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Campement Gergovia
UFR Lettres, sciences humaines
UFR Lettres, sciences humaines

Type mobilisation étudiante
Création 2017
Pays Drapeau de la France France
Localisation UFR Lettre, sciences humaines, Université Clermont Auvergne, Clermont Ferrand
Organisateur UNEF
Cause campement migrants place du 1er mai
Date au
Participant(s) UNEF, bénévoles, SUC, étudiants, RESF, RUSF, CGT
Revendications logements
Résultat logements accordés

Campement Gergovia 2017 modifier

Université Clermont-Auvergne

 
UFR Lettres, sciences humaines

Camp modifier

Mise en place modifier

Le campement Gergovia s'est mis en place dans la nuit du 2 au 3 octobre 2017 et perdura jusqu'au 27 octobre de cette même année grâce à un portail "resté ouvert". Ce campement regroupe les migrants situés auparavant place du 1er mai à Clermont Ferrand. Ces derniers n'étant pas en sécurité, l'UNEF (syndicat étudiant) décida de les accueillir dans l'enceinte du campus Gergovia, à l'UFR Lettres et sciences humaines avec l'accord du doyen et du président de l'UCA.

Organisation modifier

À partir du 3 octobre, des tentes et des sanitaires furent installés sur le campus, du côté de la Rue Philippe Lebon, à l'arrière de l'Université. Dans un premier temps, ce fut les sanitaires du rez-de-chaussée qui sont utilisés étant faciles d'accès. Puis des toilettes et des éviers furent installés au sein même du campement grâce à des tuyaux et des palettes donnés par les agents d'entretien. Des gardes de nuit furent organisés par des membres de l'UNEF pour veiller à la sécurité des réfugiés présent sur le camp. Des cours et autres activités culturelles et pédagogiques furent organisés par des bénévoles et des professeurs de l'université de Clermont Ferrand.

Acteurs modifier

Parmi les acteurs présent dans l'établissement et le bon fonctionnement du campement, on retrouve donc l'UNEF, organisateur et membre actif de la mobilisation mais aussi le RESF, le SUC (Service Université Culture), le RUSF (Réseau Université Sans Frontière) et la CGT. Au delà des associations, des professeurs, personnel de l'université et étudiants bénévoles se sont aussi impliqués.

Le président de l'université et le doyen ont eux aussi participé puisque le campement fut autorisé. Il faut savoir que sans l'accord du président de l'université, la police ne peut pas entrer dans l'enceinte de l'université. Les migrants ne furent donc pas délogés. Ils ont aussi autorisé l'accès aux locaux notamment ceux de la BU Marie-Hélène Lafon présente sur le site Gergovia.

Valorisation et mémoire modifier

Exposition modifier

Une exposition a eu lieu à la MSH de Clermont-Ferrand en 2021[1] du 25 septembre au 28 novembre.

Ouvrage modifier

Un ouvrage collectif nommé « Réfugier, carnets d’un campement urbain » fut publié par des professeurs de l'université et retrace l'histoire de l'Auvergne comme terre d'accueil ainsi que l'établissement du camp grâce à des photographies.

A la MSH de Clermont Ferrand, on peut retrouver un fond d'archive avec tous les documents, dessins, travaux effectués sur le campement Gergovia. Ce fond d'archive fut constitué grâce à un travail de collecte auprès des différents acteurs du campement et répond à la volonté de conserver une trace de cet évènement.

Mémorial modifier

La construction d'un mémorial sur le site Gergovia est prévu et devrait se trouver devant le local de l'UNEF. Il s'agit d'une statue répondant à un appel de l'université auprès d'artistes pour réaliser une oeuvre en l'honneur du campement. Cette statue serait accompagner d'une plaque en béton.

Notes et références modifier

  1. « Asile ! [Histoire(s) du campement Gergovia] | MSH Clermont », sur msh.uca.fr (consulté le )