Utilisateur:Racinaire/Brouillon 2

  • Remonter le plan et le remplacer par la version modifiée.
  • « des biens qui, lui ayant anciennement appartenu, avaient été accaparés par des laïcs » : d'anciennes possessions, accaparées par des laïcs
  • « dateraient la nef » : datent la nef
  • « est surélevée de trois niveaux distincts » : transformer le point en point-virgule
  • « Les combles sont bien visibles ... » : avec les coupoles surmontées de leurs combles
  • Donner le nom « vitraux » au dossier de presse de la DRAC.

Les vitraux modifier

 
L'une des verrières du XIXe siècle

Des vitraux anciens ont été mentionnés au XVIIe siècle par l'abbé Raymond de Foulhiac mais il n'en reste rien aujourd'hui[1]. Ceux qui sont actuellement présents dans le chœur datent des années 1870 ; ils ont été réalisés par le maître-verrier Joseph Villiet[2].

Au début du XXIe siècle, les vitraux de la nef restent en revanche constitués de verre clair losangé dans un mauvais état de conservation. Ils contrastent avec le chœur de la cathédrale et la lumière crue qu'ils laissent entrer donne dans l'édifice une impression de « pauvreté »[3]. En 2007, la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) engage un programme de création de vitraux contemporains, en relation avec le clergé affectataire. Une consultation est lancée auprès d'artistes et de maîtres-verriers. Trente et un artistes proposent leur candidature ; parmi ces candidats sont choisis Gérard Collin-Thiébaut, artiste français vivant en Franche-Comté, et le maître-verrier Pierre-Alain Parot, installé en Bourgogne. Le coût des nouveaux vitraux est de 580 000 euros, dont 80 000 ont été donnés par la Fondation d'entreprise GDF Suez[2].

Le projet concerne onze baies, représentant une surface de 90 m2. Celles-ci sont réparties en quatre groupes dont chacun est associé à l'un des Évangélistes. Elles sont réalisées dans un style figuratif ; selon l'artiste, il s'agit de renouer avec l'ancienne fonction pédagogique des vitraux. Chacun des vitraux est constitué d'une superposition ou juxtaposition d'images tirées de tableaux, de fresques, de photogrammes ou de photographies. Par exemple, dans le groupe de l'Évangéliste Matthieu, l'une des baies est composée d'une image tirée du film Ordet, de Carl Theodor Dreyer et de deux tirées de tableaux (La descente de Croix, de Rogier van der Weyden et Les précurseurs du Christ avec les saints et les martyrs, de Fra Angelico)[2].

La peinture sur verre traditionnelle ne permet pas de retranscrire correctement le projet de Collin-Thiébaut, avec ses effets de transparence et de translucidité ; des tentatives de sérigraphie s'avèrent également infructueuses. Aussi, Pierre-Alain Parot a recours à une imprimante complexe, capable de déposer des émaux sur le verre aux endroits voulus. Les vitraux ainsi décorés sont recuits à 760 °C ; une deuxième couche de verre, avec un réseau de plombs destiné à souligner les formes et les couleurs, leur est ensuite superposée. Le résultat est inauguré le 8 juin 2013[2].

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées durliat
  2. a b c et d Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées vitraux
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées gdfsuez