Administration de la dynastie Ming

L'administration de la dynastie Ming (1368-1644) combina l'héritage des institutions de la dynastie mongole des Yuan (1272-1368) qu'elle avait remplacé et celui des institutions des dynasties antérieures d'origine chinoise, en premier lieu les Song. Les fortes tendances autoritaires du fondateur de la dynastie, Hongwu, se traduisirent cependant par le rabaissement des bureaux centraux traditionnels. Et comme pour d'autres dynasties, la montée sur le trône d'empereurs à la personnalité plus effacée, au rôle avant tout symbolique, favorisa avec le temps la montée en puissance des eunuques dont certains eurent entre leurs mains les destinées de l'empire pendant quelques années, engendrant des conflits avec l'élite lettrée de l'empire, qui entendait fournir les principaux ministres devant diriger l’État.

Le territoire de la dynastie Ming vers 1580.

Subdivisions territoriales

modifier
 
Figurines processionnaires de la tombe de Pan Yongzheng, un fonctionnaire de la dynastie Ming qui vécut au XVIe siècle et qui fut inhumé à Shanghai.

Les empereurs Ming reprirent le système d'administration territorial de la dynastie Yuan et les treize provinces Ming sont les précurseurs des actuelles provinces chinoises. Tout au long de la dynastie Song, la plus grande division politique était le circuit (lu 路)[1]. Cependant après l'invasion Jurchen en 1127, la cour Song établit quatre commandements militaires régionaux semi-autonomes qui deviendront la base de l'administration provinciale des dynasties ultérieures[2]. Copié sur le modèle Yuan, l'administration provinciale des Ming abritait trois commissions : une civile, une militaire et une pour le renseignement. En dessus de ce niveau provincial (sheng 省) se trouvaient les préfectures (fu 府) gouvernées par un préfet (zhifu 知府) puis les sous-préfectures (zhou 州) sous l'autorité d'un sous-préfet. La plus basse division était le comté (xian 縣) supervisé par un magistrat. Nanjing et Pékin n'appartenaient à aucune province et formaient des zones urbaines (jing 亰) [3].

Institutions

modifier

Tendances institutionnelles

modifier
 
La Cité interdite, la résidence officielle des empereurs Ming et Qing de 1420 à 1924 lorsque l'empereur Puyi fut chassé de la cour par la République de Chine.

En dehors du principal système administratif central généralement appelé les Trois départements et six ministères qui fut instauré par la dynastie Han, l'administration Ming n'avait qu'un seul département qui contrôlait les six ministères. À la suite de l'exécution du chancelier Hu Weiyong en 1380, l'empereur Hongwu abolit le Secrétariat, le Censorat et la commission militaire suprême et prit personnellement en charge les six ministères et les cinq commissions militaires régionales[4],[5]. Ainsi un niveau complet de l'administration avait disparu et ne fut que partiellement rétabli par les souverains ultérieurs[4]. Le Grand Secrétariat fut créé pour conseiller et assister l'empereur mais n'accueillait, au départ, aucun grand conseiller ou chancelier. Les ministres restèrent sous le contrôle direct de l'empereur jusqu'à la fin de la dynastie Ming.

L'empereur Hongwu envoya son héritier désigné dans le Shaanxi pour « visiter et apaiser » (xunfu) la région ; en 1421 l'empereur Yongle chargea 26 fonctionnaires de réaliser des missions administratives similaires dans toute la Chine. En 1430, ces xunfu furent institutionnalisés et le Censorat fut rétabli avec ses censeurs. Comme dans les dynasties précédentes, les administrations provinciales étaient surveillées par un inspecteur itinérant envoyé par le Censorat. Les censeurs avaient le pouvoir d'accuser des fonctionnaires à tout moment[6],[7].

Le Grand Secrétariat et les Six Ministères

modifier
 
Portrait de Jiang Shunfu (1453-1504) se trouvant au Musée de Nanjing. Les deux grues qui ornent sa poitrine sont un carré mandarin qui indique à tous qu'il est un fonctionnaire civil de premier rang.

