Nicolas Sègerie est né dans le Cantal en 1966, de parents et grands-parents agriculteurs, l'un de ses grands-pères ayant été meunier dans un moulin à aube jusqu'en 1972 à La Passoune, commune de Freix-Anglards du Cantal. C'est dans ce milieu qu'il observe son père utiliser quotidiennement un vieux baromètre pour prévoir le temps si utile au paysan.

Ayant vécu ses premières années largement auprès de son grand-père et de son oncle, il a été marqué par le mécanisme énergétique du moulin qui sert encore pour produire un peu d'électricité et qui mériterait une restauration appuyée par les services du patrimoine, étant un maillon de la chaîne historique de la Révolution Industrielle. Jadis ce grand-père permit aux villages voisins de connaître le premier éclairage dans les habitations. Là est l'origine de l'intérêt pour les questions de la physique et de l'énergie, mais aussi de l'environnement. Pour lui, l'écologie est d'abord une science, et non un dogme millénariste à la manière du "réchauffement climatique".

C'est donc par une culture de base paysanne qu'il découvre l'univers de la science; en particulier en observant très tôt avec son télescope le ciel profond d'une exceptionnelle qualité du Cantal, au cœur de l'Auvergne, loin de toute pollution urbaine.

Après un bac scientifique au Lycée d'Aurillac, cité plus connue pour sa température péjorative que pour un illustre personnage comme le Pape Gerbert Sylvestre II, érudit de l'an mil ayant grandement contribué à la propagation de la science et de la démocratie en Europe, bien avant les pseudo-européens de notre temps. Il fait des études de physique à Clermont-Ferrand et à Toulouse où il étudie les différentes théories météorologiques et astronomiques du moment. Cependant, beaucoup de réponses restent en suspend, entre les observations faites initialement dans le milieu rural et cet apprentissage théorique.

A Clermont-Ferrand, il est marqué par le Professeur Soulage, qui a contribué à la connaissance de la pluviogenèse et des noyaux glaciogènes. Sa propension aimable de chercheur à s'évertuer à répondre aux questions de ses étudiants a été très imprégnante et humanisante pour l'image des chercheurs parfois obscure et hautaine.

A Toulouse, il est marqué par le Professeur Sylvie Vauclair (une des seules femmes à l'époque dans ce domaine) qu'il apprécie pour ce même caractère de répondre avec attention aux questions posées par les étudiants. Cette amabilité à donner à comprendre se retrouvera plus tard lorsqu'elle diffusera la science astronomique avec beaucoup de passion et de compétence, avec ce recul sur la société qui n'est pas si évident pour un scientifique souvent cantonné dans une tour d'ivoire. La Science lutte beaucoup actuellement contre des intérêts bien plus armés et puissants.

Quelques temps enseignant contractuel en mathématiques et sciences physiques, il cherchera à créer une entreprise artisanale de conception de cadrans solaires, malheureusement économiquement non rentable et en avance sur la sensibilité astronomique et "globalisante" de la société de cette époque où le temps des grandeurs du siècle des Lumière était oublié.

Comme son naturel est de travailler bénévolement pour l'amélioration de son environnement social, passant beaucoup de temps dans diverses associations, il prit la décision de commencer des études en sciences sociales pour gérer des projets en ingénierie du développement local à Lyon, ville dans laquelle il ne voulait pas vivre, étant si loin de son idéal environnemental. Peu apprécié par les réseaux de cette agglomérations pour ses idées, sa culture et son franc parler, il ne travaillera jamais avec ce diplôme, même après reconnaissance par l'Etat de ce diplôme pourtant reconnu sur les cinq continents.

C'est à Lyon qu'il découvrira la pratique de la voile qui lui démontrera un autre aspect des connaissances qu'est la météorologie marine et les liens entre océans, courants et circulation méridienne des flux atmosphériques.

Il finit donc par reprendre des études de géographie, tellement naturelles pour lui, où il découvre la théorie du Professeur Leroux sur les Anticyclones Mobiles Polaires; il découvre en même temps les polémiques incessantes autour de ce concept. Cette théorie apporte des réponses aux questions qu'il se posait auparavant, et en soulève d'autres; c'est pourquoi il s'engage pour une thèse de doctorat dans le laboratoire du Professeur Leroux.

Le cadre de son sujet d'étude initial est la pollution atmosphérique. Son objet prend en compte les dimensions géographiques du climat et de l'économie, et s'étend sur les aspects sanitaires et sociétaux où la question des media et du "changement climatique" sont la toile de fond. Il s'agit finalement d'un sujet de science politique. Malheureusement beaucoup d'indisponibilités liées à sa famille et la précarité de l'emploi ne lui donne pas la possibilité d'avancer sereinement à tel point qu'il se retrouve porte-parole d'une association de défense des enfants du divorce (association Réseau Colin Bagnard: www.reseau-colin-bagnard.over-blog.org).

Mais il poursuit son travail de recherche de manière indépendante, par la fondation du laboratoire Pluridisciplinaire Giordano Bruno (www.labo-giordano-bruno.over-blog.org) afin de mieux comprendre ce que cette théorie peut apporter pour la climatologie et la société et pour le développement d'autre axes de recherches concernant la géophysique et d'autres risques naturels ou anthropiques, et leurs retombées dans la sphère politique.