Utilisateur:Leonard Fibonacci/Personnages

Bérénice, Véronique, Martha modifier

La Légende dorée donne les indications explicites permettant de conclure que Marthe sœur de Marie la Magdaléenne et de Lazare est Bérénice-Véronique. On y lit « ce fut à son amitié (l'amitié de Jésus pour marie la Magdaléenne) que Marthe, sa sœur, dut d'être délivrée d'un flux de sang, dont elle était affligée depuis sept ans; » Comme plusieurs sources suggèrent que Marthe s'appelait Bérénice et que dans les Actes de Pilate et dans d'autres sources il est indiqué que cette hémoroisse s'appelle Bérénice et que la tradition chrétienne dit que cette hémoroisse est la sainte Véronique/Bérénice qui a donné son châle à Jésus pour qu'il essuie sa sueur lors du chemin de la croix, la question est bouclée.

Marie la Magdelène et le chateau de Magdalon modifier

Dans la même source, il est indiqué, « Marie, surnommée Magdeleine, du château de Magdalon, naquit des parents les plus illustres, puisqu'ils descendaient de la race royale. Son père se nommait Syrus et sa mère Eucharie. Marie possédait en commun avec Lazare, son frère et Marthe, sa sœur, le château de Magdalon, situé à deux milles de Génézareth, Béthanie qui est proche de Jérusalem, et une grande partie de Jérusalem. Ils se partagèrent cependant leurs biens de cette manière : Marie eut Magdalon d'où elle fut appelée Magdeleine, Lazare retint ce qui se trouvait à Jérusalem, et Marie posséda Béthanie. Mais comme Magdeleine recherchait tout ce qui peut flatter les sens, et que Lazare avait son temps employé au service militaire, Marthe, qui était pleine de prudence, gouvernait avec soin les intérêts de sa sueur et ceux de son frère; en outre elle fournissait le nécessaire aux soldats, à ses serviteurs, et aux pauvres. »

Sur le hommes illustres modifier

Concernant les personnages de l'époque apostolique, Jérôme écrit une notice sur Simon-Pierre, puis tout de suite après sur Jacques, Judas, frère de Jacques, Matthieu, Paul, Barnabbé, Marc, Luc et l'apôtre Jean de Zébédée.

Thomas et Philippe réputés avoir écrit eux aussi sont ignorés, de même que Nathanaël barthélémy ou Matthias. La quasi totalité des 70 disciples sont totalement ignorés.

Citation de Polycrate selon saint Jérôme modifier

Dans son traité sur les Hommes illustres, Jérôme de Stridon cite cet extrait de Polycrate:

« POLYCRATE, évêque de Smyrne, écrivit avec les évêques d’Asie qui, suivant un usage ancien, célébraient la fête de Pâques en même temps que les Juifs, une Lettre synodique en réponse à Victor, évêque de Rome. Il s'attache à prouver qu'il suivait l’exemple de l'apôtre Jean et des anciens évêques. J'en ai extrait ce passage : « Nous célébrons scrupuleusement la fête de Pâques, sans rien ajouter aux pratiques et sans en rien retrancher. C'est en Asie que reposent les hommes qui furent les plus solides fondements de l’Eglise; ils se réveilleront au jour que le Seigneur, dans sa majesté, descendra des cieux pour ressusciter ses saints. Vous reconnaissez à ces mots Philippe l'apôtre, mort à Hiéropolis, et ses trois filles dont les deux premières vieillirent dans la virginité, et dont la troisième succomba à Ephèse, remplie des faveurs du Saint-Esprit; Jean, qui dormit sur le sein du Seigneur, fut son pontife, porta sa lame d'or sur le front et mourut docteur et martyr à Ephèse ; Polycarpe, évêque et martyr à Smyrne; Traséas, qui mourut aussi à Smyrne évêque et martyr. Vous parlerai-je encore de l'évêque Sagaris qui repose à Laodicée, du bienheureux Papirius, et de Meliton, ce dévoué serviteur de Jésus-Christ, qui fut évêque de Sardes et dort maintenant du sommeil des justes? Eh bien! ces saints hommes , gardiens fidèles des traditions de l'Evangile et observateurs des canons de l'Eglise, célébrèrent toujours la Pâques pendant la quatorzième lune. Et moi aussi, si j'ose citer le dernier de vos serviteurs, j'ai suivi les enseignements des sept évêques qui ont occupé ce siège avant moi; j'ai solennisé la fête de Pâques au moment où les Juifs font leurs pains azymes. Rassurez-vous, mes frères: un vieillard de soixante-cinq ans, qui a acquis un peu d'expérience par ses voyages et l'étude des Ecritures, ne tremblera pas devant les menaces; je tiendrai tête à l'orage. En effet, nos maîtres et nos devanciers ont dit: « Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes. » Par cette courte citation j'ai voulu donner une idée de l'éloquence et de l'autorité de ce grand évêque. Il florissait sous le règne de Sévère, dans le même temps que Narcisse à Jérusalem. »