Les institutions gouvernementales en Chine conservèrent une organisation similaire durant près de 2 000 ans mais chaque dynastie créa des bureaux et des agences reflétant ses intérêts particuliers. Les grands secrétaires assistaient l'empereur Ming pour toute la paperasserie de l'administration et étaient généralement issus de l'académie Hanlin[8]. Le Secrétariat était une agence coordinatrice tandis que les Six Ministères, qui étaient ceux du Personnel, des Revenus, des Rites, de la Guerre, de la Justice et des Travaux, étaient des organismes administratifs de l'État chargés de l'application des décisions[9]. Le Ministère du personnel était chargé de la nomination, de l'évaluation, de la promotion et du licenciement des fonctionnaires ainsi que l'attribution des titres honorifiques[10]. Le Ministère des revenus devaient rassembler les données des recensements, collecter les taxes et gérer les recettes de l'État[11]. Le Ministère des rites avait pour mission d'organiser les cérémonies, les rituels et les sacrifices ; il supervisait également la création de registres pour les prêtres bouddhistes et taoïstes ainsi que l'accueil des ambassades provenant des pays vassaux[12]. Le Ministère de la guerre avait la charge de nommer, de promouvoir et de démettre les officiers militaires, d'entretenir les installations, les équipements, les armes ainsi que le système de messagerie impériale[13]. Le Ministère de la justice s'occupait des systèmes judiciaires et pénaux locaux[14]. Le Ministère des travaux avait la charge des projets de constructions publiques, les projets d'entretien des routes et des canaux, d'engager des artisans et des ouvriers pour ces travaux temporaires, la standardisation (et le contrôle) des poids et mesures et la gestion des ressources des régions, par exemple en organisant des transports de grain d'une région en surproduction vers une région en demande, ou par le stockage dans les greniers à grain[14].

Bureaux de la résidence impériale

modifier
 
Pièces de la dynastie Ming, XIVe – XVIIe siècles.

Les eunuques et les dames constituaient l'essentiel du personnel de la résidence royale et ils avaient leurs propres bureaux[15]. Les servantes étaient réparties entre les bureaux de l'assistance du palais, de l'habillement, des denrées, de la chambre, de l'artisanat et de la surveillance du personnel[15]. À partir des années 1420, les eunuques commencèrent à prendre la place des dames jusqu'à ce qu'il ne reste que le bureau de l'habillement et ses quatre bureaux subsidiaires[15]. Sous Hongwu, les eunuques étaient organisés sous l'égide du conseil des surveillants du palais mais avec l'accroissement de leur influence à la cour, il y eut finalement douze conseils, quatre offices et huit bureaux[15]. Des milliers d'eunuques travaillaient au palais et étaient divisés en différents conseils chargés de la surveillance du personnel, des rites, de la nourriture, des ustensiles, des documents, des écuries, des sceaux, de l'habillement et ainsi de suite[16]. Les offices étaient chargés du ravitaillement en combustible, de la musique, du papier et des bains[16]. Les bureaux géraient les armes, l'orfèvrerie, le blanchissage, les jardins et ainsi de suite[16]. Par moments, l'eunuque le plus influent du conseil des rites agissait de facto en dictateur sur le pays[17].

Bien que le personnel du palais fut principalement composé d'eunuques et de dames de la cour, il existait un bureau de l'administration publique, appelé bureau des sceaux, qui coopérait avec les eunuques pour maintenir les sceaux, les marques et les timbres impériaux[18]. Il existait également un bureau de l'administration publique pour superviser les affaires des princes[19].

Fonction publique

modifier

Hauts fonctionnaires

modifier
 
Les candidats aux examens impériaux se pressent pour voir les résultats affichés sur le mur ; détail d'un rouleau de Qiu Ying (1494–1552)[20].

