La nona ora de Maurizio Cattelan modifier

Les polémiques modifier

Il est possible de voir la violence du choc car des éclats de verre sont disposés autour de lui. De plus, le titre de l'œuvre fait référence à un verset de la Bible durant la mort de Jésus sur la croix : « Et vers la neuvième heure, Jésus clama en un grand cri : Eli, Eli, lama sabachthani ? » en hébreu, c’est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). Cela a notamment choqué certaines communautés catholiques[1].

D'autres se sont demandés si cette sculpture était réellement une œuvre d'art. En effet, tous les éléments proviennent des meilleures boutiques, et de nombreuses techniques numériques et scientifiques furent utilisées afin de reproduire le visage du Pape à la perfection (ordinateurs transformant une photographie en image 3D): des caractéristiques contraire au côté artistique de l'œuvre. Néanmoins, d'autres affirment que cette sculpture, en plus de provoquer l'émotion du sensationnel, requiert pour autant l'intelligence des sensations. Il est vrai que dans les dernières années de sa vie, le Pape fut sujet à de nombreux problèmes qui suscitaient l'émoi de la presse. Ainsi, au travers de cette œuvre, Cattelan aurait pu représenter la vie de ce Pape, star fabriquée par les médias, et idolâtrée des foules, alors abandonné par Dieu[2].

  1. Paul Nyzam, « La Nona Ora », sur memento, (consulté le )
  2. Michel Brière, « Le rouge, la pourpre et l’Esprit. En observant La Nona Ora de Maurizio Cattelan — », sur www.narthex.fr, (consulté le )