec sursis pour J.-C. Cambadélis », sur tempsreel.nouvelobs.com, (consulté le )
  2. Lionel Venturini, « Jean-Christophe Cambadélis jugé pour un emploi supposé fictif », sur humanite.fr, (consulté le )
  3. « Jean-Christophe Cambadélis mis en examen », sur liberation.fr, (consulté le )
  4. Fabrice Tassel, « Cambadélis, employé fictif d'un ex-FN?. Le numéro deux du PS est renvoyé devant le tribunal correctionnel », sur liberation.fr, (consulté le )
  5. Gérard Lamotte, « Cambadelis condamné DSK mis en examen », sur ladepeche.fr, (consulté le )
  6. a et b Bastien Bonnefous, « Les passés judiciaires de MM.Cambadélis et Désir suscitent une gêne au PS », sur lemonde.fr, (consulté le )