Après le règne d'Hongwu qui avait principalement réalisé des nominations en suivant des recommandations, les hauts fonctionnaires qui formaient les nombreux échelons de la bureaucratie furent recrutés à travers un rigoureux système d'examens impériaux dont le premier avait été institué par la dynastie Sui (581–618)[21],[22],[23]. En théorie, ce système permettait à n'importe qui de rejoindre les rangs des fonctionnaires impériaux mais en réalité, le temps et l'argent nécessaires à la préparation de l'examen limitait les candidats à ceux de la classe des propriétaires terriens. Néanmoins le gouvernement imposait des quotas par province pour le recrutement[24]. Cela était une tentative pour réduire la monopolisation du pouvoir par l'aristocratie terrienne des régions les plus prospères où l'éducation était la plus avancée[25]. L'expansion de l'imprimerie sous la dynastie Song avait accru la diffusion des connaissances et le nombre potentiel de candidats[26]. Pour les enfants, il existait des livres pour apprendre à lire ou les tables de multiplication et pour les adultes, on trouvait en grande quantité des ouvrages sur les classiques confucéens et des annales des anciens examens[27].

Comme dans les périodes antérieures, l'examen était fondé sur les textes classiques confucéens[21] et les Quatre Livres soulignés par Zhu Xi au XIIe siècle[28]. Les examens de la dynastie Ming furent peut-être plus difficiles après 1487 lorsqu'il fut demandé la rédaction d'un « essai en huit parties »[28],[29]. Il existait plusieurs niveaux d'examens et les fonctionnaires étaient répartis en neuf grades hiérarchiques eux-mêmes divisés en deux classes avec des salaires également hiérarchisés (ils étaient généralement payés en sacs de riz) suivant le rang[30]. Alors que les diplômés qui réussissaient les examens provinciaux étaient immédiatement assignés à des postes inférieurs comme professeur du comté, ceux qui réussissaient les examens du palais recevaient un diplôme de doctorat (jinshi) et exerçaient à des positions élevées[31],[32]. Durant les 276 années du règne des Ming, il y eut 90 examens du palais qui accordèrent 24 874 diplômes de doctorant[31]. Ebrey avance qu'« il n'y avait à tout moment qu'un ou deux mille de ces jinshi, de l'ordre d'un sur 10 000 hommes adultes[24]. » En comparaison, il y avait 100 000 shengyuan (étudiants gouvernementaux), l'échelon le plus inférieur des diplômés au XVIe siècle[24].

La titularisation maximale était de neuf ans mais les fonctionnaires étaient évalués sur leurs performances tous les trois ans par des fonctionnaires plus expérimentés[33]. S'ils étaient jugés excellents, ils gagnaient un échelon, s'ils étaient notés corrects, ils conservaient leur rang et s'ils étaient considérés comme inadaptés, ils perdaient un grade. Dans des cas extrêmes, ils pouvaient être licenciés ou punis. Les fonctionnaires de rang supérieur à quatre n'étaient pas évalués mais on attendait d'eux qu'ils confessent leurs fautes[7]. Il y avait environ 4 000 instructeurs scolaires dans les contés et les écoles des préfectures qui étaient évalués tous les neuf ans. L'instructeur en chef du niveau de la préfecture était compté comme équivalent à un diplômé de deuxième grade[34]. Le conseil de l'instruction impériale supervisait l'éducation de l'héritier présomptif au trône et ce poste était exercé par un grand superviseur de l'instruction qui était un première classe de troisième grade[19].

Bas fonctionnaires

modifier
 
L'empereur Xuande jouant au chuiwan, un jeu similaire au golf, avec des eunuques. Peinture anonyme datant du règne de Xuande (1425-1435).

