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Eugénie Servières (d · h · j · )

Biographie

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Séjour italien

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En 1809, les Servières déménagent en Italie, où Joseph vient d'obtenir — très certainement à l'instigation de Lethière — un poste de secrétaire auprès de Lucien Bonaparte, qui vit à Rome depuis 1804 à la suite de sa brouille avec son frère Napoléon, causée par son refus d'une union dynastique avec la reine d'Étrurie et son remariage avec Alexandrine de Bleschamp. Grand collectionneur d'art, le prince Lucien achète à Eugénie Servières son tableau exposé au Salon de 1808, Agar dans le désert. Devenue dame de compagnie de l'épouse de Lucien, l'artiste réalise les portraits de membres de l'entourage du couple princier : Anna Jouberthon, la fille du premier mariage d'Alexandrine, est représentée en buste ; le père Maurizio da Brescia, précepteur des enfants, est « reconnaissable à son fameux nez et à son habit monacale ». En mai 1810, elle travaillait à un double portrait d'Alexandrine et d'Anna, qui devait être apporté à Charlotte Bonaparte, fille de Lucien et de sa première épouse, alors à Paris.

[tentative d'émigration vers les États-Unis et capture par les Anglais]


  • "Eugénie Servières se rendit en Italie avec son mari Joseph, qui fit partie de la maison de Lucien à partir au moins de 1809"[1]



  • Wicar, Lethière, Charles de Châtillon ((1777-1844 - secrétaire et artiste de Lucien Bonaparte)


  • Portrait en buste d'Anna Jouberthon, 1809 ou 1810[3]
  • Portrait du père Maurizio da Brescia [Maurizio Malvestiti da Brescia, précepteur des enfants de Lucien Bonaparte, Stendhal s'en inspire librement pour le personnage de l'abbé Blanès dans La Chartreuse de Parme], 1809 ou 1810, représenté dans son habit religieux (non localisé) ; en 1842, se trouvait dans le salon du château de Musignano, aux côtés du portrait du docteur de France peint par Ingres ; en 1855, n'est plus cité dans l'inventaire des tableaux de la princesse de Canino[4]
    • "Nous connaissons au moins un autre portrait du père Maurice, peinture conservée à Brescia (Couvent de Saint-Joseph). Le tableau est assez proche du dessin de Wicar [...], même si la représentation du modèle de face empêche d'en saisir le profil aquilin. (...) C'est peut-être ce portrait du Père Maurice qui était conservé à Senigallia (Edelein-Badie, 1997, p. 302 no 333 ou p. 272, no 249). Selon Alexandrine cette oeuvre avait été exécuté par Madame Servières ; le modèle était "reconnaissable à son fameux nez et à son habit monacal" (Fleuriot de Langle, , 1939, p. 302)"[5]
    • Fleuriot de Langle, Alexandrine, 1939, p. 302
  • Portrait d'Alexandrine de Bleschamp et de sa fille Anna Jouberthon, auquel Eugénie Servières travaille en mai 1810 ; André Campi (1765-1819), secrétaire, conseiller et fondé de pouvoir de Lucien Bonaparte, devait l'apporter à Paris à « Lolotte » (Charlotte Bonaparte, fille aînée de Lucien Bonaparte et Christine Boyer)[6]
    • (moi : peut-être que la date de renvoi de Lolotte en Italie empêche l'expédition du tableau de Paris, date à vérifier)