Sur l'apôtre Jean modifier

JEAN, l'apôtre que Jésus-Christ aimait le plus, était fils de Zébédée et frère de Jacques, apôtre, à qui Hérode fit trancher la tête après la Passion du Seigneur. A la demande des évêques d'Asie, il écrivit le dernier son évangile, pour combattre Cerinthus et la secte naissante des ébionites, qui soutenait que le Christ n'existait pas avant Marie. Ce fut le motif qui le détermina à proclamer hautement la naissance divine du Sauveur. Quelques auteurs expliquent différemment la cause de cet ouvrage : selon eux, Jean, ayant lu les trois évangiles de Mathieu, de Marc et de Luc, approuva le fond de leur récit et reconnut qu'ils avaient toujours respecté la vérité; mais il observa qu'ils n'avaient guère relaté que les faits accomplis l’année de la Passion de Jésus-Christ, c'est-à-dire postérieurement à l'emprisonnement de Jean-Baptiste. Quant à lui, omettant l'année dont ses trois prédécesseurs avaient fait l'histoire, il s’attacha surtout à raconter les événements antérieurs à l'emprisonnement de Jean le précurseur. On peut s'en convaincre en lisant attentivement les quatre évangiles. Cette explication sauvé les discordances qui existent entre Jean et les autres évangélistes. Cet apôtre a aussi écrit une épître qui commence ainsi: « La parole de vie qui fut dès le commencement, que nous avons ouïe, que nous avons contemplée, que nous avons vue de nos yeux et touchée de nos mains. » Cet ouvrage est reconnu par toutes les Eglises et par tous les gens instruits. Quant aux deux autres épîtres qui commencent, la première par ces mots: « L'ancien à la femme élue et à ses fils, » et la seconde par ceux-ci: « L'ancien à son cher et bien-aimé Caïus, » on les attribue au prêtre Jean, dont on voit encore le tombeau à Ephèse. Plusieurs savants ont prétendu que ce tombeau était un double monument élevé à la mémoire de ce dernier et à celle de Jean l'évangéliste : nous examinerons ce point quand nous en serons arrivés à Pappias, son disciple. La persécution commencée par Néron ayant été renouvelée la quatorzième année du règne de Domitien (94), Jean fut relégué dans l'île de Pathmos, et il y écrivit son Apocalypse, qui fut commenté depuis par Justin le martyr et par Irénée. A la mort de Domitien, le sénat annula, a cause de leur excessive cruauté, les actes qui émanaient du tyran. Jean revint sous Nerva (96 à 98) à Ephèse, où il demeura jusqu'au règne de Trajan (98). Il employa ce temps à fonder et à diriger les Eglises d'Asie. Ce saint apôtre mourut, accablé de vieillesse, l'an 78 après la Passion de Jésus-Christ (78 + 33 - 1 = 110 !!), et fut enterré près d'Ephèse.

