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| Avenue du Pape Jean-Paul II | |
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| Situation | |
|---|---|
| Coordonnées | 53° 25′ 53″ nord, 14° 32′ 59″ est |
| Pays |  Pologne |
| Voïvodie | Poméranie-Occidentale |
| Ville | Szczecin |
| Quartier(s) | Śródmieście |
| Morphologie | |
| Longueur | 1 172 m |
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L'avenue du Pape Jean-Paul II est une avenue située dans la zone des lotissements municipaux Centrum et Śródmieście-Północ de Szczecin, dans le quartier Śródmieście. L'avenue mesure 1,18 km de long[1] et s'étend du sud-est au nord-ouest, reliant la place du Soldat Polonais à la rue du Wacław Felczak. Il s'agit d'une avenue représentative du centre-ville avec des maisons de rapport inscrites au registre municipal des monuments historiques.[2] Sa longueur totale fait partie de la "Route d'or", un itinéraire touristique reliant le Château ducal à la Vallée des sept moulins.
Histoire modifier
Avant la Seconde Guerre mondiale modifier
En 1864, l'urbaniste de Szczecin, James Hobrecht, a élaboré un concept pour le développement de la zone créée après le démantèlement du fort Wilhelm, qui se trouvait à proximité de l'actuelle place Grunwaldzki,[3] ainsi que sur les terrains du lotissement Friedrichshof au nord du fort. Hobrecht a achevé le plan en 1874. Il a conçu un système de carrés polygonaux avec des rues divergentes radialement, dont la plus importante devait être la rue portant le numéro 30. À l'origine, la rue devait s'appeler Lindenstraße, en référence à une rue d'emplacement et d'importance similaires à Berlin, mais en 1877, elle a été rebaptisée Kaiser-Wilhelm-Straße en l'honneur de l'empereur Guillaume Ier. Selon le projet d'aménagement du centre-ville de 1880, la rue devait commencer à la Königsplatz, passer par la place Kaiser-Wilhelm-Platz, puis au croisement avec la Deutsche Straße par la Ludwigplatz et à la Quistorpaue par la K. Platz.[4] Afin d'utiliser la possibilité de tracer la route à travers des zones précédemment non loties, une large zone a été réservée pour la route, ce qui a permis par la suite son élargissement considérable, y compris la création de jardins frontaux caractéristiques dans la partie nord de la rue entre la route et les bâtiments.
En 1882, le tracé de la rue est modifié par son raccourcissement et la détermination définitive de sa largeur.[3] La section située au sud de la place Grunwaldzki (alors Wilhelm-Platz) avait une largeur de 48 m - la rue comprenait des trottoirs pour piétons de 4 m de large, deux chaussées de 10 m chacune et une piste d'équitation au milieu. Les rez-de-chaussée des maisons construites le long de ce tronçon étaient utilisés pour des commerces et des services. La section au nord de la place a été délimitée en une bande de 59 mètres de large, avec des jardins de façade le long de ses bords devant les tenements qui remplissent ici des fonctions presque exclusivement résidentielles (des boutiques et des cafés n'étaient prévus que dans les bâtiments d'angle).[5]
Entre 1886 et 1888, un bâtiment représentatif du König-Wilhelms-Gymnasium, conçu par Richard Rönnebeck,[6] a été construit (aujourd'hui le bureau du recteur de l'université de Szczecin) et dans la décennie suivante, le développement des quartiers adjacents à la rue avec des maisons à étages a commencé.[3] Un exemple de maison construite à cette époque est la maison de tenement éclectique n° 42 de 1898.[7]
En 1914, la parcelle n° 37 au coin de la Kaiser-Wilhelm-Straße et de la Preusische Straße a été aménagée avec la construction du Finanzamt Stettin-Nord. La construction le long de la rue a généralement été achevée en 1924. Les bâtiments étaient luxueux avec des balcons profonds, des oriels, des tourelles et des façades richement décorées, notamment des murs revêtus de briques vernissées de couleurs contrastées.[5] Entre 1924 et 1927, à l'extrémité nord de la rue, un bâtiment néo-baroque a été construit en plusieurs étapes, conçu par Georg Steinmetz pour les autorités de la province de Poméranie (l'actuel hôtel de ville de Szczecin).[8]
Seconde Guerre mondiale modifier
Les premiers dégâts sont dus à un raid aérien effectué dans la nuit du 5 au 6 janvier de cette année-là. Les bâtiments situés le long de la rue ont gravement souffert - et dans sa partie sud, près de la place d'Aviateurs, elle a été presque entièrement détruite lors d'un tapis de bombes dans la nuit du 16 au 17 août 1944.[9]
1945-1989 modifier
Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Kaiser-Wilhelm-Straße a été l'une des premières rues à être colonisées par les Polonais arrivant dans la ville et l'une des premières rues à être nommées en polonais. Le 5 juillet 1945, le bâtiment de l'ancien gouvernement provincial est occupé par le premier conseil municipal polonais dirigé par le maire Piotr Zaremba. Le 15 juillet 1945, une messe a été célébrée sur le Jasne Błonia voisin, après quoi une marche solennelle de ses participants a eu lieu à travers avenue de l'Unité nationale jusqu'à Plac Grunwaldzki.