Style troubadour

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Oeuvres

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Salon de 1806 (Mlle Lethiers (Eugénie) - élève de son père - aux Quatre-Nations)
  • Portrait d'une dame à son piano (no 358)
    • identifié par Oppenheimer (Women in Paris, 1996 (p. 264-266, 310) et Four Davids, 1997) au portrait de Mme Arnault du château de Versailles
    • "Marie-Sophie de Bonneuil, deuxième épouse d'Antoine-Vincent Arnault, était la soeur de Laure, l'épouse de Michel Regnault de Saint-Jean d'Angély et ancienne camarade d'Alexandrine de Bleschamp au couvent des Dames augustines, dit « de la Reine », avenue de Saint-Cloud à Versailles [...]. Il est probable que Marie-Sophie ait fait ses études dans le même couvent. Les mémoires inédits de Lucien [Bonaparte] révèlent en effet que Monsieur et Madame Arnault se trouvaient à Méreville quand Lucien et Alexandrine firent connaissance. [...] Le présent portrait, anciennement considéré comme de la main de Jean-Baptiste Regnault a été nouvellement attribué, sur des bases stylistiques, à Eugénie Servières (Oppenheimer 1996) [...] Cette attribution est acceptée par Yveline Cantarel-Besson, Claire Constans et Bruno Foucart. L'oeuvre fut présentée au Salon de 1806, mais put avoir été peinte une année auparavant."[7]
      • Constans, 1995, no 4179, p. 741 (comme Regnault)
        • Claire Constans, Musée national du château de Versailles. Les peintures, vol. 2, Paris, 1995
      • Cantarel-Besson, Constans, Foucart, 2001, p. 263, fig. 321 (comme Eugénie Servières)
        • Yveline Cantarel-Besson, Claire Constans et Bruno Foucart, Napoléon. Images et histoire. Peintures du château de Versailles (1789-1815), Paris, 2001
Salon de 1808 (Mme Sérvières (née le Thiers) - palais des Beaux-Arts)
  • Agar dans le désert - Ce tableau appartient à l’auteur. (no 552) — acquis par Lucien Bonaparte entre 1808 et 1810
    • Elle implore le ciel pour son fils prêt à périr.
  • Portrait d’une dame et de son enfant (no 553)
Salon de 1812 (Servières (Mme) - palais des Arts)
  • Sujet tiré du roman de Mathilde, par Mme Cottin (no 845)
  • Etude d’après un mendiant de Rome (no 846)
    • Le fond représente la porte d’entrée de la Villa Médicis.
  • Portrait d’une jeune personne (no 847)
Salon de 1814 (Servières (Mme) - au palais des Beaux-Arts)
  • Lancelot du Lac et Genièvre visitant les tombeaux d’Yseult et de Tristan. Sujet tiré du poëme de la Table Ronde, par M. Creusé de Lesser (no 838)
    • "L’ermite à la garde duquel sont confiés les restes de ces deux amants, vient d’introduire leurs amis dans l’antique chapelle où ils reposent. / Ciel ! de Tristan le chien fidèle est entré, / Expiroit là près d'un marbre expiré ! / ........................................................ / Prenant racine au tombeau de Tristan, / Un lierre ami gravissoit la muraille, / Et s'inclinoit par le plus doux élan / sur le tombeau d'Yseult de Cornouaille."
Salon de 1817 (Servières (Mme) - au Palais des Beaux-Arts)
  • Louis XIII et Mlle de La Fayette (no 694)
    • Mademoiselle de La Fayette se promenant avec le Roi dans la forêt de Saint-Germain, rencontra une vieille femme qui lui demanda l’aumône, en lui disant que sa fille venait de rester veuve avec deux enfans, et qu’ils étaient tous dans la plus grande misère. Mademoiselle de La Fayette lui donna quelques pièces de monnaie, et lui promit d’aller bientôt porter d’autres secours à sa fille et à ses enfans. Le lendemain, le roi se rend à la chaumière de ces pauvres gens, où il ne trouve que la fille de la vieille femme avec ses deux enfans ; il ne se fait pas connaître, et remet à cette jeune veuve une somme d’argent de la part de mademoiselle de La Fayette. Celle-ci arrive un instant après ; et, en entrant dans la cabane, suivie de la paysanne qui avait été retirer de la voiture un paquet d’effets, elle aperçoit Louis XIII assis sur une mauvaise escabelle, berçant le plus jeune des enfans et laissant jouer l’autre entre ses jambes. Elle est prête à exprimer sa surprise et son admiration ; mais le Roi lui fait signe de ne pas le nommer, et semble vouloir s’excuser d’avoir contribué avec elle au soulagement de cette pauvre famille.
