Utilisateur:PorteManteau/Plugg (musique)

Plugg
Origines stylistiques Trap, Gospel, Jazz, New age, Musique de jeu vidéo
Origines culturelles Début des années 2021, États-Unis
Instruments typiques Voix, DAW (FL Studio)
Popularité France, Russie et États post-soviétiques
Scènes régionales Atlanta

Sous-genres

Soft plugg, vamp plugg, hyperplugg

Genres dérivés

PluggnB

Plugg (également orthographié plug) est un sous-genre de musique trap, qui découle du style de production du beatmaker atlantien Zaytoven. Il sera plus tard peaufiné et élargi par les beatmakers du collectif Beatpluggz, principalement par MexikoDro, StoopidXool, PoloBoyShawty, TwinUzis (Autumn!) et Dylvinci dans le milieu des années 2010 via la plateforme SoundCloud. [1]

Contrairement à la trap classique, qui est définie par une production explosive, voire agressive notamment avec des sons de charleston claquants, la Plugg se démarque de par son aspect onirique, [2] décontracté, atmosphérique, spatial, aéré, minimal et entraînant. Le genre est souvent décrit comme ayant une atmosphère plutôt douce et jazzy, avec ses harmonies aériennes, ses mélodies multi-instrumentales et des percussions clairsemées qui contrastent avec les basses 808 au son rond et généreux. [3] Là où la trap classique utilisera beaucoup de charlestons, la plugg préfèrera laisser des temps de silences ou utiliser des cymbales et des caisses claires qui servent d'accents sur les demi-temps. Comme décrit par un critique, la plugg est mieux écoutée seul, en en faisant l'expérience de la façon dont elle est prévue: comme une transe prolongée dans sa demeure isolée [4]

Vocalement, la plugg contient souvent du rap ou du chant doux. Les flows de rap, utilisés dans la plugg, vont d'agressifs à détendus et doux voir même décalés du rythme du morceau.

Étymologie modifier

Le terme "plug" pourrait faire référence à un dealer ou à une prise électrique.

Le genre tire son nom du célèbre producer tag "Plug!" utilisé par les membres du collectif BeatPluggz depuis 2013. [5] [6] [7] Comme MexikoDro l'a affirmé, c'est StoopidXool ou quelqu'un d'autre de Beatpluggz a enregistré sa voix pour le tag. [8] Au début, leur tag utilisait le mot "Plugs!", Mais plus tard, ils l'ont raccourci en "Plug!" [9]

Les deux variantes "plugg" et "plug" sont utilisées pour décrire le genre. D'autres noms pour le genre incluent des termes descriptifs comme «new wave » [10] et «smooth jazz» [4] (à ne pas confondre avec les genres new wave et smooth jazz ).

Histoire modifier

Origines et première vague mainstream modifier

 
Zaytoven, dont les beats ont fortement influencé l'émergence de la musique plugg

Les origines de la musique plugg remontent au style de production influencé par le gospel et la soul de Zaytoven [11] et à d'autres influences du rap du sud, comme OutKast, [11] ainsi qu'un sous-genre vaguement lié au hip-hop appelé Chicago bop, qui est un sous-genre de la drill. [12] La Plugg est apparue pour la première fois vers 2013 en tant que style de production du collectif Beatpluggz, comprenant les producteurs basés à Atlanta MexikoDro et StoopidXool. [11] [1] La plugg a été inspirée par Zaytoven, [9] Project Pat, Juicy J, Gucci Mane, le groupe snap rap D4L et la bande originale de Paper Mario. [6] MexikoDro et ses collègues de Beatpluggz ont gagné en audience via la plate-forme SoundCloud, où la plugg a attiré un public underground. [6] [10] La plugg a été décrit comme "ambiant et enivrant", un changement radical par rapport aux styles populaires de l'époque. [5]

