my name's yassine ait benjeddi ,that's so mi ravan yassine


' la satire'



Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement. On attribue généralement la paternité de ce genre littéraire (satura, c'est-à-dire « pot-pourri ») au poète archaïque latin Lucilius IIe siècle av. J.-C.

Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement. On attribue généralement la paternité de ce genre littéraire (satura, c'est-à-dire « pot-pourri ») au poète archaïque latin Lucilius IIe siècle av. J.-C.

Une satire est une œuvre dont l'objectif est une critique moqueuse de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer ou prévenir un changement. On attribue généralement la paternité de ce genre littéraire (satura, c'est-à-dire « pot-pourri ») au poète archaïque latin Lucilius IIe siècle av. J.-C. Selon le petit Robert, le sens moderne et courant est : « Écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelqu’un, en s’en moquant ».

La satire peut employer divers procédés :

la diminution réduit la taille de quelque chose en vue de la faire paraître ridicule l'exagération est une technique commune de satire où l’on prend une situation réelle et on l'exagère à un point tel qu'elle devient ridicule. La caricature se rattache à cette technique. la juxtaposition compare des choses d'importance inégales, ce qui met l’ensemble au niveau de moindre importance. la parodie imite les techniques et le style d’une personne, d’un lieu ou d’une chose en vue de la ridiculiser.

Origine [modifier]

On a longuement discuté de l’origine de la satire. La critique humaniste de la Renaissance, durant près d'un siècle et demi, crut que la satire était originaire du drame satyrique grec, alors qu'il n'en est rien. Cette théorie est ancienne : elle remonte au moins au grammairien Diomède, dans la liste qu'il dresse des origines de la satire (satira autem dicta siue a Satyris, quod similiter in hoc carmine ridiculae res pudendaeque dicuntur, quae uelut a Satyris proferuntur et fiunt[1]). Quintilien (X, 1, 9) prétend que : « satura tota nostra est » ; il revendique ainsi la satire comme une création latine dont la définition proprement dite est un « pot-pourri », autrement dit un genre qui se caractérise par sa souplesse : sujet, ton, rythme, longueur. Cependant, en latin, la satire se reconnaît au moins à son mètre : l'hexamètre dactylique.


Origine grecque ? [modifier]

Si un tel schéma de filiation est trop simple, il reste que de nombreux textes grecs possèdent déjà l’essentiel des caractéristiques de la satire latine. On peut notamment lire le Margitès attribué à Homère, parodie de l’épopée, ou bien le portrait de Socrate dans « les Nuées » d’Aristophane (v.218-234), qui n’a rien à envier aux portraits satiriques de l’époque républicaine.

Cependant, on attribue la paternité de la satire au poète grec Archiloque de Paros. Ce fils d'esclave affranchi, très pauvre était très fier de ses origines. On raconte que cette fierté fut la cause de son premier poème. En effet, il était le promis d'une jeune fille du nom de Néoboulé, dont le père annula le mariage à quelques jours de la fête, ayant trouvé un meilleur parti pour sa fille. Archiloque fut tellement outragé qu'il écrivit la première satire dans un nouveau mètre poétique : l'iambe. On raconte que le père de Néoboulé ainsi que sa fille se pendirent après avoir entendu ce poème très virulent. La légende veut aussi que les personnes visées par Archiloque contractaient des maladies de peau.


Un genre littéraire latin [modifier]

La satire est typique de la littérature latine, même si les écrivains n’en ont pas l’exclusivité : elle a connu à Rome un fort développement, y compris institutionnel (cf. les vers satiriques prononcés par les légionnaires à destination de leur général : Suétone, Vie de César, 49.51.52 par exemple).

Sous le terme satire au sens strict, on ne retrouve (dans la littérature conservée) que les « Sermones » d’Horace, et les « Satires » de Lucilius, Perse et Juvénal. Si l'on étend le sens à l'inspiration satirique, on peut y faire entrer certains « Carmina » de Catulle, certaines « Épigrammes » de Martial. Le genre est très malléable, ce qui a permis son évolution vers notre conception, plus étroite. Selon le petit Robert, le sens moderne et courant est : « Écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelqu’un, en s’en moquant ».

La satire peut employer divers procédés :

la diminution réduit la taille de quelque chose en vue de la faire paraître ridicule l'exagération est une technique commune de satire où l’on prend une situation réelle et on l'exagère à un point tel qu'elle devient ridicule. La caricature se rattache à cette technique. la juxtaposition compare des choses d'importance inégales, ce qui met l’ensemble au niveau de moindre importance. la parodie imite les techniques et le style d’une personne, d’un lieu ou d’une chose en vue de la ridiculiser.

