Walter Chiles Whitaker

Walter Chiles Whitaker
Naissance
Shelbyville, État du Kentucky
Décès (à 63 ans)
Lyndon, État du Kentucky
Origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Allégeance États-Unis d'Amérique
Union
Grade Major général
Conflits Guerre américano-mexicaine
Guerre de Sécession

Walter Chiles Whitaker ( à Shelbyville, État de Kentucky et décédé le à Lyndon, État du Kentucky) fut un Major général de l'Union[1] de l'armée de l'Union durant la Guerre de Sécession, juriste et politicien.

Il est enterré à Shelbyville[2].

Avant la guerre modifier

Walter Chiles Whitaker est diplômé de l'université de Bethany en Virginie[2]. Il participe à la guerre américano-mexicaine et est nommé second lieutenant dans le 3rd Kentucky Infantry le [1]. Il quitte le service actif le .

Après le conflit, il reprend ses études de droit et est admis au barreau. Il devient alors avocat dans le comté de Shelby au Kentucky. Il défend notamment la cause abolitionniste. En 1855, alors qu'il défend Jeffery Blankenship[3] contre une accusation d'assistance à la fuite de cinq esclaves, il lui permet se s'enfuir du tribunal. À l'écart dans une pièce, alors qu'il parle des charges retenues, son client lui demande où il peut trouver de l'eau, il ouvre une fenêtre et lance : « Au Michigan ! »[4].

Il est élu à la chambre des représentants du Kentucky en 1861 et s'oppose farouchement à l'invasion des forces confédérées de l'État, militant pour la levée de troupes avec la présentation d'une résolution pour le rattachement du Kentucky à l'Union[2],[5].

Guerre de Sécession modifier

Au début du conflit, Walter Chiles Whitaker est nommé colonel du 6th Kentucky Infantry le . Le lieutenant-colonel Van Vleck du 78th Illinois Infantry dira de lui : « il semble être un homme au talent remarquable et un soldat particulièrement intéressé[6]. » Il participe à la bataille de Shiloh, au siège de Corinth et à la bataille de Stone's River mais pas la bataille de Perryville[7]. Il est blessé lors de cette dernière bataille par un éclat d'obus à son coude gauche[8].

Il est nommé brigadier général des volontaires le . Il commande alors le IV corps à la bataille de Chickamauga où il participe à la défense de Snodgrass hill avec le général George Henry Thomas[5]. Il est alors blessé au côté droit de son abdomen[8]. Il est blessé à la bataille de Lookout Mountain. Il participe à la campagne d'Atlanta et la bataille de Nashville. Lors de la bataille de Resaca, l'explosion d'un éclat d'obus près de sa tête cause la surdité totale de son oreille gauche[8].

Il est breveté major général des volontaires pour bravoure et services méritants lors de la campagne d'Atlanta le [1]. Il quitte le service actif des volontaires le .

Après la guerre modifier

Après le conflit, Walter Chiles Whitaker retourne au Kentucky où il dirige une grande ferme et reprend ses activités d'avocat. Il gagne une réputation d'avocat remarquable dans des affaires criminelles[2]. À la fin de sa vie, il fait un séjour dans une institution psychiatrique[7].

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. a b et c (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, (lire en ligne)
  2. a b c et d Walter Chiles Whitaker, page consacrée au général sur findagrave.com (consulté le 5 octobre 2014)
  3. Carroll County Times du 23 juin 1855
  4. (en) Stan Billingsley, The Widows of Highland Avenue: a Historical Novel, Xlibris Corporation,
  5. a et b (en) Terry L. Jones, Historical Dictionary of the Civil War, vol. 1, Scarecrow Press, , 1751 p.
  6. (en) Steve Raymond, In the Very Thickest of the Fight: The Civil War Service of the 78th Illinois Volunteer Infantry Regiment, Rowman & Littlefield, , 392 p.
  7. a et b (en) Ezra J. Warner, Generals in Blue: Lives of the Union Commanders, LSU Press, , 712 p.
  8. a b et c (en) Jack D. Welsh, Medical Histories of Union Generals, Kent State University Press, , 422 p.