51e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale

51e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale
Image illustrative de l’article 51e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale
Un tirailleur du 51e régiment de tirailleurs indochinois salue l'automobile du président Doumergue en juillet 1928.

Création 1928
Dissolution 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Rôle Mitrailleurs/Infanterie
Garnison Carcassonne
Ancienne dénomination 51e régiment de tirailleurs indochinois
Inscriptions
sur l’emblème
Grande Guerre 1914-1918
Orient 1916-1918
Levant 1921
Guerres Seconde Guerre mondiale
Décorations Croix de guerre 1939-1945

Le 51e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale est une unité de l'armée de terre française. Formée initialement de tirailleurs indochinois, elle est créée en 1928 comme 51e régiment de tirailleurs indochinois puis combat pendant la Seconde Guerre mondiale.

Historique modifier

Le 51e régiment de tirailleurs indochinois est créé en à partir des 51e et 52e bataillons de mitrailleurs indochinois[1], qui avaient été créés en 1923[2]. Le régiment est caserné à Carcassonne[1].

Le régiment est notamment déployé pour porter secours pendant les inondations de 1930 aux Ilhes et à Lastours[3].

En 1934, le régiment est absorbé par le 41e régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale (41e RMIC)[4].

Il est brièvement recréé en 1938 puis à la mobilisation de 1939 à partir du 41e RMIC[4]. Le 51e RMIC, malgré son passé indochinois, est uniquement constitué de soldats français[5]. Les deux régiments sont affectés au secteur fortifié de la Sarre, sous les ordres du colonel Dagnan[6],[7].

Drapeau modifier

 
Dessin du revers du drapeau du 51e RTI puis 51e RMIC.

Le drapeau du 51e RMIC porte les inscriptions suivantes, associées aux campagnes des tirailleurs indochinois[8] :

Le régiment est cité à l'ordre du 20e corps d'armée et est donc décoré de la croix de guerre 1939-1945[4] :

« Magnifique régiment, qui sous le commandement de Lieutenant-Colonel de Reviers de Mauny, a vaillamment défendu le 14 juin 1940 la position fortifiée qu'il avait solidement organisée de part et d'autre de Sarralbe et dont ensuite les bataillons utilisés du 16 au 22 par suite des circonstances sur deux front différents (Canal de la Marne au Rhin et Blamont d'une part, la Moselle de charmes d'autre part) ont partout et toujours opposé à la poussé allemande exercée par des effectifs très supérieurs, une farouche et opiniatre résistance et ont infligé des pertes sévères à l'ennemi. »

Notes et références modifier

  1. a et b « Dissolution et création d'unités », Armée et marine, no 39,‎ , p. 74 (lire en ligne)
  2. « Disparition des bataillons de mitrailleurs », Armée et marine,‎ , p. 222 (lire en ligne)
  3. « Les inondations de 1930 aux Ihles et à Lastours : Dégâts et premiers secours », Patrimoine, vallées des Cabardès - Cahiers, no 10,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c Michel Perrin, « 14 Juin 1940 : Les combats du Secteur Fortifié de la Sarre », sur web.archive.org, (consulté le )
  5. Maurice Rives et Éric Deroo, Les Lính tập: histoire des militaires indochinois au service de la France, 1859-1960, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0436-9, lire en ligne), p. 87
  6. F. L., « Les troupes coloniales en 1939-40 : la mobilisation et la période d'attente », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-38 (lire en ligne)
  7. Gozé, « Les combats dans l'Est », L'Ancre d'Or,‎ , p. 27-36 (lire en ligne)
  8. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 120

Voir aussi modifier

Liens externes modifier

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