Şenal Sarıhan
Cet article est une ébauche concernant une femme politique turque.
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| Şenal Sarıhan | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Députée d'Ankara | |
| En fonction depuis le (8 ans, 10 mois et 13 jours) |
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| Élection | 7 juin 2015 |
| Réélection | 1er novembre 2015 |
| Législature | 25e et 26e |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Sivrihisar (Turquie) |
| Nationalité | Turque |
| Parti politique | CHP |
| Diplômé de | Université Mersin |
| Profession | Enseignante Avocate |
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Şenal Sarıhan, née le à Sivrihisar (Turquie), est une avocate, féministe, militante des droits de l'homme et femme politique turque. Membre du CHP, elle est députée depuis 2015.
Biographie modifier
Professeur de métier, elle est active au sein de l'Association turque des enseignants, rejoignant son comité exécutif en 1967 et rédigeant des articles pro-syndicats pour son journal. Elle est condamnée à vingt-deux ans de prison pour ces écrits en 1971 mais est finalement libérée à la suite d'un changement de gouvernement en 1974. Après sa libération, elle commence à étudier le droit et obtient son diplôme d'avocate en 1976. Elle se spécialise dans les affaires relatives aux droits de l'homme, en défendant des militants et des intellectuels. En 1980, elle est de nouveau emprisonnée pendant 35 jours pour avoir adhéré à des thèses antigouvernementales dans un article de presse[1].
En 1986, elle fonde la Contemporary Lawyers Association, et en devient la présidente. Dix ans plus tard, elle créé Contemporary Women's Association to protest for women's rights. En 1997, elle reçoit le prix Robert F. Kennedy des droits de l'homme[1]. En 1998, elle demande la démission du ministre Işılay Saygın, qui avait défendu la pratique du test de virginité dans une interview[2].
Elle est une opposante active de plusieurs initiatives du gouvernement du Premier ministre Recep Tayyip Erdoğan, estimant qu'elles vont à l'encontre des droits des femmes[3]. En 2004, elle s'oppose ainsi à une loi anti-adultère, estimant qu'elle serait principalement utilisée contre les femmes. En 2007, elle exprime des craintes quant au retour de la charia (un projet finalement abandonné)[4],[5]. L'année suivante, elle organise un rassemblement d'environ 40 000 personnes pour protester contre la levée de l'interdiction des voiles islamiques à l'université[6].
Source de la traduction modifier
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Şenal Sarıhan » (voir la liste des auteurs).
Notes et références modifier
- (en) « Senal Sarihan »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights (consulté le )
- (en) Stephen Kinzer, « Turks Clash Over Defense of Virginity Tests », The New York Times, (consulté le )
- (en) « Turkey still weighing anti-adultery law », MSNBC, (consulté le )
- (en) Emma Ross-Thomas, « Turkish women gain voice in fight to stay secular », Reuters, (consulté le )
- (en) « Turkey signals U-turn on adultery », BBC News, (consulté le )
- (en) « Head scarf: 40 000 Turks protest », South Africa Times, (consulté le )
- (en) « Şenal SARIHAN » (consulté le )