Les hauts fonctionnaires qui entraient dans la fonction publique par l'intermédiaire d'examens commandaient un groupe bien plus important de personnel sans grades appelés bas fonctionnaires. Ils étaient environ quatre fois plus nombreux ; Charles Hucker estime qu'ils étaient peut-être environ 100 000 dans tout l'Empire. Ces derniers réalisaient des taches cléricales et techniques pour le compte des agences du gouvernement. Les bas fonctionnaires étaient périodiquement évalués sur leur mérite et après neuf ans de service, ils pouvaient être acceptés dans les bas échelons de la fonction publique[35]. L'un des avantages des bas fonctionnaires était que les hauts fonctionnaires étaient périodiquement mutés dans différentes régions de l'Empire et ils devaient compter sur la coopération des bas fonctionnaires locaux[36].

Eunuques, princes et généraux

modifier
 
Détail de l'Approche de l'Empereur montrant l'attelage de l'empereur Wanli tiré par des éléphants et escorté par des cavaliers (le panorama complet est disponible ici)

Sous la dynastie Ming, les eunuques gagnèrent un pouvoir sans précédent sur les affaires de l'État. L'un de leurs moyens de contrôle le plus efficace était le service secret stationné dans qui était appelé le Dépôt oriental au début de la dynastie puis le Dépôt occidental par la suite. Ce service secret était supervisé par le conseil des rites[16]. Les eunuques avaient des rangs équivalents à ceux des fonctionnaires mais ils n'en avaient que quatre au lieu de neuf[37].

Les princes et les descendants du premier empereur Ming recevaient des commandements militaires nominaux et de larges propriétés sans titres. À la différence des princes des dynasties Han et Jin qui étaient installés en tant que rois locaux, les princes de la dynastie Ming n'exerçaient aucune fonction administrative et c'est seulement durant les règnes des deux premiers empereurs qu'ils participaient aux opérations militaires[38].

Comme les hauts fonctionnaires, les généraux étaient répartis suivant un système hiérarchique et étaient évalués tous les cinq ans[39]. Cependant, les officiers de l'armée avaient moins de prestige que les fonctionnaires. Cela était en partie lié au fait que leur poste était héréditaire (et non uniquement fondé sur le mérite) et aux valeurs confucéennes qui privilégiaient ceux qui choisissaient la poursuite de la connaissance (wen) sur ceux qui choisissaient la violence (wu)[39],[40]. Les officiers pouvaient néanmoins participer aux examens impériaux et après 1478, ils avaient leurs propres examens pour tester leurs qualités militaires[41]. Dans la première moitié de la dynastie Ming, les postes les plus élevés étaient contrôlés par les membres des grandes familles chinoises mais cette tendance s'inversa dans la seconde moitié et des officiers issus de milieux plus modestes commencèrent à les remplacer[42].

  1. Yuan 1994, p. 193-194.
  2. Hartwell 1982, p. 397-398.
  3. Hucker 1958, p. 5.
  4. a et b Hucker 1958, p. 28.
  5. Chang 2007, p. 15, note 42.
  6. Chang 2007, p. 319.
  7. a et b Hucker 1958, p. 16.
  8. Hucker 1958, p. 30.
  9. Hucker 1958, p. 31-32.
  10. Hucker 1958, p. 32.
  11. Hucker 1958, p. 33.
  12. Hucker 1958, p. 33-35.
  13. Hucker 1958, p. 35.
  14. a et b Hucker 1958, p. 36.
  15. a b c et d Hucker 1958, p. 24.
  16. a b c et d Hucker 1958, p. 25.
  17. Hucker 1958, p. 11, 25.
  18. Hucker 1958, p. 25-26.
  19. a et b Hucker 1958, p. 26.
  20. Ebrey 1999, p. 200.
  21. a et b Hucker 1958, p. 12.
  22. Ebrey 2006, p. 96.
  23. Ebrey 1999, p. 145-146.
  24. a b et c Ebrey 1999, p. 199.
  25. Ebrey 1999, p. 198-199.
  26. Ebrey 1999, p. 201-202.
  27. Ebrey 1999, p. 202.
  28. a et b Ebrey 1999, p. 198.
  29. Hucker 1958, p. 13.
  30. Hucker 1958, p. 11-12.
  31. a et b Hucker 1958, p. 14.
  32. Brook 1998, p. xxv.
  33. Hucker 1958, p. 15-16.
  34. Hucker 1958, p. 17.
  35. Hucker 1958, p. 18.
  36. Hucker 1958, p. 18-19.
  37. Hucker 1958, p. 24-25.
  38. Hucker 1958, p. 8.
  39. a et b Hucker 1958, p. 19.
  40. Fairbank et Goldman 2006, p. 109-112.
  41. Hucker 1958, p. 19-20.
  42. Robinson 1999, p. 116-117.

