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Les incendies de 1872 et 1914

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Le beffroi d'Aire sur la Lys a connu deux incendies dans son histoire un premier  en 1872 puis un deuxième  en 1914.

  Le mardi 23 juillet 1872 , un orage violent frappe la ville d’Aire sur la Lys, le beffroi est touché par la foudre. Le feu couve toute la nuit pour se déclarer à 5h du matin. Ses fenêtres sont brisées et sa flèche touchée par la foudre La flèche tombe sur les dépendances de l’hôtel de ville et le guetteur sonne la cloche. Les secours sont alertés et accourent pour soigner les victimes. Des pompiers, militaires et même des volontaires sont sur place. Le feu est monté à plus de 40 mètres de hauteur en deux heures de temps. ouvreur et un maçon réussissent à accéder au toit). Le beffroi est finalement sauvé à 7 heures du matin. Le 18 août 1872 , la compagnie d’assurance aide la ville financièrement et le 12 septembre les travaux sont confiées à un entrepreneur Louis Graux.

    Le Lundi 9 mars 1914 , pour la deuxième fois un incendie se déclenche au beffroi d’Aire sur la Lys mais il fut bien plus violent que le premier. Le guetteur, Eugène Delvart a pour mission de surveiller et de donner une alerte en cas de départ d’un incendie ou de l'approche d’un ennemi, il se situe à 58 mètres de hauteur. L’incendie se déclare depuis le poêle de la loge du guetteur, il avait trop rempli son poêle ce jour là. Une épaisse fumée et des flammes s’évaporent du beffroi. Il décide donc de faire retentir l’alarme d’incendie avec son cornet : le beffroi prend feu. Les secours tentent de le stopper mais rien ne l’arrête, les lances d’eau n’étaient pas assez puissantes, la carcasse en bois est brûlée. Des pompes sont disposées et beaucoup d’eau est monté. La girouette s'écrase sur la balustrade entraînant l’effondrement de la loge du guetteur, ainsi que des cloches qui s'écroulent l’une après l’autre dans un vacarme intense. Devant la violence de l'incendie le maire Delbende ordonne de sauver les archives, de peur qu'elles brûlent ainsi que les registres et le mobilier de la mairie voisine. Malgré les efforts déployés par les pompiers, les dégâts sont importants, les planchers et les escaliers des trois derniers étages sont détruits. Le danger est écarté vers 4h du matin. Ils continuent d’arroser jusqu’au mardi matin. Le lendemain les airois sont stupéfaits devant cette “tour découronnée”, cependant les pierres et les briques ne sont pas endommagées. Pour la reconstruction, un procès verbal d’expertise est estimé à 61 733 francs et 10 centimes (54 417,31€), il passe en réunion de conseil municipale et est accepté par le maire de l’époque Abel Delbende le 5 avril 1914. Néanmoins, la guerre éclate et suspens les rénovations, ce n’est seulement en 1917 que le beffroi redevient d’actualité et qu’on entreprend des travaux de consolidation pour éviter les chutes de plombs et de pierres des parties supérieures du beffroi.