298e régiment d'infanterie

298e Régiment d'Infanterie
Image illustrative de l’article 298e régiment d'infanterie
Le drapeau du régiment (en 1927)

Création août 1914
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Régiment d'Infanterie
Rôle Infanterie
Inscriptions
sur l’emblème
L'Ourcq 1914
Verdun 1916
Tardenois 1918
Anniversaire Saint-Maurice
Guerres Première Guerre mondiale
Fourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de Guerre 1914-1918
Décorations Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
une palme
une étoile d'argent

Le 298e régiment d'infanterie (298e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française constitué en 1914 avec les bataillons de réserve du 98e régiment d'infanterie.

À la mobilisation, chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est le sien plus 200.

Création et différentes dénominations modifier

  • 1914 : 298e Régiment d'Infanterie

Chefs de corps modifier

  • au  : lieutenant-Colonel Marie Joseph Henri Pinoteau (venant du 352e RI)
  • du au  : colonel Marie Joseph Henri Pinoteau

Drapeau modifier

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1]

Décorations décernées au régiment modifier

 
Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918

Légion d'honneur [2]
Croix de guerre 1914-1918
une palme(Une citation à l'ordre du Corps d'armée)
une étoile d'argent(Une citation à l'ordre de la division)


Il reçoit la Légion d'honneur , la Croix de guerre 1914-1918   une palme, une étoile d'argent.

  • Le port de la fourragère aux couleurs du ruban de Croix de Guerre 1914-1918

Historique des garnisons, combats et batailles du 298e RI modifier

Première Guerre mondiale modifier

Affectations :

Composition : un état major comprenant deux sections de mitrailleuses et deux bataillons (cinquième et sixième) à 4 compagnies chacun. Un troisième bataillon (4e) sera créé plus tard.

1914 modifier

 
portrait des fusillés et photo du monument

Le , à la suite d'un conseil de guerre spécial tenu la veille, furent fusillés pour l'exemple à Vingré dans l'Aisne 1 caporal et 5 soldats du 298e pour abandon de poste face à l'ennemi. Ceux qui furent ensuite appelés les « martyrs de Vingré » furent réhabilités par la Cour de cassation le . Un monument sur le lieu de leur exécution et le nom de voies publiques dans différentes communes françaises rappellent leur mémoire.

1915 modifier

1916 modifier

Le régiment est engagé dans la bataille de Verdun, et plus particulièrement dans le secteur du Fort de Vaux.

Du 3 au , il participe aux premières contre-attaques pour dégager le fort [3].

La 21e compagnie reprend le Fort de Vaux le [4]. La 21e compagnie, chargée du nettoyage du fort, s'est entraînée sur le fort de Dugny[5]. Le Fort de Vaux a été incendié par les Allemands l'après midi du au moment de son évacuation. La 21e compagnie quitte en automobiles Haudainville à 19 h pour le tunnel de Tavannes, puis se porte vers le fort. Le à 1 h du matin, une patrouille rend compte que le fort a été abandonné par les Allemands. À 3 h du matin, la compagnie occupe le fort, qu'elle quittera le .

1917 modifier

1918 modifier

Entre-deux-guerres modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

Le fort de Chapoly accueille le régiment pendant la Drôle de guerre.

De 1945 à nos jours modifier

Traditions et uniformes modifier

Insigne modifier

Devise modifier

Personnages célèbres ayant servi au 298e RI modifier

 
Les six fusillés de Vingré
  • Les « martyrs de Vingré » — le caporal Paul Henry Floch, les soldats Jean Blanchard, Francisque Durantet, Pierre Gay, Claude Pettelet et Jean Quinault — connus pour avoir été fusillés pour l'exemple le à Vingré dans l'Aisne et réhabilités par la Cour de cassation le [6].
  • Jean Giraudoux, mobilisé comme sergent au 298e en 1914, il est nommé ensuite sous-lieutenant. Il est blessé le 16 septembre sur l'Aisne (au nord-est de Vingré), lors de la contre-offensive qui a suivi la victoire de la Marne.
  • Léon Lenouvel, sous-lieutenant au 298e RI de 1914 à 1916

Sources et bibliographie modifier

Notes et références modifier

  1. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  2. Il convient de rappeler que la tradition d'attribuer la Légion D'Honneur au drapeau d'un régiment ayant accompli l'exploit de prendre un drapeau ennemi remonte au Second Empire, lors de la Campagne d'Italie contre l'Autriche et plus précisément à la bataille de Magenta (1859). Après que Napoléon III décora le 2e Zouaves, 76e Régiment d'infanterie et le 1erBataillon de Chasseurs à pied. 7 drapeaux de régiments arborent la croix de Chevalier de la Légion d'Honneur, le RICM, le 43e RIC et le 24e RIC, décoré lui, au titre de la tradition de 1859, ainsi que deux autres régiments d'infanterie (137e RI et le 298e RI) (Durant la guerre de 1914 à 1918, l'armée Française conquit treize drapeaux sur l'armée Allemande, dont douze Prussiens, et n'en perdit que trois).
  3. [1] Journal de Marche et des Opérations du 298eRI - Mémoire des Hommes
  4. [2]Journal de Marche et des Opérations du 298eRI - Mémoire des Hommes
  5. [3]
  6. Source Anovi

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier