Juda Hanassi

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Rabbi Juda le Prince (hébreu רבי יהודה הנשיא Rabbi Yehouda hannassi) plus connu sous les surnoms de Rabbi[1] (hébreu רבי « Maître ») et Rabbenou Haqadosh[2] (hébreu רבנו הקדוש « notre saint maître »), est un Tanna (docteur de la Mishna) de la cinquième génération (135 - circa 220 EC).

Juda Hanassi
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
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Père
Enfants
Gamaliel III
Simeon ben Judah ha-Nasi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Maîtres
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

« On raconte que Rav, l’élève de Rabbi Yéhouda Hanassi, n’a jamais prononcé ne serait-ce qu’une seule parole futile durant toute sa vie[3] »

Nassi (président du Sanhédrin) de la lignée de Hillel l'Ancien, il est à l'origine de la compilation de la Mishna, clôturant ainsi l'ère des Tannaïm aux alentours de 200 EC.

Éléments biographiques

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Juda Hanassi naît, selon un midrash souvent répété, le jour même où Rabbi Akiva meurt en martyr[4]. Le Talmud y voit le résultat de la Providence, Dieu ayant donné au peuple juif un nouveau dirigeant d'envergure, au moment où celui de plusieurs générations disparaît[5].

Né en 135 dans la province romaine nouvellement établie de Syrie-Palestine de Siméon ben Gamaliel II. Selon le Talmud, il appartenait à la lignée davidique.

Il aurait passé sa jeunesse dans la ville d'Ousha en Basse Galilée. Son père lui a probablement donné la même éducation que celle qu'il avait reçue, y compris l'asprentissage du Koinè (grec) ce qui lui permet de devenir l'intermédiaire des juifs auprès des autorités romaines.

Préférant le grec comme langue du pays à l'araméen juif de Judée et de Galilée, seule la langue hébraïque était parlée chez lui, Juda se consacra à l'étude de la loi orale et écrite. Il a étudié auprès de certains des étudiants les plus éminents de rabbi Akiva.

En tant qu'élève et en discutant avec d'autres hommes éminents rassemblés autour de son père, il a jeté une base solide d'érudition pour l'œuvre de sa vie : l'édition de la Mishna.

Selon une tradition rapportée par le Talmud, rabbi Juda décède à Tsippori et est enterré à Beït-Shéarim. Une autre tradition attestée au Moyen Âge place sa tombe à Tsippori[6].

Notes et références

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  1. Voir, par exemple, Pirke Avot 2:1
  2. T.B. Chabbat 118b ; Beitza 22b ; Sanhédrin 98b.
  3. Rambam - Hilkhot Dé'ot (Traits de caractère) Editions Torah-Box
  4. Bereshit Rabba 58 ; Kohelet Rabba 1:10
  5. T.B. Kiddoushin 72b.
  6. (he) Nahman Avigad, « The « Tomb of Jacob's Daughters » near Sepphoris », Eretz-Israel, Israel Exploration Society, vol. 1,‎

  Cet article contient des extraits de l'article « JUDAH I » par Solomon Schechter & Wilhelm Bacher de la Jewish Encyclopedia de 1901–1906 dont le contenu se trouve dans le domaine public.

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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