Utilisateur:Reda Kerbouche/Projet de Pega1
Meriem Bouattoura | ||
Meriem Bouattoura | ||
Surnom | Yasmina | |
---|---|---|
Naissance | N'Gaous, Algérie |
|
Décès | (à 22 ans) Constantine, Algérie Mort au combat |
|
Origine | Algérie | |
Allégeance | ALN | |
Années de service | 1956 – 1960 | |
Conflits | Guerre d'Algérie | |
modifier |
Meriem Bouattoura, surnommée Yasmina, née le à N'Gaous (wilaya de Batna) et morte le à Constantine, est une combattante indépendantiste de la guerre d'Algérie.
Biographie
modifierFamille et Enfance
modifierMeriem Bouatoura, est née le 17 janvier 1938 à N'Gaous, surnommée Yasmina, Sa mère s'appelle Yamina et son père Abdelkader[1]. Elle a grandie dans une grande famille composé de trois sœurs et de trois freres (Lila Hanifa, Houria, Janina, Nour Eddin, Salah Eddin, Mohamed El Aid)[1].
Elle passe tout son enfance dans le village de N'Gaous dans une famille de paysans[2]. Elle fréquente l'ecole des filles de la village, ou elle a eu tout le soutien de son père pour continuer ses études[2].
A l'age de 10 ans son père a décidé de quitter N'Gaous pour aller s'installer à Sétif dans le quartier autrefois appelé Chouminou, pour faire du commerce du vêtement et du prêt-à-porter d'importation[3]. Le business de son père a tellement bien marche, que leurs famille est devenu riche par rapport au autres indigènes[4].
Adolescence
modifierAprès un bon parcours scolaire, Meriem passe au lycée Eugéne Albertini de Sétif, quelle finie avec grand succès[5].
L'influence qui va l'entrainer a s'impliquer dans la guerre d'Algérie, été la situation dans la quelle viver ces proches dans les Aurès et dans tout le pays[6],[N 1]. Et les histoires des faits réels, et historique qui ont lui été raconter par son père, lors de son enfance, comme l'histoire sur la Kahina, et sur d'autres personages[2].
La jeunne fille, a attirer l'attention de plusieur jeuns hommes, qu'ils lui ont proposé d'être leur femme[7]. Mais Meriem a toujour ignorer ces propositions, car ce sujet l'intéresse pas. Sa sœur Houria lors de son témoignage sur Meriem a dit les paroles prononcées par elle à cette époque:
« Je vais pas me marier...Je vais rejoindre la guerre de libération...Pour protéger mon pays![7],[N 1]. »
Guerre d'Algérie
modifierLe 19 mai 1956 elle prend part dans la greves des étudiants algériens[8]. Elle à pu crée une selules de resistance d'étudiant avec l'aide de sa sœure Leila qui vont s'engager dans la guerre d'Algérie, qui se composé de Houria Mostefai, Malika Kharchi, Fatima Benamara[9]. Le police a commoncer a s'interessé de pret a la jeune femme, et ils ont beoucoup interoger les membres de sa famille sur ces activités[9]. Apres quel que mois elle region la guerre d'Algérie, apres avoir su que son frère Mohemed surnom Koukou, d'étre deja dans le maquis dans les Aurès[10].
Début de la guerre de l'indépendance
modifierElle est issue des Banou Ifren.
Elle travaille comme infirmière à Sétif avec Ziza Massika dans les rangs de l'ALN, puis à Alger[11], faisant partie de l'équipe du docteur Lamine Khene[12].
Elle est frappée à Constantine par un obus de char de l'armée française[13]. Certaines sources indiquent qu'elle a été transportée encore vivante à l'hôpital de cette ville, où elle aurait été achevée par une injection ; selon Fatima Zohra Boudjeriou, elle criait avant de mourir « Vive l’Algérie libre et indépendante, à bas le colonialisme ! »[14]. Selon d'autres sources, elle a été déchiquetée sur place[15].
Elle a été tuée avec son compagnon d'armes Daoudi Slimane dit Hamlaoui[16].
Hommages
modifierLa maternité de Batna porte son nom[17], ainsi qu'un lycée à Alger (ancien lycée Félix Gautier) et un collège de N'Gaous portent son nom.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- (ar) Abdelmalek Bourzam, La Vierge des Aurès et le bourreau : La Martyr Mériem Bouatoura des soins infirmiers dans les montagnes à la guerre des rues des villes du nord, N'Gaous, Dair El-Chima, , 158 p. (ISBN 978-9931-302-11-7)
- Gilbert Meynier, Mohammed Harbi, Le FLN : Documents et histoire, 1954-1962, le Grand livre du mois, 2004, 898 pages (p. 604) (ISBN 2702895166)
Liens internes
modifierNotes
modifier- Témoignage de Houria Bouatoura la sœur de Meriem Bouatoura, le 04 juin 2010 a Alger. Paru dans le livre de la biographie de Meriem Bouatoura, par Abdelmalek Bourzam
Références
modifier- Bourzam 2011, p. 29.
- Bourzam 2011, p. 32.
- Bourzam 2011, p. 35.
- Bourzam 2011, p. 50.
- Bourzam 2011, p. 51.
- Bourzam 2011, p. 56.
- Bourzam 2011, p. 55.
- Bourzam 2011, p. 60.
- Bourzam 2011, p. 61.
- Bourzam 2011, p. 62.
- Badra Lahouel, Patriotes algériens : parcours individuels et destin collectif (1954-62), Éditions Oran Dar el Gharb, 2005, p. 196.
- Société musulmane et communautés européennes dans l'Algérie du XXe siècle, p. 40.
- Le FLN, documents et histoire: 1954-1962, Harbi, p. 604.
- Chafik B., Révolution africaine, n° 1358, 9 au 15/3/1990
- Fadila Saâdane : itinéraire d’une femme Algérienne combattante
- Biographie de Mériem, Saliha Djeffal
- [1]