Sur Paul modifier

PAUL, apôtre, s'appelait Saul avant de s'adjoindre aux douze apôtres. Il était de la tribu de Benjamin et il naquit à Giscala en Judée  [sic]. Cette ville ayant été prise par les Romains, il émigra à Tarse en Cilicie avec sa famille. Ses parents l'envoyèrent ensuite à Jérusalem pour y étudier les lois. Là il suivit les leçons de Gamaliel, homme très érudit dont Luc fait mention. Après avoir assisté et contribué à la mort d'Étienne, il accepta du grand-prêtre la mission de persécuter les chrétiens. Il se rendait à Damas dans ce dessein, quand il fut ramené à la foi par cette révélation dont on peut voir le récit dans les Actes des apôtres, et de persécuteur qu'il était, il devint un vase d'élection. Le premier à qui sa prédication fit embrasser 1a vraie croyance fut Paul Sergius, proconsul de Chypre; et ce dernier, reconnaissait de lui devoir sa conversion, donna son nom à l'apôtre. S'étant adjoint Barnabé, il parcourut plusieurs villes ; puis il revint à Jérusalem , où Pierre, Jacques et Jean lui conférèrent l'apostolat.

Nous ajouterons peu de choses au récit détaillé que les Actes des apôtres font de sa vie. La vingt-deuxième année après la Passion de Jésus-Christ, c'est-à-dire la deuxième du règne de Néron  [sic], à l'époque où Festus succéda à Félix dans le gouvernement de la Judée, Paul fut conduit à Rome chargé de fers[1]. Il y resta deux ans sous la surveillance seulement d'un gardien, et il employa ce temps en controverses avec les Juifs sur l'arrivée du Messie. Il fut mis en liberté par Néron, dont la domination n'était pas affermie, et qui ne s'était pas encore livré à ces crimes effrénés que l'histoire lui reproche. Si Paul échappa à cette première persécution, ce fut pour qu'il pût prêcher l'Évangile dans les pays d'Occident, comme il le déclare lui-même dans l'épître qu'il écrivit du fond de sa prison à Timothée, l'année de sa mort : « Lors de ma première persécution , personne ne me vint en aide, mais tous m'abandonnèrent ; que le ciel le leur pardonne ! mais le Seigneur me secourut et me rendit ma force, afin que par moi son nom fût annoncé en tous lieux et que toutes les nations l'entendissent. J'ai été délivré de la gueule du lion. » Ces derniers mots font évidemment allusion à Néron, dont ils peignent la férocité. Il ajoute plus loin « Dieu m'a délivré de toute embûche et m'a sauvé dans son céleste royaume. » On voit qu'il sentait approcher son martyre: il avait dit plus haut dans la même épître : « Je suis une victime déjà sacrifiée, et l’heure de ma mort est arrivée. » Paul reçut le martyre le même jour que Pierre  [sic] : il eut la tète tranchée à Rome, l'an trente-sept de la Passion de Jésus-Christ; on l'enterra sur la voie d'Ostie. Il a laissé neuf épîtres adressées aux sept Eglises de Rome, de Corinthe, de Galatie, d'Ephèse, de Philippes, de Colosses et de Thessalonique; il en a en outre composé quatre autres pour ses disciples Timothée , Tite et Philémon. Quant à l'épître aux Hébreux, l'authenticité en est contestée à cause de la discordance du style et des idées. Tertullien l'attribue à Barnabé; suivant d'autres, elle serait l'ouvrage de Luc l'évangéliste, ou bien de Clément, depuis évêque de Rome, qui passe pour s'être approprié les pensées de Paul et les avoir mises en ordre et revêtues de son style. On peut supposer encore que Paul est l'auteur de cette épître, et qu'il a retranché au commencement la formule de salut à cause de la haine que les Juifs avaient vouée à son nom. Hébreu lui-même et écrivant à des Hébreux, il employa la langue nationale avec tant d'élégance que les beautés de l'original passèrent dans la traduction grecque. Voilà d'où provient la différence qui semble exister entre cette épître et les autres ouvrages de Paul. Quelques auteurs ont mis sous son nom une épître aux Laodicéens, mais elle est généralement rejetée.

