Utilisateur:ShanUdM/Société des décorateurs-ensembliers du Québec

Présentation

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La société des décorateurs-ensembliers du Québec, devenue l’Association professionnelle des designers d’intérieur du Québec ou l’APDIQ en 1994, regroupe l’ensemble des designers d’intérieur de la province en une organisation à profits[1]. L’APDIQ est l’une de trois organisations regroupant les designers d’intérieur professionnels. Il existe aussi la DIC, ou l’Association des Designers d’intérieur du Canada représentant l'ensemble des designers canadiens, ainsi que l’IFI ou la Fédération internationale des Architectes d’Intérieur regroupant 18 pays connectés par leurs associations respectives[2]. Au Québec, les individus possédant un titre de designer d’intérieur certifié peuvent seulement être représentés par l’APDIQ[1].

Histoire

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En 1933, la société des décorateurs-ensembliers du Québec avait débuté par l’association de cinq marchands. Ces cinq personnes étaient des académiciens qui avaient chacun ouvert des boutiques de meubles quelques années auparavant. C'est alors dans un hôtel nommé Windsor qu'ils ont mis en place tous les éléments nécessaires afin de créer et faire fonctionner l’association qui a pris le nom de «Interior Decorators Association of Quebec» d’une façon organisée et solide[3]. Deux ans plus tard, au nom de la troisième partie de la Loi des compagnies du Québec, par le consentement du CHAPITRE 270, ces boutiquiers ont obtenu une autorisation de l’association afin de pouvoir exercer leur activité.

En 1943, à l’aide d’un Bill, le parlement de Québec a officiellement reconnu l’association de SDEQ, soit la société des décorateurs-ensembliers du Québec.Le mot «décorateur» est remplacé par le mot «designer» en 1966, ce qui est une étape importante dans l'évolution de l'industrie, parce que c'est la première utilisation de ce mot[4].

Vers 1975, une phase a été complétée afin d'élucider et de confirmer l'existence du domaine du design d'intérieur, grâce à l'affirmation de celui-ci par le SDEQ, ainsi que les compétences et le parcours scolaire associés à cette carrière. Environ deux décennies plus tard, en faveur du changement du nom de la Société des décorateurs-ensembliers du Québec pour Société des designer d'intérieur du Québec (SDIQ), la profession du design d'intérieur a été mise en valeur et a gagner son importance. Cependant, cette association prend fin en 2002 et un an plus tard, il y a eu l'annonce de la nouvelle association. Cette dernière, qui a des buts précis, est appelé «l'Association professionnelle des designers d'intérieur du Québec».

En 2011, l'APDIQ a eu sa certification. L'année suivante, l'APIDQ rejoint le Design d'intérieur du Canada une fois encore après l'avoir quitté pendant sept ans.L'APDIQ se qualifie comme membre du Conseil for Interior Design Qualification en 2013.

En 2019, l'APDIQ présente un mémoire concernant la loi 29 («Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions notamment dans le domaine buccodentaire et celui des sciences appliquées»[5]). Dans ce mémoire, l'APDIQ revendique que les designers d'intérieur certifiés par l'APDIQ soient reconnus dans le code des professions du Québec[6]. En 2022, ce sont 75 mots propres au design d'intérieur qui sont publiés[4].

Objectif

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Le but de l’APDIQ est de soutenir et représenter l’ensemble de ses 800 membres[1]. En plus, ils les encadrent à l’aide de plusieurs lois et codes d’éthique. Afin d’assurer un niveau de professionnalisme de qualité, plusieurs ressources leur sont aussi offertes pour garantir leur intégrité.

Quelques exemples de ressources offertes: une charte, un code de déontologie, plusieurs comités de travail sur la reconnaissance professionnelle et le droit d’exercice, une assurance de responsabilité professionnelle, des conseils juridiques, la possibilité d’utilisation de l’empreinte d’authenticité de l’association, la présence de barèmes d’honoraires et de contrats types, la possibilité de liaison avec d’autres associations du même type, un programme de relation publique, une contribution avec les établissements d’enseignement pour offrir du soutien aux futurs designers, des cours de formation ainsi que des publications fréquentes d’un bulletin d'informations afin de partager les nouvelles lois ou les nouveaux règlements.

L’association permet aussi aux potentiels clients cherchant des renseignements concernant le design d’intérieur, obtenir des informations et possiblement d'être mis en contact avec un designer. L’APDIQ aide aussi le gouvernement provincial dans des situations incluant le domaine de l’éducation ou de la formation à travers le Ministère de l’Habitation et de la Protection du Conservateur, ou tout autre ministère pouvant s’intéresser au domaine. L’organisation est aussi en relation avec d’autres groupes, comme l’Ordre des Architectes avec qui ils ont des relations égalitaires[2].

Services

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Les clients de la société des décorateurs-ensembliers du Québec ont, généralement, un projet d’aménagement de l’intérieur qu’ils veulent réaliser. Pour ce faire, ils peuvent choisir parmi les 10 services offerts par les designers d’intérieurs: les services consultatifs, les études préparatoires, les plans préliminaires, les devis et estimations préliminaires, des révisions, les plans et devis définitifs d’exécutions, les documents d’appel d’offres, l’analyse des soumissions, des services durant la construction et des services spéciaux[7].

Système législatif

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En étant membre de l’association professionnelle des designers d’intérieur du Québec, des règlements s’appliquent[8].

  • Loi 132 - loi sur les architectes[9]
  • Code national du bâtiment 2020
  • Code de la construction du Québec[10]
  • Règlements municipaux (à vérifier avec chaque municipalité)
  • S-3.4 Loi sur la sécurité incendie[11]
  • S-2.1 Loi sur la santé et la sécurité du travail[12]

Sources

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  1. a b et c (en-US) « À propos de l'APDIQ, Ass. profess. des designer intérieur du Québec », sur APDIQ (consulté le )
  2. a et b Serge-Antoine Belley, Mémoire de la Société des décorateurs-ensembliers du Québec, , 55 p., p. 19 à 23
  3. Serge-Antoine Belley, Mémoire de la société des décorateurs-ensembliers du Québec, , 55 p. (lire en ligne), p.41
  4. a et b Association professionnelle des designers d'intérieur du Québec, « Notre Histoire à l' APDIQ », sur APDIQ (consulté le )
  5. « Projet de loi n° 29, Loi modifiant le Code des professions et d’autres dispositions notamment dans le domaine buccodentaire et celui des sciences appliquées - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  6. Association professionnelle des designers d'intérieur du Québec, Mémoire présenté dans le cadre des consultations particulières de la Commission des institutions, , 12 pages (lire en ligne), p.2
  7. Serge-Antoine Belley, « Mémoire de la société des décorateurs-ensembliers du Québec », sur Bibliothèque de l'assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  8. Association professionnelle des designers d'intérieur du Québec, « Politiques et règlements », sur APDIQ (consulté le )
  9. architecture de gestion de l'information législative-legal information management system Irosoft, « - Loi sur les architectes », sur www.legisquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  10. « Code de construction - Régie du bâtiment du Québec », sur www.rbq.gouv.qc.ca (consulté le )
  11. architecture de gestion de l'information législative-legal information management system Irosoft, « - Loi sur la sécurité incendie », sur www.legisquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  12. architecture de gestion de l'information législative-legal information management system Irosoft, « - Loi sur la santé et la sécurité du travail », sur www.legisquebec.gouv.qc.ca (consulté le )