1re brigade de dragons portés

unité de l'Armée de terre (1939)

La 1re brigade de dragons portées de réserve générale (1re brigade DP de RG) est une unité de l'Armée de terre qui a existé de septembre à .

1re brigade de dragons portés
Image illustrative de l’article 1re brigade de dragons portés
Uniforme du 14e régiment de dragons portés en 1940.

Création
Dissolution
Branche Armée de terre
Type Brigade de dragons portés de réserve générale
Rôle Cavalerie
Composée de 14e et 15e RDP
Guerres Seconde Guerre mondiale

Historique modifier

Elle est créée à la mobilisation, le , mise sur pied à Angers. Elles sont constituées avec deux régiments de dragons portés (RDP) formés de réservistes mobilisés, le 14e et le 15e RDP, chacun à deux bataillons à quatre escadrons (un escadron motocycliste, deux escadrons portés sur camionnettes et un escadron de mitrailleuses et d'engins)[1],[2].

La 1re brigade est, à partir de fin septembre, envoyée dans la région Paris, officiellement pour faire face à une attaque de parachutistes allemands sur la capitale mais surtout pour maintenir l'ordre en cas de troubles dans Paris ou sa ceinture ouvrière. Elle est renforcée par les XXIe bataillons (bataillons d'instruction) du 5e et du 117e RI[1].

Les brigades de dragons portés sont rattachées au corps de cavalerie, la 1re brigade de DP étant subordonnée « pour emploi » à la 1re division légère mécanique[1].

En , la 1re brigade DP de RG est dissoute, pour former les divisions légères de cavalerie[1],[3],[2].

Composition modifier

  • 14e régiment de dragons portés, mis sur pied à Angers,
  • 15e régiment de dragons portés, mis sur pied à Lyon.

Références modifier

  1. a b c et d Capitaine Bonal, Les brigades de dragons portés, Armée de terre, (lire en ligne)
  2. a et b François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », (ISBN 2-915239-67-3), p. 62-63
  3. « Histoire des Divisions Légères Mécaniques », sur tanaka-world.net, (consulté le )