Origine [modifier]

On a longuement discuté de l’origine de la satire. La critique humaniste de la Renaissance, durant près d'un siècle et demi, crut que la satire était originaire du drame satyrique grec, alors qu'il n'en est rien. Cette théorie est ancienne : elle remonte au moins au grammairien Diomède, dans la liste qu'il dresse des origines de la satire (satira autem dicta siue a Satyris, quod similiter in hoc carmine ridiculae res pudendaeque dicuntur, quae uelut a Satyris proferuntur et fiunt[1]). Quintilien (X, 1, 9) prétend que : « satura tota nostra est » ; il revendique ainsi la satire comme une création latine dont la définition proprement dite est un « pot-pourri », autrement dit un genre qui se caractérise par sa souplesse : sujet, ton, rythme, longueur. Cependant, en latin, la satire se reconnaît au moins à son mètre : l'hexamètre dactylique.


Origine grecque ? [modifier]

Si un tel schéma de filiation est trop simple, il reste que de nombreux textes grecs possèdent déjà l’essentiel des caractéristiques de la satire latine. On peut notamment lire le Margitès attribué à Homère, parodie de l’épopée, ou bien le portrait de Socrate dans « les Nuées » d’Aristophane (v.218-234), qui n’a rien à envier aux portraits satiriques de l’époque républicaine.

Cependant, on attribue la paternité de la satire au poète grec Archiloque de Paros. Ce fils d'esclave affranchi, très pauvre était très fier de ses origines. On raconte que cette fierté fut la cause de son premier poème. En effet, il était le promis d'une jeune fille du nom de Néoboulé, dont le père annula le mariage à quelques jours de la fête, ayant trouvé un meilleur parti pour sa fille. Archiloque fut tellement outragé qu'il écrivit la première satire dans un nouveau mètre poétique : l'iambe. On raconte que le père de Néoboulé ainsi que sa fille se pendirent après avoir entendu ce poème très virulent. La légende veut aussi que les personnes visées par Archiloque contractaient des maladies de peau.


Un genre littéraire latin [modifier]

La satire est typique de la littérature latine, même si les écrivains n’en ont pas l’exclusivité : elle a connu à Rome un fort développement, y compris institutionnel (cf. les vers satiriques prononcés par les légionnaires à destination de leur général : Suétone, Vie de César, 49.51.52 par exemple).

Sous le terme satire au sens strict, on ne retrouve (dans la littérature conservée) que les « Sermones » d’Horace, et les « Satires » de Lucilius, Perse et Juvénal. Si l'on étend le sens à l'inspiration satirique, on peut y faire entrer certains « Carmina » de Catulle, certaines « Épigrammes » de Martial. Le genre est très malléable, ce qui a permis son évolution vers notre conception, plus étroite.

Les principaux auteurs de satire de l'Antiquité sont :

Lucilius, dont on possède de nombreux fragments et auquel de nombreux poètes se réfèrent. Varron, auteur de Satires Ménippées, type particulier de satire reconnaissable à son mélange de vers et de prose, et explicitement placé dans la perspective d’un héritage grec, puisqu’elles font référence à Ménippe de Gadara, cynique grec du IIe siècle avant notre ère. Horace qui, par ses Sermones (Conversations), entreprend de faire de la satire un genre aimable. Perse, poète plus obscur, influencé par le stoïcisme. Sénèque le Jeune qui émaille ses textes de philosophie morale d’anecdotes piquantes et proprement satiriques. Il est aussi probablement l’auteur d’une satire ménippée : « L’Apocoloquintose du divin Claude ». Juvénal qui fera culminer la violence des propos, la bile satirique, la condamnation personnelle à son apogée s'attaquant à la société dans tous ses vices : tyrannie, perversités féminines, superstitions, privilèges...

Chez les Celtes [modifier]

Les sociétés celtes pensaient que les satires des bardes avaient un effet physique similaire à un sort (voir glam dicinn).[réf. nécessaire]


Postérité [modifier]
Moyen-Âge et Renaissance [modifier]

Si l'on excepte le Roman de Renart, la satire régulière disparaît durant la période médiévale.