    • Acquis par le duc de Berwick, conservé dans sa descendance
  • Marguerite d’Ecosse et Alain Chartier (no 694)
    • Marguerite d’Ecosse, dauphine de France, prisait beaucoup les ouvrages d’Alain Chartier, poète célèbre du 14e siècle, secrétaire des finances sous Charles VII, et l’un des hommes les plus laids de son temps. Le trouvant un jour endormi dans une des salles du Louvre, la dauphine s’approcha doucement et lui donna un baiser, ne voulant pas, dit-elle, perdre cette occasion de rendre hommage à une bouche d’où il était sorti de si belles choses.
    • Acquis en 1818 par la Société des amis des arts et gagné lors du tirage de janvier 1819 par M. Duchesne[9].
Salon de 1819 (Servières (Mme) - au Palais des Beaux-Arts)
  • Blanche de Castille, mère de Saint-Louis et régente de France, délivrant les prisonniers enfermés dans les cachots du chapitre de Chastenay, près Paris - M. I. (ministre de l'Intérieur) (no 1030)
    • Une foule de serfs des officiers du chapitre de Chastenay avaient été plongés dans les prisons de ce chapitre pour n’avoir pas payé la taille attachée à leur condition. La Régente, touchée de compassion, aux plaintes qu’elle en reçut, fit prier les officiers du chapitre de les faire sortir de prison sur sa caution ; mais elle éprouva un refus et apprit bientôt qu’une quantité de ces malheureux allaient périr, soit par la faim, soit par toutes les incommodités qu’ils souffraient dans un lieu à peine capable de les contenir. Blanche, indignée, se transporte aux prisons du chapitre, dont elle ordonne qu’on enfonce les portes, et de son sceptre y donne le premier coup. Ce coup fut si bien secondé qu’en un instant la porte tomba, par terre. On vit alors une multitude d’hommes, de femmes et d’enfans, avec des visages mourans, pâles et défigurés, lesquels, se jetant à ses pieds, la supplièrent de les prendre sous sa protection etc. etc. (His. des Reines et Régentes de France, tom. I)
  • Marguerite d’Ecosse et Alain Chartier (no 1031)
    • Marguerite d’Ecosse, dauphine de France, prisait beaucoup les ouvrages d’Alain Chartier, poète célèbre du 14e siècle, secrétaire des finances sous Charles VII, et l’un des hommes les plus laids de son tems. Le trouvant un jour endormi dans une des salles du Louvre qui précédaient le cabinet du Roi, la dauphine s’approcha doucement et lui donna un baiser, ne voulant pas, dit-elle, perdre cette occasion de rendre hommage à une bouche d’où il était sorti de si belles choses.
    • Le même tableau qu'au Salon de 1817, vendu à la S.A.D.A, ou une réplique ?
Salon de 1822 (Servières (Mme) - au palais de l’Institut)
  • Inès de Castro et ses enfans se jettent aux pieds du roi don Alphonse pour obtenir la grâce de don Pèdre (no 1190)
    • “Je suis coupable, dit cette mère malheureuse, d’avoir aimé votre fils ; je dois périr, mais ménagez votre sang, ne privez pas ces enfans de leur père ; en vous privez pas d'un fils digne de vous. Je mourrai trop heureuse, et en bénissant votre clémence si avant de m'envoyer au supplice, vous daignez pardonner à don Pèdre, à mon époux, l'honneur de votre maison et l'espoir de la patrie."
  • Valentine de Milan (Ce tableau appartient à Mme la duchesse de Berry.) (no 1191)
