Women on Waves

association néerlandaise pro-choix
Women on Waves
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Domaines d'activité
Siège
Organisation
Fondatrice
Site web

Women on Waves (WOW) (en français : Femmes sur les vagues) est une association néerlandaise pro-choix créée en 1999 par le docteur Rebecca Gomperts[1], avec pour objectif d'apporter des services de santé autour de la procréation, en particulier des services d'avortement non chirurgicaux, aux femmes originaires de pays possédant des lois restrictives de l'avortement[2]. WOW donne aussi des conseils sur la contraception[3]. Parmi les membres, se trouvent des avocats, des médecins, des artistes, des écrivains[4] afin d'informer les femmes et les hommes sur les moyens évitant de recourir à un avortement, notamment par l'utilisation du mifépristone (RU 486)[2],[5].

Rebecca Gomperts, fondatrice de Women on Waves, en 2017

Voyages modifier

À sa création, l'association offre ses services sur un bateau à pavillon autrichien qui contient une clinique mobile spécialement construite. Quand WOW visite un pays, les femmes sont embarquées sur le bateau, qui va dans les eaux internationales, où les lois autrichiennes (permettant un avortement jusqu'à trois mois après conception) sont effectives à bord[6]. La clinique mobile est une création de l'artiste et sculpteur néerlandais Atelier Van Lieshout et fonctionne autant comme une clinique médicale que comme une installation artistique[4].

Women on Waves a réalisé des voyages en Irlande (2001), Pologne (2003), au Portugal (2004), en Espagne (2008), et au Maroc (2012)[7]. Le , l'entrée du bateau est interdite au Maroc par le gouvernement[8],[9].

Internet modifier

À la suite des difficultés d’embarquement dans certains pays, l'association change de stratégie. Les femmes désirant avorter entrent en relation par Internet avec un médecin de l'association qui leur fait envoyer des médicaments abortifs et leur fournit toutes les explications nécessaires au bon déroulement de l'opération[10].

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

  1. Site officiel WOW
  2. a et b Claire Levenson, « Une organisation néerlandaise propose des avortements par correspondance pour les pays où l'IVG est illégale », sur Slate,
  3. (en) Alyssa Best, « Abortion Rights along the Irish-English Border and the Liminality of Women’s Experiences », Dialectical Anthropology, vol. 29, nos 3-4,‎ , p. 423–437 (ISSN 0304-4092 et 1573-0786, DOI 10.1007/s10624-005-3863-x, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) « Twelve miles: Boundaries of the new art/activism », Signs: Journal of Women in Culture and Society, vol. 34, no 1,‎ (ISSN 0097-9740 et 1545-6943, DOI 10.1086/588446, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Floating clinic spreads word on abortion pill | The Star », thestar.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) Sarah Ruiz-Grossman, « This Boat Sails Women Into International Waters To Give Abortions », huffpost.com,‎ (lire en ligne).
  7. « Un bateau pour l’IVG au large du Maroc », sur Libération.fr,
  8. « Le Maroc empêche l'accostage d'un "navire de l'avortement" », sur Le Monde,
  9. Émeline Le Naour, « Une clinique flottante pratiquera des IVG au Maroc », sur Le Figaro.fr,
  10. (en) Emily Bazelon, « The Dawn of the Post-Clinic Abortion », The New York Times Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes modifier