Elle ne réapparaitra en Italie qu'au cours du XIVe siècle après la réédition des satiristes latins. Puis, le genre connaît alors un large succès et inspirera de nombreux auteurs :

Boccace dans le Décaméron Érasme l'emploie dans certains de ses colloques (« L'opulence sordide », « le banquet des grammairiens », « le sermon de Merdard ») François Rabelais dans Pantagruel ; Cervantès et son Don Quichotte ; Jonathan Swift dans Les voyages de Gulliver. La satire trouve en France sa réalisation finale (???) chez Nicolas Boileau. Malgré le succès de Voltaire, elle s'efface petit à petit au cours du XVIIIe siècle en tant que grand genre littéraire au détriment de la parodie, pour se banaliser dans la presse écrite. Texte italique'Texte gras[[Titre du lienÉchec de l’analyse (erreur de syntaxe): {\displaystyle yossyoss[[Catégorie:]]} ]] == ]] Les principaux auteurs de satire de l'Antiquité sont :

Lucilius, dont on possède de nombreux fragments et auquel de nombreux poètes se réfèrent. Varron, auteur de Satires Ménippées, type particulier de satire reconnaissable à son mélange de vers et de prose, et explicitement placé dans la perspective d’un héritage grec, puisqu’elles font référence à Ménippe de Gadara, cynique grec du IIe siècle avant notre ère. Horace qui, par ses Sermones (Conversations), entreprend de faire de la satire un genre aimable. Perse, poète plus obscur, influencé par le stoïcisme. Sénèque le Jeune qui émaille ses textes de philosophie morale d’anecdotes piquantes et proprement satiriques. Il est aussi probablement l’auteur d’une satire ménippée : « L’Apocoloquintose du divin Claude ». Juvénal qui fera culminer la violence des propos, la bile satirique, la condamnation personnelle à son apogée s'attaquant à la société dans tous ses vices : tyrannie, perversités féminines, superstitions, privilèges...

Chez les Celtes [modifier]

Les sociétés celtes pensaient que les satires des bardes avaient un effet physique similaire à un sort (voir glam dicinn).[réf. nécessaire]


Postérité [modifier]
Un genre littéraire latin [modifier]

La satire est typique de la littérature latine, même si les écrivains n’en ont pas l’exclusivité : elle a connu à Rome un fort développement, y compris institutionnel (cf. les vers satiriques prononcés par les légionnaires à destination de leur général : Suétone, Vie de César, 49.51.52 par exemple).

Sous le terme satire au sens strict, on ne retrouve (dans la littérature conservée) que les « Sermones » d’Horace, et les « Satires » de Lucilius, Perse et Juvénal. Si l'on étend le sens à l'inspiration satirique, on peut y faire entrer certains « Carmina » de Catulle, certaines « Épigrammes » de Martial. Le genre est très malléable, ce qui a permis son évolution vers notre conception, plus étroite.

Les principaux auteurs de satire de l'Antiquité sont :

Lucilius, dont on possède de nombreux fragments et auquel de nombreux poètes se réfèrent. Varron, auteur de Satires Ménippées, type particulier de satire reconnaissable à son mélange de vers et de prose, et explicitement placé dans la perspective d’un héritage grec, puisqu’elles font référence à Ménippe de Gadara, cynique grec du IIe siècle avant notre ère. Horace qui, par ses Sermones (Conversations), entreprend de faire de la satire un genre aimable. Perse, poète plus obscur, influencé par le stoïcisme. Sénèque le Jeune qui émaille ses textes de philosophie morale d’anecdotes piquantes et proprement satiriques. Il est aussi probablement l’auteur d’une satire ménippée : « L’Apocoloquintose du divin Claude ». Juvénal qui fera culminer la violence des propos, la bile satirique, la condamnation personnelle à son apogée s'attaquant à la société dans tous ses vices : tyrannie, perversités féminines, superstitions, privilèges...

Chez les Celtes [modifier]

Les sociétés celtes pensaient que les satires des bardes avaient un effet physique similaire à un sort (voir glam dicinn).[réf. nécessaire]


Postérité [modifier]
Moyen-Âge et Renaissance [modifier]

Si l'on excepte le Roman de Renart, la satire régulière disparaît durant la période médiévale.

Elle ne réapparaitra en Italie qu'au cours du XIVe siècle après la réédition des satiristes latins. Puis, le genre connaît alors un large succès et inspirera de nombreux auteurs :

Boccace dans le Décaméron Érasme l'emploie dans certains de ses colloques (« L'opulence sordide », « le banquet des grammairiens », « le sermon de Merdard ») François Rabelais dans Pantagruel ; Cervantès et son Don Quichotte ; Jonathan Swift dans Les voyages de Gulliver. La satire trouve en France sa réalisation finale (???) chez Nicolas Boileau. Malgré le succès de Voltaire, elle s'efface petit à petit au cours du XVIIIe siècle en tant que grand genre littéraire au détriment de la parodie, pour se banaliser dans la presse écrite.