Abdourahamane Tiani

militaire nigérien
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Abdourahamane Tiani, né en à Filingué, est un homme d'État nigérien, général de brigade dans les forces armées nigériennes, commandant de la garde présidentielle nigérienne jusqu'en juillet 2023[3],[4]. À la suite du coup d'État de juillet 2023, il prend la tête du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.

Abdourahamane Tiani
Illustration.
Fonctions
Président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie de la république du Niger
(chef de l'État, de facto)
En fonction depuis le
(1 an, 2 mois et 5 jours)
Vice-président Salifou Modi
Premier ministre Ali Lamine Zeine
Prédécesseur Mohamed Bazoum (président de la République)
Biographie
Nom de naissance Abdourahamane Tiani
Surnom Omar[1],[2]
Date de naissance (59-60 ans)
Lieu de naissance Filingué
Nationalité Nigérienne
Diplômé de École d'application de l'infanterie de Thiès
Profession Militaire
Religion Islam

Abdourahamane Tiani
Chefs d'État de la République du Niger

Biographie

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Enfance, formation et débuts

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Abdourahamane Tiani est né en 1964[5],[6],[7]. Après des études primaires et secondaires à Filingué et Niamey et l'obtention du Baccalauréat série D, il entre dans l'armée en 1984.

Il fait ensuite l'École d'application de l'infanterie de Thiès (Sénégal)[8]. Il suit également plusieurs formations en France et aux États-Unis[9].

Carrière

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Après avoir été aide de camp[8], Abdourahamane Tchiani est nommé à la tête de la garde présidentielle, en 2011 par Mahamadou Issoufou, alors président du Niger. Il est longtemps considéré comme un fidèle[10] de ce dernier[11]. En , Mohamed Bazoum, le nouveau président élu du Niger, décide de maintenir le général Tiani[12]. Ce dernier contribue à l'échec de deux tentatives de putschs visant Mohamed Bazoum[13].

Coup d'État de 2023

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Abdourahamane Tiani joue un rôle clé dans le coup d'État de 2023 au Niger en arrêtant Mohamed Bazoum[14]. Son limogeage et la restructuration de la garde présidentielle étaient prévus pour le [15].

Le , après deux jours de tractations au sein de l'armée[8], il prend la tête du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP)[16].

Le , il procède aux premières nominations au sein de l’armée. Presque tous les chefs d’état-major qui ont rallié les membres de la junte sont remplacés, proches et alliés sont promus[9].

Le , il nomme l'ancien ministre des Finances Ali Lamine Zeine au poste de Premier ministre[17],[18].

Dans la nuit du et peu avant le sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur le Niger, le CNSP forme un gouvernement de transition[19]. Le 11 août, il préside son premier conseil des ministres[20].

Le , dans un message à la nation, le général Tiani annonce un dialogue national inclusif et une transition de trois ans[21]. Les émissaires de la CEDEAO se trouvent à Niamey le même jour et peuvent rencontrer la junte et le président déchu Mohamed Bazoum[22].

Notes et références

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  1. (pcm) « General Abdourahmane Tchiani profile: Who be di general wey declare imself leader of Niger afta di coup? », sur BBC News Pidgin, (consulté le ).
  2. AfricaNews, « Le général Abdourahamane Tchiani, nouvel homme fort du Niger », sur Africanews, (consulté le ).
  3. (en) « Omar Tchiani: Who is the General spearheading Niger’s coup? », sur APA,
  4. « Coup d’État au Niger : Macron présidera samedi un conseil de défense consacré à la crise », sur LEFIGARO, (consulté le )
  5. « Dix choses à savoir sur le général Tiani, le putschiste qui tient Mohamed Bazoum en otage – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le ).
  6. « Coup d’État au Niger: première apparition du général Tiani en tant que «président du CNSP» », sur rfi.fr, (consulté le )
  7. « Le général Abdourahamane Tiani est le nouveau président du Niger », sur BBC News Afrique, (consulté le ).
  8. a b et c « Le général Tiani, nouvel homme fort du Niger à l'épreuve du pouvoir », sur rfi.fr, (consulté le ).
  9. a et b « Niger: le général Tchiani, chef de la junte, procède à de nouvelles nominations au sein de l'armée », sur RFI, (consulté le )
  10. « Qui est Abdourahamane Tiani, le général qui a pris le pouvoir au Niger ? », sur france24.com, (consulté le )
  11. « Niger : qui est Abdourahamane Tchiani, le général à la tête du coup d’État ? », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  12. « Niger : le général Abdourahamane Tiani se déclare à la tête du groupe à l’origine du coup d’Etat en cours », sur lemonde.fr,
  13. « Niger : qui est le général Tchiani, l’homme de l’ombre qui a pris la tête du pays ? », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  14. (en) « Niger soldiers say President Bazoum's government has been removed », sur Reuters,
  15. « Le général Tchiani, un "homme à poigne" à la tête du Niger », sur TV5MONDE, (consulté le ).
  16. « Coup d’État au Niger: première apparition du général Tiani en tant que «président du CNSP» », sur RFI, (consulté le ).
  17. « Niger : Ali Lamine Zeine nommé premier ministre par les putschistes, une émissaire américaine reconnaît des discussions « difficiles » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. « Niger: les putschistes nomment un premier ministre », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  19. « Officiel : voici la liste des membres du gouvernement de Transition », sur ActuNiger (consulté le ).
  20. « Niger : le Chef de l’Etat Abdourahamane Tchiani préside le premier conseil des ministres élargi aux membres du CNSP », sur ActuNiger (consulté le ).
  21. « Message à la nation du Président du CNSP : le général Tiani annonce la convocation d’un dialogue inclusif pour décider des grandes orientations de la transition », sur ActuNiger (consulté le ).
  22. la junte et l’ancien Président Mohamed Bazoum

Articles connexes

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