    • Après l’assassinat du duc d’Orléans, sa veuve inconsolable fit transporter dans son oratoire, l’armure, l’écharpe et l’épée de ce prince, et s’enferma, résolue de mourir en arrosant de ses larmes ces tristes restes de son époux. Elle résistait depuis trois jours à tous les efforts qu’on avait tentés pour l’arracher de ce lieu de douleur, lorsqu’on imagina d’y introduire l’aîné de ses enfans, le comte d’Angoulême. Ce moyen réussit ; la présence du jeune prince rapelle à l'infortunée Valentine, qu'elle n'a pas tout perdu, et vaincue par les instances de cet aimable enfant, elle se laissa entraîner en jetant un dernier regard sur les seuls objets qui lui restent de l'époux qu'elle a tant aimé.
  • Marie Stuart (no 1192)
    • Elle est sur le vaisseau qui la transporte en Ecosse, après la mort de François II ; elle aperçoit encore les côtes de France, et leur adresse ces mots si touchans, sujet de sa romance commençant par ces mots : “Adieu tant doux pays de France, etc.”
  • Maleck-Adhel attendant Mathilde au rendez-vous qu’elle lui a donné dans le tombeau de Josselin de Montmorency (no 1193)
  • Portrait de M. S... (no 1194) — Portrait de Joseph Servières
Salon de Douai de 1823 (Servieres (Mme) - rue du colombier n°11, faubourg St-Germain à Paris)
  • Marie Stuart (no 459)
    • Elle est sur le vaisseau qui la transporte en Ecosse, après la mort de François II ; elle aperçoit encore les côtes de France, et leur adresse ces mots si touchans [sic], sujet de sa romance commençant par ces mots : Adieu, tant doux pays de France.
Salon de 1824 (Servières (Mme) - au palais de l’Institut)
  • Scène du 4e acte de l’Othello de Shakespeare (no 1569)
    • Desdemona, agitée de noirs pressentiments, avant de congédier sa suivante Emilia, s'est assise auprès d'un balcon, et chante, en s'accompagnant sur son luth, la romance du Saule. Un violent orage éclate en ce moment sur Venise, et accroît encore la mélancolie de cette infortunée, qui, dans peu d'instants, sera immolée à la fureur jalouse de son époux.
  • Un portrait de femme (no 1570)
Salon de Lille de 1825 (Servière (Mme) - au palais de l’institut, Paris)
  • Lancelot du lac et Genièvre, visitant les tombeaux d'Yseult et de Tristan (Sujet tiré du poème de la table ronde) (no 624)
    • L'ermite, à la garde duquel sont confiés les restes de ces deux amans, vient d’introduire leurs amis dans l'antique chapelle ou ils reposent. / "Ciel ! de Tristan le chien fidèle entré, / Expirait là, près d'un maître expiré ! / .... Prenant racine au tombeau de Tristan, / Un lierre aussi gravissait la muraille, / Et s'inclinait par le plus doux élan / Son tombeau d'Yseult de Cornouaille."
  • Mathilde (Sujet tiré du roman de Mme Cottin) (no 625)
    • Après la mort de Malek-Adhel, Mathilde se retira dans un couvent du mont Carmel, où étaient déposés les restes de son époux, et y prit le voile. Un jour, d’une terrasse du monastère, elle apperçut dans la vaste mer un vaisseau qui partait pour l’Europe, emportant ses parents, ses amis : elle restait seule dans l’Orient, sans famille, sans liens. Le coeur de la vierge s'oppressa, et il s'en échappa un regret ; mais ses yeux s'élevèrent vers le ciel, retombèrent sur les cendres de son époux, et ce regret fut le dernier.
Salon de Douai de 1825 (Servière (Mme) - au palais de l’institut, Paris)
  • Lancelot du lac et Geniève [sic, pour Guenièvre], visitant les tombeaux d’Yseult et de Tristan. (sujet tiré du poème de la table ronde) (no 504)
    • L’hermite, à la garde duquel sont confiés les restes de ces deux amans, vient d’introduire leurs amis dans l’antique chapelle où ils reposent. / Ciel ! de Tristan le chien fidèle entré,$Expirait là, près d'un maître expiré ! / / Prenant racine au tombeau de Tristan, / Un lierre aussi gravissait la muraille, / Et s'inclinait par le plus doux élan / Sur le tombeau d'Yseult de Cornouaille.
    • [inscription manuscrite dans l'exemplaire consulté : Médaille de bronze] (note base Salons)
Salon de 1833 (Servières (Mme) - au palais des Beaux-Arts)
  • Portrait de Mlle Caroline Paillet (no 2186)
  • Portrait de Mme Le T... (no 2187)