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ming Dynasty » (voir la liste des auteurs).
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « History of the Ming Dynasty » (voir la liste des auteurs).

Bibliographie

modifier

Outils de travail

modifier
  • (en) R. E. Dupuy et Trevor N. Dupuy, The Collins Encyclopedia of Military History: From 3500 B.C. to the Present, Glasgow, HarperCollins, (ISBN 0-00-470143-7).
  • (en) L. Carrington Goodrich et Chaoying Fang, Dictionary of Ming Biography, 1368–1644: 明代名人傳: Volume 1, A-L, New York, Columbia University Press,‎ (ISBN 0-231-03801-1).

Généralités

modifier
  • Timothy Brook (trad. Odile Demange), Sous l’œil des dragons : La Chine des dynasties Yuan et Ming, Paris, Payot, (ISBN 978-2-228-90804-7).
  • (en) Patricia Buckley Ebrey, Anne Walthall et James B. Palais, East Asia: A Cultural, Social, and Political History, Boston, Houghton Mifflin Company, (ISBN 0-618-13384-4).
  • (en) Patricia Buckley Ebrey, The Cambridge Illustrated History of China, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-66991-X).
  • (en) John King Fairbank et Merle Goldman, China: A New History; Second Enlarged Edition, Cambridge, The Belknap Press of Harvard University Press, (ISBN 0-674-01828-1).
  • (en) Bamber Gascoigne, The Dynasties of China: A History, New York, Carroll & Graf Publishers, (ISBN 0-7867-1219-8).
  • Jacques Gernet, Le Monde chinois, t. 2 : L’époque moderne XeXIXe siècles, Paris, Armand Colin, coll. « Pocket », , 378 p. (ISBN 2266161334).
  • (en) Bo Li et Zheng Ying, 5000 years of Chinese history, Inner Mongolia People's Publishing House, (ISBN 7-204-04420-7).
  • Denys Lombard, La Chine impériale, Paris, Presses Universitaires de France, coll. « Que-sais-je ? », (ISBN 2-13-044438-5)
  • (en) Denis Twitchett et Frederick W. Mote, The Cambridge History of China; Volume 7–8, Cambridge, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-24333-5).

Histoire politique, institutionnelle et militaire

modifier
  • (en) Anita N. Andrew et John A. Rapp, Autocracy and China's Rebel Founding Emperors: Comparing Chairman Mao and Ming Taizu, Lanham: Rowman & Littlefield Publishers Inc, (ISBN 0-8476-9580-8).
  • (en) Hok-Lam Chan, « The Chien-wen, Yung-lo, Hung-shi, and Hsuan-te reigns », dans The Cambridge History of China: Volume 7, The Ming Dynasty, 1368–1644, Part 1, Denis Twitchett and John K. Fairbank. Cambridge: Cambridge University Press, , p. 182–384.
  • (en) Michael G. Chang, A Court on Horseback: Imperial Touring & the Construction of Qing Rule, 1680–1785, Harvard University Press, (ISBN 0-674-02454-0).
  • (en) James Geiss, « The Cheng-te reign, 1506–1521 », dans The Cambridge History of China: Volume 7, The Ming Dynasty, 1368–1644, Part 1, Cambridge, Denis Twitchett et John K. Fairbank, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-24332-7), p. 403–439.
  • (en) Charles O. Hucker, « Governmental Organization of The Ming Dynasty », Harvard Journal of Asiatic Studies, vol. 21, no 2,‎ , p. 1–66.
  • (en) John D., Jr Langlois, « The Hung-wu reign, 1368–1398 », dans The Cambridge History of China: Volume 7, The Ming Dynasty, 1368–1644, Part 1, Cambridge, Denis Twitchett et John K. Fairbank, Cambridge University Press, (ISBN 0-521-24332-7), p. 107–181.
  • (en) Peter C. Perdue, « Culture, History, and Imperial Chinese Strategy: Legacies of the Qing Conquests », dans Warfare in Chinese History, Leiden, Hans van de Ven, Éditions Brill, (ISBN 90-04-11774-1), p. 252–287.
  • (en) Jonathan D. Spence, The Search For Modern China; Second Edition, New York, W. W. Norton & Company, (ISBN 0-393-97351-4).

