Adarnassé II d'Artanoudji

Adarnassé II d'Artanoudji ou Adarnassé VIII Bagration (géorgien : ადარნასე), mort moine en 945 sous le nom de Basile, est un prince géorgien d'Artanoudji du Xe siècle, de la famille des Bagrations.

Adarnassé II d'Artanoudji
Biographie
Décès
Nom dans la langue maternelle
ადარნასე IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père

Biographie modifier

Adarnassé Bagration est le fils aîné de Bagrat Bagration (mort en 900 ou 909), mamphal[1] et prince d'Artanoudji[2]. Dans son De administrando imperio, Constantin Porphyrogénète dit qu'à la mort de Bagrat, ses trois fils Adarnassé, Gourgen[3] et Achot se partagent ses territoires. Mais bientôt, Gourgen meurt (923) et Adarnassé annexe ses domaines. Enfin, Achot meurt en 939, ce qui lui permet d'unifier l'Artanoudji. Toutefois, il lui reste toujours un concurrent : David Ier, prince de Calarzène, son oncle. Après une alliance avec lui, il abdique finalement et lui laisse ses terres ; il se fait moine sous le nom de Basile[4] et meurt en 945. Selon certaines sources[réf. souhaitée], l'empereur Léon VI lui offre la dignité de curopalate.

De son mariage avec la fille de David Ier, il n'a aucune descendance connue.

Notes et références modifier

  1. Mamphal est un titre géorgien, diminutif du mot signifiant « roi », qui s'applique à un prince souverain.
  2. Artanoudji est aujourd'hui la ville turque d'Ardanuç, non loin de la frontière avec la Géorgie.
  3. (de) Julius von Klaproth, Reise in den Kaukasus und nach Georgien, unternommen in den Jahren 1807 und 1808, Hallisches Waisenhaus, (lire en ligne)
  4. On ne sait pas s'il a renoncé au trône de son plein gré. « It is not clear, whether Adarnase become a monk on his own volition ». Stephen H. Rapp, Studies in Medieval Georgian Historiography: Early Texts and Eurasian Contexts, Louvain, Peeters, 2003, p. 391.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Cyrille Toumanoff, Les dynasties de la Caucasie chrétienne de l'Antiquité jusqu'au XIXe siècle : Tables généalogiques et chronologiques, Rome, 1990. Adarnassé porte le no 27.
  • Cyrille Toumanoff, « The Bagratids of Iberia from the Eight to the Eleven Century », Le Museon, 74 (1961), voir p. 20-21.
  • Stephen H. Rapp, Studies in Medieval Georgian Historiography: Early Texts and Eurasian Contexts (coll. « Corpus scriptorum christianorum orientalium », « Subsidia », 113), Louvain, Peeters, 2003. Voir tableau généalogique p. 408.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier