500 miles d'Indianapolis 1963

Les 500 miles d'Indianapolis 1963, courus sur l'Indianapolis Motor Speedway et organisés le jeudi , ont été remportés par le pilote américain Parnelli Jones sur une Watson-Offenhauser

500 miles d'Indianapolis 1963
Tracé de la course
Données de course
Nombre de tours 200
Longueur du circuit 4,023 km
Distance de course 804,675 km
Conditions de course
Affluence environ 250 000 spectateurs
Résultats
Vainqueur Parnelli Jones,
Watson-Offenhauser,
h 29 min 35 s 36
(vitesse moyenne : 230,357 km/h)
Pole position Parnelli Jones,
Watson-Offenhauser,
59 s 543
(vitesse moyenne : 243,257 km/h)
Record du tour en course Parnelli Jones,
Watson-Offenhauser,
59 s 39
(vitesse moyenne : 243,881 km/h)

La Watson-Offenhauser de Parnelli Jones, victorieuse de l'édition 1963 des 500 miles d'Indianapolis.

Grille de départ modifier

Ligne Intérieur Milieu Extérieur
1   Parnelli Jones   Jim Hurtubise   Don Branson
2   Rodger Ward   Jim Clark   Jim McElreath
3   Bobby Marshman   A. J. Foyt   Paul Goldsmith
4   Eddie Sachs   Chuck Hulse   Dan Gurney
5   Allen Crowe   Roger McCluskey   Duane Carter
6   Bobby Unser   Dick Rathmann   Bob Christie
7   Lloyd Ruby   Bobby Grim   Eddie Johnson
8   Chuck Stevenson   Art Malone   Bob Veith
9   Bud Tingelstad   Johnny Rutherford   Johnny Boyd
10   Elmer George   Jim Rathmann   Dempsey Wilson
11   Al Miller II   Ebb Rose   Troy Ruttman

La pole a été réalisée par Parnelli Jones à la moyenne de 243,257 km/h. Il s'agit également du meilleur temps des qualifications.

Classement final modifier

no  Pilote Voiture Tours Temps/Abandon
1   Parnelli Jones Watson-Offenhauser 200 3 h 29 min 35 s 20
2   Jim Clark (R) Lotus-Ford 200
3   A. J. Foyt Trevis-Offenhauser 200
4   Rodger Ward Watson-Offenhauser 200
5   Don Branson Watson-Offenhauser 200
6   Jim McElreath Watson-Offenhauser 200
7   Dan Gurney Lotus-Ford 200
8   Chuck Hulse Ewing-Offenhauser 200
9   Al Miller II (R) Thompson-Chevrolet 200
10   Dick Rathmann Watson-Offenhauser 200
11   Dempsey Wilson Kuzma-Offenhauser 200
12   Troy Ruttman Kuzma-Offenhauser 200
13   Bob Christie Christensen-Offenhauser 200
14   Ebb Rose Watson-Offenhauser 200
15   Roger McCluskey Watson-Offenhauser 198 accident
16   Bobby Marshman Epperly-Offenhauser 196 suspension
17   Eddie Sachs Watson-Offenhauser 181 accident
18   Paul Goldsmith Watson-Offenhauser 149 mécanique
19   Lloyd Ruby Watson-Offenhauser 126 accident
20   Eddie Johnson Watson-Offenhauser 112 accident
21   Chuck Stevenson Watson-Offenhauser 110 moteur
22   Jim Hurtubise Kurtis Kraft-Novi 102 fuite d'huile
23   Duane Carter Thompson-Chevrolet 100 mécanique
24   Jim Rathmann Watson-Offenhauser 99 mécanique
25   Bobby Grim Trevis-Offenhauser 79 fuite d'huile
26   Bob Veith Porter-Offenhauser 74 moteur
27   Allen Crowe Trevis-Offenhauser 47 accident
28   Bud Tingelstad Epperly-Offenhauser 46 accident
29   Johnny Rutherford (R) Watson-Offenhauser 43 transmission
30   Elmer George Lesovsky-Offenhauser 21 tenue de route
31   Art Malone (R) Kurtis-Novi 18 embrayage
32   Johnny Boyd Epperly-Offenhauser 12 fuite d'huile
33   Bobby Unser (R) Kurtis-Novi 2 accident

Un (R) indique que le pilote était éligible au trophée du "Rookie of the Year" (meilleur débutant de l'année), attribué à Jim Clark.

À noter modifier

  • Deux ans après une prestation moyennement convaincante de Jack Brabham sur Cooper, le constructeur Lotus (avec son pilote fétiche Jim Clark, ainsi que Dan Gurney) s'inscrit à son tour à l'épreuve avec une monoplace à moteur arrière. C'est le début de ce que les historiens de l'Indy 500 appellent la "British Invasion".
  • Parnelli Jones gagne dans la polémique: victime d'une fuite d'huile en fin de course alors qu'il est en tête, il échappe au drapeau noir synonyme de retour obligatoire aux stands que la direction de course brandit normalement à un pilote dont la voiture présente un danger pour les autres concurrents. Clark, qui termine deuxième derrière Jones après avoir été obligé de rester à distance pour éviter les projections d'huile accepte le dénouement avec fair-play. Moins diplomate, son patron Colin Chapman y voit quant à lui une volonté délibérée de l'organisation d'éviter que la victoire ne revienne à des étrangers.

Sources modifier