En poésie, un vers léonin est un vers dont la césure rime avec la dernière syllabe.

Détail d'une peinture à l'eau d'Augustus Hare (en) montrant un vers léonin sur la tombe de Bède le Vénérable: HAC SUNT IN FOSSA BEDAE VENERABILIS OSSA («Ici gisent dans cette fosse les os du Vénérable Bède»)

Le dictionnaire Littré, le formule comme étant un vers « vers latin dont les deux césures riment ensemble »[1].

Au Moyen Âge, les vers léonins étaient une recherche et une élégance très appréciées[2]. Le moine de Fleury-sur-Loire, Raoul Tortaire, a composé en vers léonins les Miracles de saint Benoît[2]. C'était aussi un moyen mnémotechnique pour se rappeler les sentences, les règles des couvents, les aphorismes médicaux tels que les préceptes de l'école de Salerne[2] :

Ut sis nocte levis, sit tibi coena brevis.

Notes et références

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  1. « Littré - léonin.2 - définition, citations, étymologie », sur www.littre.org (consulté le )
  2. a b et c « Vers léonin. », sur www.cosmovisions.com (consulté le )