47 Ursae Majoris
Chalawan
Chalawan
Ascension droite | 10h 59m 27,97275s[1] |
---|---|
Déclinaison | +40° 25′ 48,9206″[1] |
Constellation | Grande Ourse |
Magnitude apparente | +5,05[2] |
Localisation dans la constellation : Grande Ourse | |
Type spectral | G1-VFe-0,5[3] |
---|---|
Indice U-B | +0,13[2] |
Indice B-V | +0,61[2] |
Indice R-I | +0,31[2] |
Variabilité | Aucune |
Vitesse radiale | +11,142 ± 0,002 km/s[4] |
---|---|
Mouvement propre |
μα = −316,850 ± 0,097 mas/a[1] μδ = +55,180 ± 0,118 mas/a[1] |
Parallaxe | 72,007 0 ± 0,097 4 mas[1] |
Distance | 13,887 5 ± 0,018 7 pc (∼45,3 al)[5] |
Magnitude absolue | +4,29[6] |
Masse | 1,08 M☉ |
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Rayon | 1,172 ± 0,111 R☉ |
Gravité de surface (log g) | 4,377 |
Luminosité | 1,76 L☉[6] |
Température | 5 887 ± 3,8 K |
Métallicité | 110 % / Soleil |
Rotation | 2,80 km/s |
Âge | 6,03 × 109 a |
Désignations
47 Ursae Majoris (en abrégé 47 UMa) ou Chalawan est une naine jaune très similaire (type spectral G1V) au Soleil et située à ∼ 45,3 a.l. (∼ 13,9 pc)[1] dans la constellation de la Grande Ourse. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,05[2]. Depuis 2002, on a découvert qu'elle possédait trois exoplanètes. Chalawan est 72e dans le top 100 des étoiles cibles du programme Terrestrial Planet Finder de la NASA[7].
Système planétaire
modifierLa planète 47 Ursae Majoris b (également nommée Taphao Thong) a été la première à période orbitale longue à être découverte en 1996, avec de plus une faible excentricité. Elle fait 2,63 fois la masse de Jupiter et réalise son orbite en 1 089 jours.
Une seconde planète, 47 Ursae Majoris c (ou Taphao Kaew), fut découverte en 2002, et réalise son orbite en 2 594 jours[8].
Les deux planètes ont une configuration similaire à celle de Jupiter et Saturne, aussi bien du point de vue orbite que masse.
Les simulations suggèrent que la partie intérieure de la zone habitable pourrait abriter une planète tellurique, bien que la zone externe soit gênée par la proximité de Taphao Thong qui de plus réduirait la quantité d'eau donnée pendant la phase d'accrétion[9],[10]. Cela pourrait signifier que cette planète serait petite et sèche.
Une troisième planète, 47 Ursae Majoris d, fut découverte le avec une période orbitale de 14 002 jours[11].
Tableau des exoplanètes
modifierPlanète | Masse (MJ)[12] | Période orbitale (en jours) | Axe semi-majeur (ua) | excentricité |
---|---|---|---|---|
b | >2.63 ± 0.23 | 1089.0 ± 2.9 | 2.13 ± 0.12 | 0.061 ± 0.014 |
c | >0.79 ± 0.13 | 2594 ± 90 | 3.79 ± 0.24 | 0.00 ± 0.12 |
d | >1.64 +0.29 −0.48 |
14002+4018 −5095 |
11.6+2.1 −2.9 |
? |
Références
modifier- (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
- (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
- (en) * 47 UMa -- High proper-motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
- (en) « Le Top 100 des étoiles étudiées par le Terrestrial Planet Finder » (version du sur Internet Archive)
- (en) Debra A. Fischer, Geoffrey W. Marcy, R. Paul Butler, Gregory Laughlin et Steven S. Vogt, « A Second Planet Orbiting 47 Ursae Majoris », The Astrophysical Journal, vol. 564, no 2, , p. 1028-1034 (DOI 10.1086/324336, résumé).
- (en) Barrie W. Jones, David R. Underwood et P. Nick Sleep, « Prospects for Habitable "Earths" in Known Exoplanetary Systems », The Astrophysical Journal, vol. 622, , p. 1091-1101 (DOI 10.1086/428108, résumé)
- (en) Sean N. Raymond, « The Search for other Earths: limits on the giant planet orbits that allow habitable terrestrial planets to form », The Astrophysical Journal Letters, vol. 643, no 2, (DOI 10.1086/505596, résumé, lire en ligne)
- (en) Philip C. Gregory et Debra A. Fischer, « A Bayesian periodogram finds evidence for three planets in 47 Ursae Majoris », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 403, no 2, , p. 731–747 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.16233.x, résumé)
- Pour une masse jovienne MJ= 1,8986 × 1027 kg.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (en) 47 Ursae Majoris sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) Extrasolar Planets Encyclopaedia: 47 Ursae Majoris
- (en) SolStation: 47 Ursae Majoris
- (en) Extrasolar Visions: 47 Ursae Majoris
- (en) James B. Kaler, « 47 Ursae Majoris », sur Stars