AC300 Jupiter
lance-roquettes antichar
AC300 Jupiter
Photo d'un AC300 diffusé en 1984
Présentation
Type de missile Lutte antichar
Constructeur Société Luchaire
Messerschmitt-Bölkow-Blohm.
Développement 1978-1983
Statut N'est pas entré en production
Déploiement Aucun
Caractéristiques
Masse au lancement 11 kg
Portée 330 m
Charge utile Ogive de calibre de 115 mm
Détonation a l'impact
Plateforme de lancement Tir par un fantassin


Le AC300 Jupiter est un projet de lance-roquettes antichar français proposé au début des années 1980 en remplacement du LRAC F1.

Historique modifier

Un appel d'offres est lancé en 1978 par le gouvernement française pour une une arme antichar d'infanterie beaucoup plus puissante que le LRAC F1 construit par la Société Luchaire alors en service. Le AC300 Jupiter, le Dard 120 (en) de la Société européenne de propulsion et le Apilas de GIAT Industries - aujourd'hui Nexter - sont en compétition. Le Apilas étant finalement choisi en 1983[1] et entrant en service en 1985.

Ce projet AC300 Jupiter est une coopération entre la Société Luchaire et l'entreprise ouest-allemande Messerschmitt-Bölkow-Blohm. Il adapte une ogive de calibre de 115 mm du missile Milan 2 fabriqué par Luchaire sur le lance-roquette Armbrust de MBB[2].

Caractéristiques modifier

Il pèse 3,4 kg vide et 11 kg prêt au tir[3].

Sa portée effective est de 330 m, il pénètre jusqu'à 700 mm de blindage homogène laminé

Il peut être tiré depuis un espace clos ou l'intérieur d'un véhicule et a une relative discrétion visuelle et acoustique, le bruit d'un coup tiré par un pistolet, par rapport à ses concurrents de l'époque. Il n'a pas donné lieu à une production en série[4].

Notes et références modifier

  1. (en) « DART 120 », sur Military Today
  2. Claude Balmefrezol, « France LRAC 1980 Lance Roquette Apilas », sur Maquetland,
  3. (de) « Zur Kriegstauglichkeit des Raketenrohrs der Schweizer Armee in Gegenwart und Zukunft », sur E-Periodica (consulté le ).
  4. (en) Infantry, , 56 p. (lire en ligne), p. 21.