Sur Pappias modifier

PAPPIAS, disciple de Jean et évêque d'Hiéropolis en Asie, a rédigé cinq traités qu'il a intitulés Explication des paroles du Seigneur. Dans la préface il déclare qu'il n'a pas pris pour guides les opinions du vulgaire, mais qu'il s'en est seulement référé à l'autorité des apôtres. « Je n'ai eu égard, dit-il, qu'aux enseignements que nous ont donnés André, Pierre, Philippe, Thomas, Jacques, Jean l'évangéliste, Aristion, Jean l'ancien et les autres disciples du Seigneur. La lecture des livres ne m'a point été aussi utile que les traditions transmises de vive voix par ces saints apôtres. » Il paraît, d'après ce passage de Pappias, que Jean l’évangéliste est autre que ce Jean l'ancien dont il cite le nom après celui d'Aristion. Nous faisons cette observation à cause de l'assertion de quelques auteurs qui, comme nous l'avons vu plus haut, pensent que les deux dernières épîtres de Jean viennent, non pas de l'apôtre, mais du prêtre. Pappias passe pour être l'auteur de la secondé période judaïque de mille ans; opinion qu'ont adoptée Irénée, Apollinaire et tous ceux qui pensent que le Seigneur doit, après sa résurrection, régner avec les saints sous une forme matérielle. Tertullien, dans son livre sur la foi des fidèles, Victorin et Lattante, ont aussi embrassé cette opinion.

Sur Origène modifier

« ORIGÈNE, surnommé Adamantius, ayant perdu son père Léonide, qui reçut la palme du martyre dans la persécution allumée la dixième année du règne de Pertinax, resta pauvre à l'âge de dix-sept ans, avec sa mère et six frères. Ses biens avaient été confisqués à cause de sa religion. L'année suivante il fut chargé, malgré sa jeunesse, de rallier les débris de l'Eglise d'Alexandrie, et il commença à y instruire les fidèles. Dans la suite Démétrius, qui en était évêque, lui donna la chaire de Clément le prêtre, et ses leçons jouirent longtemps de la plus grande vogue. Il avait déjà atteint la moitié de sa carrière quand il fut appelé à Athènes, pour concilier les Eglises d'Achaïe qui étaient déchirées par les hérésies. En passant à Césarée il fut ordonné prêtre par Théoctyste, évêque de cette ville, et par Alexandre, évêque de Jérusalem. Cette démarche offensa Démétrius, dont le ressentiment éclata avec violence, et qui écrivit de tous côtés pour le rendre odieux. Avant d'aller à Césarée, Origène avait fait un voyage à Rome sous l'épiscopat de Zéphyrin, et à son retour à Alexandrie il s'était adjoint pour son enseignement Héraclès,qui, tout prêtre qu'il était, avait conservé le costume des philosophes. Ce dernier gouverna l'Eglise après Démétrius. On peut juger de l'immense réputation d'Origène par l'empressement qu'on mettait à l'attirer. Firmilianus, évêque de Césarée, le convia, ainsi que tous les fidèles de Cappadoce, à se rendre à Césarée, et il l'y conserva longtemps. Dans la suite, ayant été visité les lieux saints, il s'arrêta encore à Césarée, où l'évêque le reçut comme son maître. Il vint ensuite à Antioche à la prière de Mammée, mère de l'empereur Alexandre, et femme pleine de piété : il y fut comblé d'honneurs. Il entretenait avec Philippe, le premier des empereurs romains qui embrassa la religion chrétienne, et avec sa mère, une correspondance que nous n'avons plus. On sait jusqu'à quel point il poussa l'étude des saintes Ecritures : malgré son âge déjà avancé et malgré la répugnance des Grecs pour la langue hébraïque, il se soumit à l'apprendre; il réunit dans le même volume la traduction des Septante, les éditions d'Aquila, prosélyte du Pont, de Théodotien l'Ebionite, et de Symmaque qui partagea aussi cette hérésie, et qui composa pour l'appuyer des commentaires sur l'évangile de Mathieu ; il se procura encore, à force de soins, trois autres éditions qu'il mit en regard des précédentes. J'ai entre les mains ces trois éditions qui ont fait partie de sa bibliothèque. »
[...] « Il n'entre pas dans notre projet de parler de l'horrible persécution qui s'éleva sous le règne de Décius, comme une réaction contre la religion de Philippe, que cet usurpateur avait fait massacrer : Fabianus, évêque de Rome, y succomba ; Alexandre et Babylas, évêques de Jérusalem et d'Antioche, moururent en prison: Si on veut savoir quel fut la conduite d'Origène au milieu de cet orage, il faut consulter les épîtres qu'il écrivit après que la persécution fut apaisée; et en outré le sixième livre de l'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée , et la Vie d'Origène en six volumes, par le mémé auteur. Il mourut à Tyr, âgé de soixante-neuf ans, sous les règnes de Gallus et Volusianus, et fut enterré dans cette ville. »

Sur Hippolyte de Rome modifier

HIPPOLYTE, évêque d'une Église dont je n'ai pu connaître le nom,...

