Vladimir Zotov

écrivain et journaliste russe
Vladimir Zotov
Biographie
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Famille
Maison Zotov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Rafail Zotov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Rafail Zotov (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Genres artistiques
Roman, récit (en), feuilleton (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Vladimir Zotov
Signature

Vladimir Rafaïlovitch Zotov (Влади́мир Рафаи́лович Зо́тов), né le à Saint-Pétersbourg où il est mort le , est un écrivain et journaliste russe.

Biographie modifier

Vladimir Zotov est le fils du dramaturge et critique de théâtre Rafaïl Mikhaïlovitch Zotov (1791-1875).

Il étudie au lycée de Tsarskoïe Selo, jusqu'en 1841. Il est fonctionnaire jusqu'en 1861, après quoi il se consacre à la littérature, en tant que poète, dramaturge, romancier, critique littéraire, feuilletonniste et rédacteur de différentes revues. Il publie en étant lycéen des vers dans la revue Le Phare et à L'Abeille du nord et une brochure de poésies en 1841 intitulée Deux colonnes. Son premier drame en vers Sviatoslav est monté sur la scène impériale en 1842. En tout, Zotov publie 41 pièces de théâtre en vers ou en prose, dont 27 sont jouées sur la scène russe, et dont les plus connues sont La Vie de Molière (1843), La Fille de Charles le Téméraire (1843), Le Fils des steppes (1844), Les Novgorodiens (1844), La Peste à Milan (1844) et Racine (1851).

Avec le comte Sollogoub, Zotov écrit le livret de La Bataille de Koulikovo de Rubinstein. En 1856, le prologue dramatique de son Trente août 1856 reçoit un prix pour le centenaire du théâtre russe.

Zotov est également l'auteur de nombreux romans et nouvelles, publiés dans Répertoire (1842 et 1843) La Gazette littéraire, Les Annales de la Patrie (La Voltigeuse en 1849, La Vieille Maison en 1850 et 1851, La Doctoresse en 1865), etc. En 1843, il écrit pour La Chronique théâtrale et en 1847 La Gazette littéraire, et à partir de 1850 jusqu'en 1856 il prend part à l'édition du Panthéon. Il travaille en même temps pour Les Annales de la Patrie, Les Nouvelles de Saint-Pétersbourg et à la rédaction d'Andreï Kraïevsky où il publie des articles sur l'histoire de la littérature et sur le journalisme (1855-1857).

Dans Les Annales de la Patrie de Startchevski, Zotov publie nombres d'articles de critique et d'articles sur la politique, ainsi que Les Lettres de l'étranger (1857). À partir de 1858, il édite et participe à la rédaction du journal L'Illustration et après 1862 au journal La Feuille illustrée. Il fusionne ces deux journaux en 1863 pour en faire La Gazette illustrée. Il écrit aussi pour La Semaine illustrée, Le Messager illustré et L'Aurore boréale pour lequel il tient seul la rubrique de la littérature russe et d'autres. Il devient en 1873 secrétaire de rédaction de La Voix.

Plus tard, Vladimir Zotov est collaborateur permanent du Messager historique et de L'Observateur. D'une culture encyclopédique, Zotov travaille pour des éditions lexicographiques. En 1861-1864, il est le bras droit du rédacteur-en-chef du Dictionnaire encyclopédique, et produit presque seul le tome III du Dictionnaire de bureau[1]. Il écrit aussi nombre d'articles et toute la lettre L pour le Dictionnaire de Bérézine, jusqu'au mot Lithuanie (Литва).

Son Histoire de a littérature mondiale (1876-1882) fait autorité à l'époque. Les Mémoires de Zotov publiées dans Le Messager historique (1890, n° 1 à 6) sont intitulées Saint-Pétersbourg dans les années 1840. L'essai de Choubinski sur l'œuvre littéraire de Zotov des années 1850 est publié dans cette même revue (n° 11). Il a notamment adapté La Fille du roi René, pour la création de l'opéra de Tchaïkovski, Iolanta.

Il meurt le 6 février 1896 et il est enterré au cimetière de l'Assomption de Saint-Pétersbourg[2].

Quelques publications modifier

Références modifier

Bibliographie modifier

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