En 1950, à la sortie de l'avenue du Plac Żołnierza Polskiego, un monument de reconnaissance à l'armée soviétique a été érigé sous la forme d'un obélisque surmonté d'une étoile à cinq branches. Les nouvelles autorités municipales ont décidé d'inclure une partie de l'avenue dans le projet du quartier résidentiel du centre-ville, sur le modèle du quartier résidentiel Marszałkowska de Varsovie. Une équipe d'architectes composée de: Henryk Nardy, W. Adamczyk et Emanuel Maciejewski ont conçu entre 1952 et 1954 deux blocs socialistes-réalistes de cinq étages avec des toits en pente, qui devaient prendre la place des maisons de rapport démolies pendant la guerre sur la section allant de la place Grunwaldzki à la place Lotników. Les travaux de construction ont été achevés en 1958. Il s'agit des premiers immeubles résidentiels construits dans la ville après la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Dans les années 1970, la partie centrale de l'avenue de l'Unité, de la place Lotników à la place Grunwaldzki, a été réaménagée en avenue piétonne avec des fontaines. Juste en face de la place Grunwaldzki, un monument à un marin de Ryszard Chachulski a été érigé le 19 juin 1980.
Après 1989 modifier
En vertu de la résolution du conseil municipal de Szczecin n° X/284/07 du 11 juin 2007, avenue de l'Unité nationale a été renommé en avenue du Pape Jean-Paul II.
En 2006, une rénovation des fontaines a été réalisée sur la section appelée Aleja Fontann.
Le 6 février 2020, un appel d'offres a été annoncé pour l'exécution de travaux de rénovation sur le tronçon allant de la place Grunwaldzki à la rue Wacława Felczaka. L'étendue des travaux comprend le remplacement des pavés d'avant-guerre par de nouveaux, la modernisation de la voie piétonne entre les chaussées et les trottoirs, la reconstruction des feux de signalisation et du réseau d'eau et d'égouts. Il est également prévu de placer de petits éléments architecturaux tels que des corbeilles à papier, des bancs, des supports à vélos et des poteaux limitant le stationnement illégal. L'appel d'offres a été remporté par le consortium composé de Roverpol et Rover Infraestructuras, qui doit achever les travaux à la mi-octobre 2021.
Noms modifier
Au cours de son histoire, la rue a porté les noms suivants :
- Kaiser-Wilhelm-Straße - de 1877 à 1945,
- Aleja Jedności Narodowej - de 1945 à 2007,
- Papieża Jana Pawła II avenue - depuis 2007.
- « Portal Systemu Informacji Przestrzennej Miasta Szczecin », sur geoportal.szczecin.pl (consulté le )
- (pl) « Gminna ewidencja zabytków – wykaz zabytków nieruchomych, zgodnie z art. 22 ust. 5 ustawy z dnia 23.07.2003 r. o ochronie zabytków i opiece nad zabytkami » [PDF], sur bip.um.szczecin.pl, Szczecin, Biuletyn Informacji Publicznej,
- (pl) Encyklopedia Szczecina [« L'encyclopédie de Szczecin »], Szczecin, Tadeusz Białecki, (ISBN 83-87341-45-2, 978-83-87341-45-9 et 83-7241-089-5, OCLC 43055376), p. 708–709
- « Plany historyczne rozwoju przestrzennego Szczecina - 1880 r. | Biuro Planowania Przestrzennego Miasta », sur bppm.szczecin.pl (consulté le )
- (pl) Magdalena Rzeszotarska-Pałka, « Szczecińskie przedogródki z przełomu XIX i XX wieku », Architektura. Czasopismo Techniczne, vol. 19, no 109, , p. 127-133
- « Budynek Rektoratu Uniwersytetu Szczecińskiego – Encyklopedia Pomorza Zachodniego - pomeranica.pl », sur encyklopedia.szczecin.pl (consulté le )
- (pl) Janusz Ławrynowicz, Dariusz R. Janowski, Szczecińskie miejsca, Szczecin, Kurier-Press, , p. 85
- (pl) « Wbito pierwszą łopatę pod Szpinakowy Pałac », sur wszczecinie.pl (consulté le )
- (pl) « Jak zniszczono Szczecin. « sedina.pl », sur sedina.pl (consulté le )