Notes pêle-mêle (à trier)

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  • Giuseppe Primoli, Une nièce de l'Empereur : Charlotte Bonaparte fille de Lucien, Napoléon. Revue des Etudes Napoléoniennes", marzo-aprile 1925, p. 97-132. [Correspondance de "Lolotte" avec ses Parens. Mars-Mai 1810) Gallica (voir si mention du portrait d'Alexandrine et Anna)


  • dame de compagnie de l'épouse de Lucien Bonaparte
  • "Hagar in the Desert. Madame Servieres is Sister to the celebrated La Thiere, and the Figure in this Picture is her Portrait" - vente du prince de Canino, 1816 : Getty Provenance Index
  • Malek Adel, Salon de 1812; version datée 1822 et Salon 1822, France, collect. part. p. 1461 (Vivant Denon, directeur des musées sous le Consulat et l'Empire - correspondance, 1802-1815 · Volume 2)
  • 3e tableau sur Mathilde de Cottin : "Après la mort de Malek-Adhel, Mathilde se retira dans un couvent du mont Carmel, où étaient déposés les restes de son époux, et y prit le voile. Un jour, d’une terrasse du monastère, elle apperçut dans la vaste mer un vaisseau qui partait pour l’Europe, emportant ses parents, ses amis : elle restait seule dans l’Orient, sans famille, sans liens. Le coeur de la vierge s'oppressa, et il s'en échappa un regret ; mais ses yeux s'élevèrent vers le ciel, retombèrent sur les cendres de son époux, et ce regret fut le dernier." (Peut-être le tableau Prayer for sailors passé en vente dans les années 1990 ?)


portraits d'elle et son mari par Wicar, musée Napoléon de Rome
  • Joseph Servière, 1810, MN 7668 43
  • Joseph Servière, 1799-1800, MN 6674 5 bis
  • Joseph Servière, 1810, MN 7668 31
  • Eugénie-Marguente-Honorée Charen MN 7668 32 - détails
    • "La peintre amateur Eugénie-Marguente-Honorée Charen Lethière, élève de Guillaume Guillon-Lethière (ami de Wicar et directeur de la Villa Médicis entre 1807 et 1816), est née à Paris en 1786. Elle épousa Joseph Servière en 1806, Corte dei conti , avec qui il eut un fils en 1817 (nous en avons un portrait dans l'album, inv. MN 7668/31). La famille faisait partie de l'entourage de Luciano a Canino, à partir de 1809. La Servière, peintre de portraits, de genres, de paysages, d'histoire, exposé au Salon entre 1808 et 1817. G. Gorgone (voir bibliographie) il se souvient d'un portrait de Le père Maurizio; à l'époque, il était situé dans une salle du château de Musignano à côté de l'un des Ingres du Dr Defrance. Le peintre a ensuite peint, en 1810, un portrait d'Alexandrine avec Anna, qui a été apporté de Campi à Paris par Lolotte. Selon Beaucamp (voir bibliographie), les portraits du couple Serviére étaient dus à l'amitié entre Wicar et Guillon-Lethière, puisque la femme avait pratiquement été adoptée par lui." (avec bio)
  • Luciano Bonaparte con i familiari a bordo della fregata inglese "Le Président" (11 dicembre 1810)


Bio


  • [
bio
oeuvres
  • Olivier Bonfait « Images pour le Grand Tour : motifs pittoresques ou représentations ? Le peuple romain au temps des Lumières », dans Emilie Beck-Saeillo et Jean-Noël Bret (éd.), Le grand Tour et l’Académie de France à Rome , Paris, 2018, p. 213-233, 2018 en ligne : p. 227 : vue romaine présentée au Salon de 1812 après son séjour en Italie
  • Malek Adhel, Salon 1812, no 845, acheté par l'impératrice pour 2000 francs ici, p. 404
expo
critique


Portrait Caroline Paillet, Salon 1833
Portrait de Mme Lethière


ico potentielle

Bibliographie

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  • Maria Teresa Caracciolo (dir.) et Isabelle Mayer-Michalon, Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010 (catalogue d'exposition), Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2)
  • (en) Esther Bell (dir.) et Olivier Meslay (dir.), Guillaume Lethière (catalogue d'exposition, Clark Art Institute, 15 juin-14 octobre 2024), Clark Art Institute, (ISBN 978-1-935998-60-0 et 978-0-300-27578-0).
  • Magali Briat-Philippe, « Rosalie Caron, peintre de l'histoire de Mathilde d'Angleterre et de Malek-Adhel », Revue des musées de France. Revue du Louvre, no 5,‎ , p. 46-54 (ISSN 1962-4271, lire en ligne [PDF])

Notes et références

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  1. Marcello Simonetta, « [Eugénie Servières, Portrait de Madame Antoine-Vincent Arnault] », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), p. 148-149 (no 50), ici p. 149.
  2. Giulia Gorgone, « La galerie de famille de Lucien Bonaparte. Nouveaux éléments pour une reconstitution », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), p. 211-219, ici p. 214-215.
  3. Giulia Gorgone, « La galerie de famille de Lucien Bonaparte. Nouveaux éléments pour une reconstitution », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), p. 211-219, ici p. 214, 211 fig. 1 (page de la transcription de l'inventaire de Lucien Bonaparte) : le tableau est mentionné à l'avant-dernière ligne : « [Buste d'Anna] par Mme Servière - cab. d'étude ».
  4. Giulia Gorgone, « La galerie de famille de Lucien Bonaparte. Nouveaux éléments pour une reconstitution », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), p. 211-219, ici p. 215.
  5. Marcello Simonetta, « [Jean-Baptiste Wicar, Portrait du père Maurizio da Brescia, précepteur des enfants de Lucien Bonaparte] », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), no 94, p. 209.
  6. Marcello Simonetta, « [Eugénie Servières, Portrait de Madame Antoine-Vincent Arnault] », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), no 50, p. 148-149, ici p. 149.
  7. Marcello Simonetta, « [Eugénie Servières, Portrait de Madame Antoine-Vincent Arnault] », dans Maria Teresa Caracciolo (dir.), Lucien Bonaparte : un homme libre, 1775-1840 : exposition, Ajaccio, Palais Fesch-Musée des Beaux-arts, 26 juin-27 septembre 2010, Milan / Ajaccio, Silvana ed. / Palais Fesch-Musée des beaux-arts, (ISBN 978-2-913043-28-2), no 50, p. 148-149.
  8. Paul Marmottan, « Achat de tableaux par le gouvernement (24 avril 1815) », Nouvelles archives de l'art français, 3e série, tome V, 1889 - Revue de l'art français ancien et moderne, 6e année, p. 60-61 [lire en ligne].
  9. « Société des amis des arts - Liste des numéros sortis au tirage du 10 janvier 1819 », Le Moniteur universel, no 14,‎ , p. 56 (4), no 483-61 (lire en ligne).