Société et économie

modifier
  • Gilles Baud-Berthier, Michel Cartier, Didier Gauthier, Jérôme Kerlouégan et Françoise Wang, La vie des Chinois au temps des Ming, Paris, Larousse, coll. « L'histoire au quotidien », (ISBN 2035053765).
  • (en) Timothy Brook, The Confusions of Pleasure: Commerce and Culture in Ming China, Berkeley, University of California Press, (ISBN 0-520-22154-0).
  • (en) William S. Atwell, « Time, Money, and the Weather: Ming China and the “Great Depression” of the Mid-Fifteenth Century », The Journal of Asian Studies, vol. 61, no 1,‎ , p. 83-113.
  • (en) Alfred W., Jr Crosby, Columbian Exchange: Biological and Cultural Consequences of 1492; 30th Anniversary Edition, Westport, Praeger Publishers, (ISBN 0-275-98092-8).
  • (en) Robert M. Hartwell, « Demographic, Political, and Social Transformations of China, 750–1550 », Harvard Journal of Asiatic Studies, vol. 42, no 2,‎ , p. 365–442.
  • (en) Ping-ti Ho, Studies on the Population of China: 1368–1953, Cambdrige, Harvard University Press, (ISBN 0-231-03801-1).
  • (en) Jonathan Lipman, Familiar Strangers: A History of Muslims in Northwest China, Seattle, University of Washington Press, .
  • (en) David M. Robinson, « Banditry and the Subversion of State Authority in China: The Capital Region during the Middle Ming Period (1450–1525) », Journal of Social History,‎ , p. 527–563.
  • (en) David M. Robinson, « Politics, Force and Ethnicity in Ming China: Mongols and the Abortive Coup of 1461 », Harvard Journal of Asiatic Studies, vol. 59, no 1,‎ , p. 79–123.
  • (en) Edward H. Schafer, « The Development of Bathing Customs in Ancient and Medieval China and the History of the Floriate Clear Palace », Journal of the American Oriental Society, vol. 76, no 2,‎ , p. 57–82.
  • (en) Frederick, Jr. Wakeman, « Rebellion and Revolution: The Study of Popular Movements in Chinese History », The Journal of Asian Studies,‎ , p. 201–237.
  • (en) William Charles White, The Chinese Jews (Vol. 1–3), New York, Paragon Book Reprint Corporation, .

Littérature

modifier
  • (en) James M. Hargett, Some Preliminary Remarks on the Travel Records of the Song Dynasty (960–1279), .
  • André Lévy (dir.), Dictionnaire de la littérature chinoise, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », (1re éd. 1994)
  • (en) Zheng Yuan, « Local Government Schools in Sung China: A Reassessment », History of Education Quarterly, vol. 34, no 2,‎ , p. 193–213.

