Veronika Janelsiņa

peintre lettone

Veronika Janelsiņa née le à Voblast de Minsk sous Empire russe – morte le à Los Angeles aux États-Unis est une peintre lettonne. Elle était l'épouse de l'écrivain Anšlavs Eglītis, dont elle a illustré presque tous les livres. Elle-même s'est tournée vers l'écriture à partir des années 1980, elle est l'auteur de quelques romans[1].

Veronika Janelsiņa
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Biographie modifier

Janelsiņa nait dans le village de Barbarovo dans l'actuelle Biélorussie. Sa famille rentre en Lettonie avant qu'elle commence sa scolarité. Veronika va à l'école primaire de la bourgade de Strenči (en letton Strenču miests), puis au gymnase national de Cēsis. En 1930, elle est admise à l'Académie des beaux-arts de Lettonie dont elle est diplômée le . Son travail de fin d'études s'intitule « Uz svētkiem » (« À la fête »). Entre-temps, elle suit les cours de peinture à l'atelier de Ģederts Eliass. Elle est également membre de l'association d'artistes de Mūkusala. Janelsiņa travaille au Musée national d'histoire de Lettonie (Latvijas Nacionālais vēstures muzejs) et complète sa formation au musée du Louvre[2].

En 1944, devant la menace d'occupation soviétique, elle part pour l' Allemagne avec son mari. En 1950, ils émigrent aux États-Unis où ils s'installent d'abord à Salem, puis en 1952, à Pacific Palisades en Californie. Janelsiņa y travaille dans une entreprise de couture avant de se faire un nom comme portraitiste et ainsi gagner sa vie. Elle se fait aussi connaitre comme illustratrice et devient membre de l'association des lettons d'Amérique[2]. Au fil du temps, elle se tourne vers l'art abstrait. Après la mort de son mari Anšlavs Eglītis en 1993, elle vit recluse[3].

L'artiste avait 71 ans au moment de la parution de son premier roman. Elle écrivit en 1976 une pièce de théâtre, montée l'année suivante à Pasadena comme l’œuvre de son mari, Anšlavs Eglītis. Elle dédia à son mari l'un de ses derniers livres intitulé En se souvenant (en letton Atceroties)[4].

Bibliographie modifier

  • 1976 - Kas dārzā, kas dārzā, pièce de théâtre
  • 1981 - Kaķi', ja tu būtu cilvēks (Chat, si tu étais un homme), roman; Éditions: Grāmatu Draugs, Brooklyn
  • 1982 - Divas jakas un taksido, roman
  • 1984 - Nozagtais eņģelis (Ange volé), roman
  • 1985 - Lukrēcija Buti, pièce de théâtre
  • 1988 - Ar un bez rožainiem stikliem (Avec et sans lunettes roses), roman
  • 1991 - Es, zilais putns (Moi, l'oiseau bleu), recueil de nouvelles; Éditions: Amber Printers & Publishers, Toronto
  • 1995 - Cilvēks un es (L'humain et moi), recueil d'essais; Éditions: Jāņa Zītara grāmatnīca, Los Angeles
  • 1995 - Two plays (Deux jeux) - pièce de théâtre; Editions: Astra
  • 1996 - Divkauja paradīzē (Duel au paradis), roman
  • 1996 - Pašsaruna (Conversation avec soi même), mémoires
  • 2000 - Atceroties (En se souvenant), dédié à Anšlavs Eglītis; Editions: Zinātne, Riga
  • 2001 - Vēstule

Références modifier

  1. (lv) « Veronika Janelsiņa », sur nekropole.info (consulté le )
  2. a et b (lv) « Gleznotāja un rakstniece Veronika Janelsiņa. », sur Latvijas Nacionālais arhīvs (consulté le )
  3. (lv) « Mirusi rakstniece un gleznotāja Veronika Janelsiņa », sur diena.lv, (consulté le )
  4. (lv) Rolfs Ekmanis. Jaunā Gaita nr. 226, « Veronika Janelsiņa 1910.20.V-2001.29.V. », sur zagarins.net, (consulté le )

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