À partir de 2014 environ, des rappeurs comme Playboi Carti, [4] Rich The Kid, Diego Money, [11] Kodak Black, Lil Yachty, [10] Famous Dex, Yung Bans et Reese LaFlare [5] ont attiré l'attention du grand public sur la plugg pour la première fois en travaillant avec Beatpluggz et en sortant des titres tels que " Broke Boi " (Playboi Carti), [10] [4] " Plug! " (Rich the Kid et Kodak Black), [11] " Hella O's " (Lil Yachty), " New Wave " (Rich the Kid et Famous Dex), " Harrassin Me " (Kodak Black et Humble Haitian), [13] " Dresser " (Yung Bans) [7] et " No Cap " (Yung Bans et Reese LaFlare). À peu près à la même époque, le rappeur Nebu Kiniza a enregistré son single à succès viral " Gassed Up " (plus tard certifié platine) sur le même beat que celui utilisé dans "Plug!" par Rich the Kid. [5] Parmi eux, Carti a été le premier à apprécier le style de production de Beatpluggz, et a également enregistré d'autres titres plugg, tels que "Money Counter", "Don't Tell Nobody", "Smash Pt.2" et "Chill Freestyle". [6] [10] Bien que "Broke Boi" soit son succès décisif, Playboi Carti n'a jamais réellement payé MexikoDro pour ces instrumentales, [14] comme l'a affirmé MexikoDro plus tard dans des interviews. Il n'est pas non plus certain que Rich the Kid ait payé le beat de sa chanson "Plug!"[5], qui était également l'un des plus grands succès plugg.[11] [[Catégorie:Genre de hip-hop]]

  1. a et b Arshan Jawid, « MexikoDro on Drake Placement, Plugg, Lancey Foux, Rapping? Pluggnb (Interview) », KidsTakeOver,  : « Arshan Jawid: "I mean, you created the plugg sound [...]" MexikoDro: "[...] I am not Modèle:Linktext say that I created this [plugg] sound. You gotta tell people. Pluggz created this sound. [I mean] BeatPluggz: me, StoopidXool, PoloBoyShawty and all that were doing this sound. I ain't even gonna take full credit" » Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « KTO » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. Kieran Press-Reynolds, « 6 years ago a college student made a fan video for his favorite rapper. Now he's at the forefront of the YouTube hip-hop scene, helping boost artists into internet stardom. », Insider, (consulté le )
  3. Joey Ech, « SoundCloud Highlights Rising Plugg Rap Movement With MexikoDro and More in New SCENES Episode », XXLMag, (consulté le )
  4. a b c et d Mario Sundaresan, « It's 2021 and I can't stop listening to PLUGG », No Bells, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « MS1 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  5. a b c d et e Michael Di Gennaro, « Plugg Ain't Dead: A Guide To Atlanta's Most Sustainable Underground Scene » [archive du ], Sparky, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « MDG » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  6. a b c et d Julia R., « Plugg: From Atlanta To Paris » [archive du ], Future Audio Workshop, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « JR » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  7. a et b Christian Sutton, Vlad Samedi, Sam Cantner, « SCENES: plugg », SoundCloud, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « SC » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  8. Cookie Joe, « 'Whatever I Do, I Just Goddamn Do It' – MexikoDro » [archive du ], Culture Captures, (consulté le )
  9. a et b Zainab Hasnain, « ON THE BEAT: MexikoDro, the Enigmatic Atlantan Producer Redefining Trap's Sound » [archive du ], The Hundreds, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « ZH » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  10. a b c d et e Bond-Razak, « The French Plugg Scene: An Interview With Serane » [archive du ], Sabukaru Online, (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « KBZ » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  11. a b c d e et f Hara Vanna Martin, « Everything You Need To Know About Plug Music » [archive du ], Peacock Plume Student Media, The American University of Paris (consulté le ) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « HVM » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  12. Mario Sundaresan et Alphonso Pierre, « eoy_2021: The year plugg took over », No Bells, (consulté le )
  13. Roger Range, « Plugg Music — One of the greatest genre's in music history » [archive du ], Medium, (consulté le )
  14. « Starter Pack: Playboi Carti », The FADER,