Sciences et techniques

modifier
  • (en) Peter M. Engelfriet, Euclid in China: The Genesis of the First Translation of Euclid's Elements in 1607 & Its Reception Up to 1723, Leiden, Éditions Brill, (ISBN 90-04-10944-7).
  • (en) Joseph Needham, Science and Civilization in China: Volume 3, Mathematics and the Sciences of the Heavens and the Earth, Taipei, Caves Books, Ltd, .
  • (en) Joseph Needham, Science and Civilization in China: Volume 4, Physics and Physical Technology, Part 2, Mechanical Engineering, Taipei, Caves Books, Ltd, .
  • (en) Joseph Needham, Science and Civilization in China: Volume 4, Physics and Physical Technology, Part 3, Civil Engineering and Nautics, Taipei, Caves Books, Ltd, .
  • (en) Joseph Needham, Science and Civilization in China: Volume 5, Chemistry and Chemical Technology, Part 7, Military Technology; the Gunpowder Epic, Taipei, Caves Books, Ltd, .
  • (en) Joseph Needham, Science and Civilization in China: Volume 6, Biology and Biological Technology, Part 2: Agriculture, Taipei, Caves Books, Ltd, .
  • (en) Yingxing Song (trad. E-Tu Zen Sun et Shiou-Chuan Sun), T'ien-Kung K'ai-Wu: Chinese Technology in the Seventeenth Century, University Park, Pennsylvania State University Press, (ISBN 0-231-03801-1).
  • (en) Robert Temple, The Genius of China: 3,000 Years of Science, Discovery, and Invention, New York, Simon and Schuster, Inc., (ISBN 0-671-62028-2).
  • (en) H.C. Wong, « China's Opposition to Western Science during Late Ming and Early Ch'ing », Isis, vol. 54, no 1,‎ , p. 29–49.

Pays voisins et relations extérieures

modifier
  • Timothy Brook (trad. Odile Demange), Le chapeau de Vermeer : Le XVIIe siècle à l'aube de la mondialisation, Paris, Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », (ISBN 978-2-228-90804-7).
  • (en) Georges Dreyfus, « Cherished memories, cherished communities: proto-nationalism in Tibet », dans The History of Tibet, vol. 2 : The Medieval Period: c. AD 850–1895, the Development of Buddhist Paramountcy, Alex McKay. New York: Routledge, (ISBN 0-415-30842-9), p. 492–522.
  • (en) Melvyn C. Goldstein, The Snow Lion and the Dragon: China, Tibet and the Dalai Lama, Berkeley, University of California Press, (ISBN 0-520-21951-1).
  • (en) Helmut Hoffman, « Early and Medieval Tibet », dans The History of Tibet, vol. 1 : The Early Period to c. AD 850, the Yarlung Dynasty, New York, Alex McKay, Routledge, (ISBN 0-415-30842-9), p. 45–69.
  • Bruno Judic, L'océan Indien au Moyen Âge, Paris, Ellipses, coll. « Le monde : une histoire - mondes médiévaux »,
  • (en) Josef Kolmaš, Tibet and Imperial China: A Survey of Sino-Tibetan Relations Up to the End of the Manchu Dynasty in 1912, Canberra, The Australian National University, Centre of Oriental Studies, .
  • (en) Thomas Laird, The Story of Tibet: Conversations with the Dalai Lama, New York, Grove Press, (ISBN 978-0-8021-1827-1, OCLC 63165009).
  • (en) Dawa Norbu, China's Tibet Policy, Richmond, Curzon, (ISBN 0-7007-0474-4).
  • (en) Charles E Nowell, « The Discovery of the Pacific: A Suggested Change of Approach », Pacific Historical Review, vol. XVI, no 1,‎ , p. 1–10.
  • (en) C. Pfoundes, « Notes on the History of Eastern Adventure, Exploration, and Discovery, and Foreign Intercourse with Japan », Transactions of the Royal Historical Society, vol. X,‎ , p. 82–92.
  • (en) Jiawei Wang et Nyima Gyaincain, The Historical Status of China's Tibet, Pékin, China Intercontinental Press, (ISBN 7-80113-304-8).
  • (en) Turrell V. Wylie, « Lama Tribute in the Ming Dynasty », dans The History of Tibet: Volume 2, The Medieval Period: c. AD 850–1895, the Development of Buddhist Paramountcy, New York, Alex McKay, (ISBN 0-415-30842-9).

Liens internes

modifier