3e régiment d'artillerie à pied (1910-1919)

3e régiment d'artillerie à pied
Image illustrative de l’article 3e régiment d'artillerie à pied (1910-1919)
Manœuvre d'un mortier de 293 mm sur affût-truck du 3e RAP au camp de Mailly en avril 1916.

Création
Dissolution 1919
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type régiment d'artillerie à pied
Rôle Artillerie de siège/côtière
Guerres Première Guerre mondiale

Le 3e régiment d'artillerie à pied (3e RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 163e régiment. d'artillerie.

Création et différentes dénominations modifier

  •  : création du 3e régiment d'artillerie à pied
  • 1919 : Dissous

Chefs de corps modifier

Historique des garnisons, combats et bataille modifier

Le 3e régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les dix-huit bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en onze régiments d'artillerie à pied.

Il est créé à partir du 18e bataillon d'artillerie à pied dissous, dont les batteries conservent leur numéro : 1re à Belle-Île, 2e, 3e et 6e à Brest, 4e à Port-Louis, 5e à Quiberon et 7e à Saint-Nazaire[1].

Le régiment est réorganisé le  : il est recréé à partir du 2e régiment d'artillerie à pied de Cherbourg, dissous, et de l'ancien 3e régiment d'artillerie à pied de Brest[2]. Il est chargé de la défense des côtes[3].

 
Photographie de groupe prise au 4e groupe territorial du 3e RAP à Cherbourg, fin 1914.

Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, les batteries du 3e RAP sont envoyées servir des pièces de forteresse sur le front terrestre[4].

Les deux obusiers de 400 de la 77e batterie permettent la reconquête des forts de Douaumont et de Vaux lors de la bataille de Verdun en octobre 1916[5].

Il est dissous le et ses personnels rejoignent le 153e régiment d'artillerie[6]. Les traditions du 3e RAP sont reprises par le 163e RAP, créé en 1916[7].


Étendard modifier

Le 3e régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau en 1910, qui ne porte aucune inscription[8],[9]..

Personnalité ayant servi au régiment modifier

Sources et bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. « Revue d'artillerie : paraissant le 15 de chaque mois », sur Gallica, (consulté le ).
  2. Historique anonyme 1921, p. 1.
  3. Historique anonyme 1921, p. 2.
  4. Historique anonyme 1921, p. 4.
  5. Hubert Bonin, « Chapitre V - Les batailles industrielles en 1916 : enjeux, initiatives et blocages », dans La France en guerre économique (1914-1919), (ISBN 978-2-600-05811-7 et 2-600-05811-7, OCLC 1027211985, lire en ligne), p. 127-142
  6. Historique anonyme 1921, p. 28.
  7. Décision no 12350/SGA/DMPA/SHD/DAT relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées (no 27), (lire en ligne), p. 88, 98
  8. « L'artillerie : étendard et drapeau », Le Libéral, Oran,‎ (lire en ligne)
  9. « Étendards des nouveaux régiments d'artillerie », L'Est républicain,‎ (lire en ligne)
  10. « Edouard Buisson d'Armandy (1794-1873), lieutenant du 3e régiment d'artillerie à pied », sur art.rmngp.fr
  11. « 5 questions à ... Michel Delannoy », sur enenvor.fr (consulté le )
  • Historique du 3e R.A.P., Metz, Impr. Paul Even, , 28 p. (lire en ligne)
  • Michel Delannoy, Capitaine Longuet, officier artilleur de la Grande Guerre, , 244 p. (présentation en ligne)

Voir aussi modifier

Lien externe modifier

Articles connexes modifier