L’Étoile de l'Inde (de son nom officiel Star of India) a été, jusqu'à la découverte du Black Star of Queensland[note 1],[2], le plus gros saphir étoilé du monde avec ses 563,35 carats soit 112,67 g. Découvert au Sri Lanka, il est conservé au Musée américain d'histoire naturelle de New York. Il a la caractéristique inhabituelle d’avoir une étoile sur ses deux faces. Presque dépourvu d'impuretés, il a une couleur bleu gris et laiteuse, due à la présence de rutile qui est également responsable de la formation d'une étoile visible, phénomène appelé astérisme.

Star of India
Description de cette image, également commentée ci-après
L'Étoile de l’Inde
Caractéristiques
Type de pierre Saphir
Poids 563,35 carats
Couleur bleu gris et laiteux
Découverte
Provenance Sri Lanka
Possession
Propriétaire actuel Musée américain d'histoire naturelle (donné en 1900)
Valeur estimée entre 380 000 $ et 410 000 $[1] (1965)

Histoire modifier

En 1900, un riche financier, le banquier John Pierpont Morgan, a fait don de l'étoile de l'Inde au Musée américain d'histoire naturelle à Central Park West à Manhattan. Le , la fameuse pierre de la taille d’une balle de golf est volée, ainsi que plusieurs autres joyaux. Les voleurs passent en pleine nuit, par une fenêtre des toilettes, qu’ils avaient ouverte de l’intérieur pendant les heures d’ouverture. Le saphir est la seule gemme de la collection à être protégée par une alarme mais la batterie était morte. Dans les deux jours, le cambrioleur notoire Jack Murphy a été arrêté avec deux complices. Il a été condamné à une peine de trois ans de prison. Quelques mois plus tard, l'étoile de l'Inde a été récupérée dans un casier dans une gare routière à Miami avec une grande partie du butin[1].

Autres saphirs célèbres modifier

Notes et références modifier

  1. Le Black Star of Queensland est, en 2010, avec 733 carats, le plus gros saphir étoilé connu.
  1. a et b (en) Milt Sosin, « Star of India Found in Miami Bus Depot », The Miami News,‎ , p. 1;8 (lire en ligne)
  2. (en) Victoria Kim, « For some, a sapphire has not been their best friend », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne)