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Luc Lapraye est un artiste français né en Bourgogne le 5 mai 1955. Il vit et travaille à Paris. Il est représenté par la Galerie Laure Roynette à Paris et The Ekaf Gallery à New York.

Bibliographie

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Après une carrière dans le monde industriel, l'artiste met ses compétences d'ingénieur au service de l'art. Il suit les cours de l'École du Louvre. À la suite d'un article sur sa démarche, il est repéré par la Galerie Gabrielle Maubrie qui lui offre sa première exposition personnelle "Loi Carrez"[1], où l'artiste vend ses toiles au mètre carré.

Se différents projets relèvent d'une stratégie overdoing de productions effrénées et d'une rigueur constante, dans la lignée de l'art minimal et l'art conceptuel. Le critique d'art et expert honoraire près de la Cour d'appel de Paris Ghislain Mollet-Viéville, certifie que l'oeuvre globale de l'artiste Luc Lapraye intitulée "TheSquareMeter" s'inscrit dans la continuité de l'art minimal et conceptuel. Luc Lapraye travaille en étroite collaboration avec la critique d'art et commissaire d'exposition indépendante Marion Zilio[2], qui écrit la plupart de ses textes et le représente lors d'interviews.

Le 22 juin 2007, Luc Lapraye dépose auprès de l'Institut National de la Propriété Industrielle à Paris, la marque française LAKLAKAL[3].

L'oeuvre

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L'artiste invente des scenarii fictifs et met en situation ses projets avec des vues d'exposition factices, rendant flou la distinction entre le vrai et le faux. Il ouvre, à l'instar de Maurizio Cattelan, sa propre galerie The Ekaf Gallery (l'anagramme de fake galerie), située au n° 5 de la cinquième avenue à New York. L'imposture, le fake et l'art appropriation constituent les fondements de sa démarche, comme autant d'enjeux caractérisant le mouvement de globalisation de l'art et son emballement programmé. Luc Lapraye met face au problème de l'évaluation et de l'importance disproportionnée prise par la grille marchande au détriment des autres valeurs[4], au travers de mises en scène qui miment et minent la loi de l'offre et de la demande[5]. Les toiles de sa série TheSquareMeter, traduites en argent à la valeur fluctuante, deviennent une monnaie d'échange[6] qui se trouve au centre d'un commerce virtuel entre les hommes. En prenant en charge un dispositif prenant en charge les difficultés logistiques, de stockage, d'accrograche et de prêt à consommer, Luc Lapraye entend décorréler l'aspect artistique de celui commercial. Située entre deux irrésolus, sa démarche fictionnalise un point de bascule, par lequel l'art se déprend de lui-même et devient l'instrument d'un emballement hystérique qui le pousse aux limites.

Liens externes

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Références

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