Utilisateur:Thib Phil/Tactiques de choc

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Le terme de tactiques de choc désigne les méthodes de combat et manoeuvres offensives visant à créer une situation de stress chez un ennemi par un effet de saturation locale au moyen d'un prompt, violent ou massif engagement des forces de l'attaquant, avec pour but de provoquer la rupture du dispositif de combat du défenseur. L'acceptation d'un degré élevé de risque en vue d'atteindre un résultat décisif par l'assaillant est intrinsèque à ces tactiques de combat.

Époques pré-modernes modifier

 
Enluminure medievale illustrant une charge de cavalerie lourde lors de la Première Croisade.

Aux époques pré-modernes, les tactiques de choc étaient généralement mises en oeuvre par la cavalerie lourde mais aussi parfois par l'infanterie lourde, à l'exemple des hoplites de la Grèce antique organisés en phalange, la tactique de choc ancienne la plus célèbre restant la charge de cavalerie médiévale. Au Moyen Âge, ce type d'attaque était menée par la cavalerie noble revêtue d'armures et chargeant au grand galop sur la formation de l'ennemi avec ses lances pointées dans sa direction.

Antiquité modifier

Moyen-Âge modifier

Époque moderne (XVIe-XIXe siècle) modifier

Au début de l'Époque moderne ( Renaissance ) , avec l'introduction des armes à feu, l'utilisation systématique de la charge de cavalerie comme « arme de choc » par excellence périclita, en particulier, plus tard, avec le développement des armes à répétition et les perfectionnements de l'artillerie à l'époque de la Révolution industrielle. Ainsi, si les plus belles « pages de gloire » de la cavalerie furent écrites lors des Guerres napoléoniennes, l'échec sanglant de la cavalerie britannique lors de la célèbre « Charge de la brigade légère » au cours de la bataille de Balaklava (1854) marque le déclin de cette tactique comme instrument du « choc décisif », celui de la cavalerie française lors de la Bataille de Waterloo le préfigurant déjà quelques quarante ans plus tôt.

Les tactiques de choc de l'infanterie requéraient un feu soutenu jusqu'à ce que l'ennemi se trouvât à très courte distance, étant utilisé dans la défense aussi bien que l'attaque[1].

Le « chant du cygne » de la charge d'infanterie massive survint lors de la Première Guerre mondiale, quand des masses de soldats lancèrent vainement des attaques frontales sur les tranchées ennemies, l'utilisation de la mitrailleuse en faisant une tactique futile et coûteuses en vies humaines et ce ne fut qu'avec l'engagement des premiers tanks que les tactiques de choc ne redevinrent possibles.

Renaissance modifier

XVIIème-XIXème siècles modifier

 
Ligne de Grenadiers prussiens marchant à l'ennemi à la Bataille de Hohenfriedberg (1745).

Époque contemporaine modifier

Première Guerre mondiale modifier

  • Les « nettoyeurs de tranchées ».
  • Les tanks.

Seconde Guerre mondiale modifier

  • La Blitzkrieg.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands adaptèrent les tactiques de choc aux techniques de la guerre mécanisée : la Blitzkrieg - littéralement « guerre-éclair » - était basée sur l'emploi massif des blindés appuyés par l'aviation d'assaut - les Stukas - et remporta des succès considérables au cours du conflit. Cette tactique fut ensuite largement adoptée par la plupart des belligérants du conflit et par les armées modernes.

  • Les commandos.
  • les « charges Banzaï »

Fin du XXe-début du XXe siècle modifier

La tactique américaine du « Shock and Awe » ( « Choc et stupeur » ) utilisée lors de la Guerre en Irak est une tactique de choc basée sur une combinaison entre guerre terrestre et frappes aériennes.

Bibliographie modifier

  • Émile Wanty : L'art de la guerre Marabout Université, Éditions Gérard & Co, Verviers, 1967 pour les tomes 1 et 2 et 1968 pour le tome 3.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. P. Griffith : The Infantry Firefight in The Civil War soldier: a historical reader, Chapitre 14.