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Raoul Berteaux
Naissance
Namur, Belgique
Décès (à 82 ans)
Nationalité Belge
Pays de résidence Belgique
Profession
Autres activités

Raoul Berteaux ( à Namur, Belgique; ) est un auteur de culture maçonnique.

Son œuvre littéraire se rapporte en totalité au Rite écossais ancien et accepté (REAA). Raoul Berteaux traite, dans ce cadre particulier, de l’interprétation des symboles et de l’étude des mythes et légendes mentionnés aux différents degrés du REAA.

Biographie modifier

Né le à Namur en Belgique on ne sait rien de ses origines sociales et familiales. Comme de nombreux auteurs maçonniques, Raoul Berteaux occulte volontairement cet aspect contingent de l’identité sociale. En revanche, on connait mieux son parcours maçonnique. Selon son éditeur, Raoul Berteaux a été initié dans la loge « Les Amis philanthropes » du Grand Orient de Belgique.

En 1946, à Bruxelles, il participe en tant que membre fondateur à la constitution, sous les auspices du Grand Orient de Belgique, d’une loge sous le numéro 30 et le titre distinctif « Fraternité ».

Dans le cadre du Rite écossais ancien et accepté, Raoul Berteaux produit une œuvre entièrement centrée sur l’étude du symbolisme maçonnique.

Dans les années cinquante, il organise et planifie son travail de rédaction conformément à la structure du Rite écossais ancien et accepté produisant ainsi successivement trois ouvrages destinés respectivement aux détenteurs des trois premiers grades du Rite (Apprenti, Compagnon et Maître). Chacune de ses monographies propose aux récipiendaires du niveau correspondant une analyse historique du grade, une description du contenu des enseignement du degré et une analyse des principaux symboles, mythes et légendes attachés à ce même degré. Dans ce triptyque, Raoul Berteaux présente l'enseignement ésotérique de la Franc-Maçonnerie, dans le prolongement de la tradition judéo-chrétienne, de la tradition johannite basée sur l'évangile de Jean et sur l'Apocalypse ainsi que sur la tradition chevaleresque liée aux Croisades et à la légende templière.

Dans les années 60, il a prolongé sa propre démarche de recherche par un travail assidu au sein des ateliers supérieurs de la juridiction.

En 1967, la qualité de son implication a conduit la juridiction à lui confier la fonction de Souverain Grand Commandeur du Rite Écossais Ancien et Accepté. Et en marge de son office, il commet deux ouvrages traitant des grands thèmes mythiques et symboliques attachés aux dix-neuf derniers grades du Rite. Il souligne au travers de ces deux ouvrages (La symbolique de la Loge de Perfection du Rite Écossais Ancien et Accepté du 4e au 14e degré et La symbolique des degrés supérieurs du Rite Écossais Ancien et Accepté du 15e au 33e degré) la cohérence interne du Rite et l’inscrit dans la perspective d’un cheminement initiatique individuel.

En 1975, son dernier ouvrage La Voie symbolique est reçu dans les milieux Maçonniques, comme une contribution majeure à la recherche ésotérique centrée sur la pratique du symbolisme. Raoul Berteaux aurait, semble-t-il, lui-même considéré cet ouvrage comme un testament philosophique. Dans ce travail, il propose une définition du symbole et de ses principes d’action à la lumière de la psychologie moderne en se référant aux travaux de Jung comme de Sri Auro Bindo. En particulier, il précise sa vision de la symbolique du rêve, de l’inconscient, de l’imagination, du mythe, de l’initiation, du temple, de la géométrie et du mandala. Il formule et définit les lois et les règles qui constituent les fondements de la symbolique.

Dans la dernière partie de l’ouvrage « La voie symbolique », Raoul Berteaux développe un thème en particulier, le Mandala, et en propose une étude fouillée. En 1984, la richesse de l’étude conduit le Centre Interdisciplinaire d’Etudes philosophiques de l’Université de Mons, Belgique[1], a en faire l’objet d’un article dans son édition annuelle des Cahiers internationaux de symbolisme (numéros 48, 49 et 50) sous le titre « Structure symbolique du mandala in Herméneutique du Mandala » (2).

La définition du symbole posée par Raoul Berteaux dans « La voie symbolique » est couramment reprise dans les milieux universitaires (principalement dans les travaux en rapport avec la psychologie et l’imaginaire) mais aussi dans les milieux littéraires. Ainsi, dans un récent colloque sur « Mondo ou l’espoir de salut » de l’écrivain contemporain J.M.G. Le Clezio (4), il est fait référence à cette même définition  : « la nécessité du symbole apparaît lorsqu’on veut exprimer quelques choses que la pensée n’arrive pas à exprimer » (4)

Œuvre modifier

Références modifier

(2) « Structure symbolique du mandala in Herméneutique du mandala », Cahiers Internationaux du Symbolisme (Mons), 1984, n° 48-49-50, p. 63-90

(3) Acte du colloque International de université Valence,Espagne sur l’œuvre de J. M. G. Le CLezio

(4) R. Berteaux, la voie symbolique, Lauzceray Intrenational, Paris, 1978 page 26).

Liens externes modifier