Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie

Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie
(cs) Pravoslavná církev v Českých zemích a na Slovensku
(sk) Pravoslávna cirkev v českých krajinách a na Slovensku
Image illustrative de l’article Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie
Cathédrale Saints-Cyrille-et-Méthode
de Prague
Reconnaissance en 1951 par l'Église de Russie, en 1998 par le patriarcat œcuménique de Constantinople
Primat actuel Rostislav (Gont)
Siège Prague ou Prešov
Territoire primaire Terres tchèques, Slovaquie
Rite byzantin
Langue(s) liturgique(s) Slavon
Calendrier grégorien / julien révisé
Population estimée Terres tchèques : 23053 (2001), Slovaquie : 50363 (2001)

L'Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie (en tchèque : Pravoslavná církev v Českých zemích a na Slovensku ; en slovaque : Pravoslávna cirkev v českých krajinách a na Slovensku) est une juridiction autocéphale de l'Église orthodoxe. L'actuel primat de l'Église est Rostislav, archevêque de Prešov, depuis le . Il porte le titre de Métropolite des Terres tchèques et de Slovaquie.

L'église Saint-Rastislav de Bratislava.

Histoire modifier

En 863, le territoire de la Grande-Moravie a vu le premier établissement d'un évêché orthodoxe slave par les saints Cyrille et Méthode, un siècle avant la création de l'Église orthodoxe de Russie[1].

Le , Matej Pavlik, ancien prêtre catholique romain, est consacré évêque de Moravie et de Silésie à Belgrade par le patriarche Dimitri, primat de l'Église orthodoxe serbe. Il prend le nom monastique de Gorazd qui fut celui d'un des disciples et successeur de Méthode, l'évangilisateur de la Moravie. Il a été canonisé saint Gorazd de Prague.

En 1923, le patriarche de Constantinople accorde l'autonomie à l'Église de Tchécoslovaquie et nomme Mgr Sabbazd métropolite. La majorité des fidèles continue à suivre Mgr Gorazd.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Église subit une très forte répression et de nombreuses victimes dont Mgr Gorazd.

En 1951, l'Église orthodoxe russe lui accorde l'autocéphalie. Ce statut ne lui sera reconnu par Constantinople qu'en 1998.

L'élection de Mgr Rostislav (Gont) comme nouveau primat en [2] est contestée par Mgr Siméon d'Olomouc-Brno ainsi que par l'ancien primat Mgr Christophe de Prague, entrainant une situation de schisme entre la partie slovaque qui reconnait Mgr Rostislav (Gont) et celle tchèque qui fait appel au Patriarcat de Constantinople pour arbitrer le différend.

Organisation modifier

La division de la Tchécoslovaquie en deux nouveaux États indépendants à partir du a conduit à des modifications structurelles de l'Église. Elle possède deux organismes administratifs : le Conseil métropolitain de la République tchèque dont le siège est à Prague (président : l'archevêque de Prague et de Tchéquie) et le Conseil métropolitain de la Slovaquie dont le siège est à Prešov (président : l'archevêque de Prešov et de Slovaquie). Un Saint Synode unique est toutefois maintenu dont le président porte le titre de Métropolite de Tchéquie et de Slovaquie. Il ne peut être que l'archevêche de Prague ou l'archevêque de Prešov et de Slovaquie.

Église orthodoxe des Terres tchèques

78 paroisses

Église orthodoxe de Slovaquie

171 paroisses

Voir aussi modifier

Primats de l'Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie modifier

Fondateur :

Metropolites des Terres tchèques et de Slovaquie

Notes et références modifier

  1. Jaroslava Gissübelová, « L'Eglise orthodoxe tchèque a son premier prêtre rom », sur Radio Prague International, (consulté le )
  2. « Élection du Primat de l’Église orthodoxe des Terres tchèques et de Slovaquie », sur Patriarcat de Moscou. Département des relations ecclésiastiques extérieures. (consulté le ).

Liens externes modifier