Valve Anti-Cheat

système anti-triche
Valve Anti-Cheat
Description de l'image Valve Anti-Cheat logo.jpg.

Informations
Développé par Valve CorporationVoir et modifier les données sur Wikidata
Première version Voir et modifier les données sur Wikidata
Système d'exploitation Microsoft Windows, macOS et LinuxVoir et modifier les données sur Wikidata
Type Système anti-triche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Licence Licence propriétaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web help.steampowered.com/faqs/view/571A-97DA-70E9-FF74Voir et modifier les données sur Wikidata

Valve Anti-Cheat, abrégé VAC, est un système automatique anti-triche créé par la société Valve.

Historique modifier

En 2001, Even Balance Inc., développeur du logiciel anti-triche PunkBuster conçu pour les mods de Counter-Strike et Half-Life a arrêté son support des jeux, ne recevant pas d'aide de Valve. L'entreprise leur avait refusé plusieurs offres commerciales pour intégrer le logiciel à leur production[1],[2].

En 2001, Valve a donc décidé de mettre en place une solution à long terme contre la triche[3]. Valve Anti-Cheat (VAC) est sorti en même temps que la version commerciale de Counter-Strike en 2002. À ce moment, le système se contentait de bannir les joueurs pour 24 heures[4]. La durée de bannissement a progressivement augmenté, atteignant des sanctions allant de 1 à 5 ans jusqu'à la sortie de VAC2 en 2005, où ils sont devenus permanents. VAC2 a été annoncé en [5].

En juillet 2010, plusieurs joueurs ayant réussi à utiliser une fuite de Valve pour augmenter leurs chances de trouver une arme rare de Team Fortress 2 appelée Gold Key ont été bannis par ACC[6]. Le même mois, environ 12 000 propriétaires de Call of Duty : Modern Warfare 2 ont été bannis lorsque Steam a mis à jour un fichier DLL sur le disque après qu'il ait été chargé en mémoire par le jeu, provoquant une détection faussement positive. Ces interdictions ont été levées et les personnes concernées ont reçu un exemplaire gratuit de Left 4 Dead 2 ou un exemplaire supplémentaire à offrir[7],[8],[9].

En février 2014, des rumeurs ont circulé selon lesquelles le système suivait les sites web visités par les utilisateurs en accédant à leur cache DNS. Gabe Newell a répondu via Reddit, expliquant que le but du test était d'agir comme une contre-mesure secondaire pour détecter les tricheries au niveau du noyau, et qu'il a affecté moins de 0,1% des clients testés, ce qui a entraîné 570 bannissements.

À partir de mai 2016, le système a commencé à bloquer les comptes enregistrés avec le même numéro de téléphone. En outre, le numéro de téléphone utilisé sur un compte au moment où il a été bloqué ne pourra pas être réenregistré sur d'autres comptes pendant trois mois.

Le système a été critiqué pour n'avoir pas détecté LMAOBOX, une triche populaire pour Team Fortress 2, jusqu'en mai 2016, ce qui a entraîné une vague d'interdictions[10],[11],[12].

En février 2017, Valve a annoncé son intention de mettre en œuvre une approche d'apprentissage automatique pour la détection des tricheries dans Counter-Strike: Global Offensive, et qu'il existait déjà une première version du système qui marque automatiquement les joueurs pour une détection manuelle par les joueurs via Overwatch[13],[14].

Fonctionnement modifier

Valve communique peu autour de son système pour éviter de donner des informations aux joueurs voulant le contourner[15].

Selon le chef ingénieur de Steam John Cook, pour éviter que le système ne soit compromis, il est « constamment mis à jour et envoyé par petites portions qui sont envoyées aux serveurs selon les besoins, ainsi les hackers ne peuvent avoir accès qu'à de petites portions de ce qui tourne à un instant. S'ils peuvent accéder et travailler sur des petits morceaux, il ne peuvent pas tout compromette »[16].

Notes et références modifier

  1. (en) KoshVorlon, « Punkbuster to stop HL/CS development », sur DSLReports, DSLReports,
  2. (en) Steve Gibson, « Punkbuster Retires From HL », sur Shacknews, Gamerhub,
  3. (en) « Eric Smith, Valve, HLDS mailing list, October 2001 », sur Blue's News
  4. (en) « Online cheaters face games ban », BBC News, BBC,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Steam - New Counter-Strike: Source Map Coming Soon », sur steampowered.com, Valve Corporation, (version du sur Internet Archive)
  6. (en) « Goldengate: The Engineer Update Scandal », sur www.toptiertactics.com (consulté le )
  7. (en) « Valve Anti-Cheat software goes a bit GlaDOS? », sur www.rockpapershotgun.com (consulté le )
  8. (en) « Valve offers free game after 12,000 false Steam bans », sur www.gamesindustry.biz (consulté le )
  9. (en) « Valve apologizes for banning over 12,000 legit Modern Warfare 2 players », sur www.engadget.com (consulté le )
  10. (en) « Valve Finally Cracks Down On One Of The Biggest Team Fortress 2 Cheats », sur www.kotaku.com.au (consulté le )
  11. « Comment fonctionne l'anti-cheat de Valve? », sur stmstat.com (consulté le )
  12. (en) « After Years of Abuse, Valve Takes Down Popular 'Team Fortress 2' Cheat », sur www.vice.com (consulté le )
  13. (en) « Valve wants to take a 'machine learning' approach to Counter-Strike anti-cheat », sur www.pcgamer.com (consulté le )
  14. (en) « Valve Is Using AI to Detect Counter-Strike Cheats », sur www.pcmag.com (consulté le )
  15. (en) Gabe Newell, « Valve, VAC, and trust », Reddit
  16. (en) David Kushner, « Steamed: Valve Software Battles Video-game Cheaters », sur IEEE Spectrum, Institute of Electrical and Electronics Engineers,