Église catholique orthodoxe de France

Église catholique orthodoxe en France
Église Catholique Orthodoxe de France
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
ECOFVoir et modifier les données sur Wikidata
Zone d'activité
Type
Pays
Langue
Organisation
Fondateur
Jean de Saint-Denis (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

L'Église catholique orthodoxe de France (ECOF), également appelée Église orthodoxe de France, est un groupe religieux[1] pratiquant l'orthodoxie de rite occidental.

Histoire modifier

Création modifier

L'ECOF est fondée en septembre 1927[2].

Dans l'Église orthodoxe russe modifier

De 1936 à 1953, l'ECOF fait partie de l'Église orthodoxe russe (ÉOR)[3].

Rupture avec l'ÉOR, entrée dans l'ÉORHF modifier

En 1957, l'ECOF entre dans l'Église orthodoxe russe hors frontières (ÉORHF)[3].

"En définitive, la Liturgie [célébrée selon le rite des Gaules] étudiée constitue une œuvre orthodoxe traditionnelle" conclut le rapport de la commission liturgique de l'Église russe hors frontière présidée en 1961 par l'archevêque Jean Maximovitch de San Francisco[4].

En 1966, il y a rupture entre l'ECOF et l'ÉORHF[3] ; selon l'ECOF, cette rupture s'est faite « pour des raisons de principe et d'incompatibilité idéologique » et ce « afin de préserver la vocation occidentale et française [de l'ECOF] »[5].

Entrée dans le Patriarcat de Roumanie et sortie modifier

En 1967, l'Église catholique orthodoxe de France fête le quarantième anniversaire de sa création, en [2].

En 1970 meurt Eugraph Kovalevsky (en) (aussi appelé Jean de Saint-Denis), premier hiérarque de l'Église orthodoxe de France depuis 1966.

En 1972, l'ECOF rejoint le Patriarcat de Roumanie[3]. En 1974, le Patriarcat de Roumanie fait de l'ECOF un de ses diocèses[6]. Le Patriarcat de Roumanie consacrera un évêque pour l'ECOF : Gilles Bertrand-Hardy, sous le nom de Germain de Saint-Denis[3].

En 1993, l'Église de Roumanie retire sa reconnaissance canonique à l'ECOF[7]. Le Patriarcat rompt donc la communion avec l'ECOF[3] et l'évêque Germain est réduit à l'état laïc "par le Saint-Synode de l'Église de Roumanie". Une partie des fidèles quittent à cause de cela l'ECOF et la plupart de ces derniers rejoignent le Patriarcat de Roumanie[8]. En 1999, l'ECOF compte environ 4 000 fidèles[7].

Situation actuelle modifier

Le , le prêtre Jean-Louis Guillaud, désigné candidat à l'épiscopat par un vote des fidèles, est sacré évêque de l'ECOF sous le nom de Benoît par l'ex-évêque Germain de Saint-Denis et l'évêque Cassien (Moukhine) de Marseille (anciennement dans l'Église orthodoxe russe en exil)[9]. Le même jour est formé le Synode de l’Église catholique orthodoxe de France[9].

L'ECOF a aujourd'hui une trentaine de paroisses (auto-déclarées)[10]

Notes et références modifier

  1. Vernette Jean, Dictionnaire des groupes religieux aujourd'hui : religions, églises, sectes, nouveaux mouvements religieux, mouvements spiritualistes, Presses universitaires de France, 2001, ©1995 (ISBN 2-13-052026-X, OCLC 56322322, lire en ligne), p. 22, 27, 34, 67-68, 165, 229
  2. a et b Jean d'Yvoire, « L'Église catholique orthodoxe de France fête le 40e anniversaire de sa création », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. a b c d e et f Anne-Laure Zwilling et Collectif, Les minorités religieuses en France, Bayard Culture, , 1152 p. (ISBN 978-2-227-49706-1, lire en ligne), « VII. Religion et société »
  4. « Commission 1961 – Eglise Catholique Orthodoxe de France » (consulté le )
  5. « À propos de l'Église catholique orthodoxe de France », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  6. « Protocole 1974 – Eglise Catholique Orthodoxe de France » (consulté le )
  7. a et b « Orthodoxie », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  8. « L'Orthodoxie en France », Études, no 399,‎ (lire en ligne)
  9. a et b « Situation canonique », sur Eglise Catholique Orthodoxe de France (consulté le )
  10. « En France », sur eglise-orthodoxe-de-france.fr via Internet Archive (consulté le ).

Annexes modifier

Bibliographie complémentaire modifier

Liens externes modifier