Un Registre Distribué (Distributed Ledger) est un type de structure de données qui réside à travers de multiples ordinateurs, généralement répartis sur plusieurs endroits.

Les registres distribués sont utilisés dans le cadre de la technologie DTL (Distributed Ledger Technology) à la base notamment de la Blockchain[1].

Vocabulaire

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La Blockchain est donc un registre distribué[2] ou "dispositif d'enregistrement électronique partagé" (DEEP) pour reprendre l'expression utilisée par le législateur français[3].

Principe

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L’enregistrement des transactions ou des données dans des registres virtuels (ledger en anglais) n'est pas centralisé, mais est fait simultanément sur un réseau d’ordinateurs. Chaque transaction (représentée par un « bloc ») est vérifiée par les ordinateurs du réseau puis liée à la suivante par un code et s’ajoute ainsi à la « chaîne de blocs » qui constitue le registre. Chaque mise à jour des données est répliquée sur l’ensemble du réseau ce qui permet que chaque utilisateur possède en permanence la dernière version de ces registres. L'intervention d'un centralisateur (par exemple, d’une banque dans le cas du Bitcoin) n'est donc plus nécessaire.[4]

  1. edX Online Course : Blockchain for Business - An Introduction to Hyperledger Technologies : https://www.edx.org/course/blockchain-business-introduction-linuxfoundationx-lfs171x
  2. https://www.frenchweb.fr/comment-traiter-juridiquement-la-decentralisation-les-ordonnances-blockchain-et-la-lex-cryptographia/311422
  3. Ordonnance n° 2017-1674 du 8 décembre 2017 relative à l'utilisation d'un dispositif d'enregistrement électronique partagé pour la représentation et la transmission de titres financiers : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2017/12/8/ECOT1729053R/jo/texte
  4. Blockchain et la technologie « des registres distribués » : le prochain chantier numérique du Royaume-Uni ? : https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/diplomatie-scientifique/veille-scientifique-et-technologique/royaume-uni/article/blockchain-et-la-technologie-des-registres-distribues-le-prochain-chantier