Verreries Carpentier-Mancel

La verrerie de Carpentier-Mancel à Saint-Martin-au-Laërt dans le département du Pas-de-Calais est autorisée par décret royal le pour une verrerie à bouteilles composée d'un four à 8 creusets au profit de Charles Carpentier-Mancel[1]

Verreries Carpentier-Mancel
Verrerie de Saint-Martin-au-Laërt
Verrerie d'Arques
Présentation
Destination initiale
Fabrication de produits verriers
Construction
1823
Propriétaire
Localisation
Pays
Commune

Une ordonnance, du , autorisera Carpentier-Mancel à établir un second four de verrerie à bouteilles à Arques qui deviendra Arc International.

Contexte modifier

Un peu d'Histoire modifier

Autorisée par décret royal le se fonde à Saint-Martin-au-Laërt une verrerie à bouteilles composée d'un four à 8 creusets au profit de Charles Carpentier-Mancel[1]

Saint-Omer avec son réseau fluvial pour la logistique et ses forêts pour l'énergie permettent l'installation de verreries comme à Saint-Martin-au-Laërt en 1823 puis à Arques en 1825.

De son côté en 1825, Alexandre des Lyons de Noircarme (né le 2/5/1786 à Saint-Omer; décès 13/6/1864 Saint-Omer) fonde, à Arques, la Verrerie des sept écluses sur le canal de Neufossé près de l'ascenseur à bateaux des Fontinettes[2]. Hyppolite des Lyons de Noircame, lui dépose un brevet d'invention « le 31 août 1825 pour des procédés de fabrication de cristaux nuancés imitant l'agate, différents marbres et pierres veinées », brevet pour dix ans[3]

Par acte du , M. des Lyons vend « cette usine de second ordre » à M. Carpentier-Mancel, maître verrier, déjà installé à Saint-Martin-au-Laërt et également juge au tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer[4]

Finalement les deux verreries furent mises en la possession de la société Chartier-Carpentier-Mancel et Vve Dupouy. Chartier était le frère de Prosper Chartier. Les deux verreries qui n'en faisaient plus qu'une furent exploitées par cette société sous la direction de Carpentier-Mancel[5]

Une ordonnance, du , autorise Carpentier-Mancel à établir un second four de verrerie à bouteilles à Arques[6],[7]

Le , la verrerie d'Arcques est reprise par Messieurs Allard et Ladey. Elle est endommagée par un incendie en qui provoque l'effondrement des toits. Reconstruite, la verrerie est reprise, le , par la société Ladey et Bléchet.

En 1864, Alexandre des Lyons de Noircarme décède ; la verrerie est alors reprise. Le , la société Ladey et Bléchet devient la société Blechet et Collette puis, le , Bléchet et compagnie. En , la verrerie cesse son activité. Elle la reprend en 1893 à la suite de la création de la SA Verrerie et Cristallerie d'Arcques, le .

Cette verrerie est désormais devenue Arc International.

Notes et références modifier

  1. a et b Annales de l'industrie nationale et étrangère, ou Mercure, vol. 12, (lire en ligne)
  2. « Fiche IA62000828 de l'inventaire général du patrimoine culturel », sur culture.gouv.fr, (consulté le ).
  3. Description des machines et procédés spécifiés dans les brevets d'invention, de perfectionnement et d'importation dont la durée est expirée, et dans ceux dont la déchéance a été prononcée, vol. 30, t. Numéros 2806 à 2930, France. Office national de la propriété industrielle, (lire en ligne)
  4. F. Guyot, Le Pas-de-Calais au dix-neuvième siècle, (lire en ligne)
  5. Alexandre Saint-Léger, Revue du Nord, vol. 20 à 21, Université de Lille, (lire en ligne)
  6. Société du Recueil Sirey,, Collection complète des lois, décrets d'intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc, vol. 35, (lire en ligne), Ord qui autorise le Carpentier Manuel à établir un four dans verrerie située à Arques Pas de Calais O 2 sect no 87 14 Ord qui autorisent l acceptation de divers.
  7. Bulletin des lois de la République Française,, vol. 8, (lire en ligne)