Sur Julien l'Africain modifier

JULIEN L’AFRICAIN, qui laissa cinq volumes de Chronologie, recul, sous le règne de Marc-Aurèle Antonin, successeur de Macrin, la mission d'organiser l'Eglise d'Emmaüs, depuis Nicomédie. Il est aussi l'auteur d'une savante Épître à Origène, dans laquelle il prétend que l'histoire de manne est une fable qui né fait pas partie du texte hébreu, et que l'étymologie du mot Suzanne est purement grecque. Origène fit une réponse à cette épître. Nous avons encore de Julien une profonde dissertation adressée à Aristide, pour concilier la différence qui existe dans les évangiles de Mathieu et Luc touchant la généalogie de Jésus-Christ.

Et aussi modifier

Donatus modifier

DONATUS, qui fonda l'hérésie des donatistes sous le règne de Constant et Constantin, accusa les chrétiens d'avoir, pendant la persécution, livré aux gentils les saintes Écritures (?), et entraîna par ses impostures, la Numidie et presque tout le reste de l'Afrique. Il a laissé plusieurs volumes dans lesquels il développe son hérésie, et un livre sur le Saint-Esprit qui le rapproche des principes d'Arius.

PHOTIN ? modifier

PHOTIN, de Gallo-Grèce (Galates ?), disciple de Marcellus, puis évêque de Sirmium, chercha à faire revivre l’hérésie des ébionites. Avant été chassé de son Eglise par Valentinien (Valentinien Ier (Flavius Valentinianus) (321 - 17 novembre 375)), il fit plusieurs ouvrages, dont les plus remarquables sont ceux qu'il adressa à cet empereur, et son livre contre le paganisme.

Eusèbe, Épiphane, Jérôme modifier

  • Cérinthe, contemporain de Jean de Zébédée. Selon Épiphane, il serait né à Alexandrie et était circoncis. Il aurait reçu une bonne éducation, à la fois philosophique et religieuse, dans sa ville natale, puis – au temps de la prédication apostolique – il aurait parcouru la Palestine avant de se rendre en Syrie et en Asie mineure.
  • Carpocrate est un philosophe chrétien dit gnostique par Irénée natif d'Alexandrie au Ier siècle actif dans la première moitié du IIe siècle. Selon Clément d'Alexandrie (Stromates, II, 5), son père lui édifia un temple. On peut dater Carpocrate de la première moitié du IIe siècle. Un groupe favorable à Carpocrate alla à Rome avant 185, date où Irénée de Lyon composa sa notice sur Carpocrate. C'était un défenseur de la réincarnation. Selon Irénée de Lyon et Clément d'Alexandrie Carpocrate et ses adeptes révéraient Jésus non comme un Dieu, mais comme un homme ordinaire, "qui n'avait pas oublié que l'origine de son âme provenait de la sphère du Dieu parfait inconnu". Les carpocratiens auraient, les premiers, élevé des temples à Jésus et fabriqué des icônes, des statues et des portraits de lui, qu'ils ornaient de fleurs et vénéraient comme des "images divines" (sources : Irénée de Lyon, Contre les Hérésies, V, 2).
  • Tatien le Syrien est un écrivain chrétien du IIe siècle, né en Syrie (Mésopotamie) vers 110/120 et mort vers 180.
  • Sextus Julius Africanus (v. 160/180 - v. 240), d'une famille originaire de la province d'Afrique d'après son surnom, mais apparemment né en Palestine peut-être à Emmaüs Nicopolis près d'Ælia Capitolina, qu'il appelle son « ancienne patrie », ἀρχαία πατρίς, est un écrivain chrétien de langue grecque, auteur d'un ensemble d’œuvres, dont la première chronique universelle conçue dans une optique chrétienne, chronologie de l'histoire du monde depuis la Création biblique jusqu'à son époque. Tous ses écrits ne sont connus que de façon fragmentaires, à l'exception de deux lettres, dont de plus larges extraits sont cités par certains Pères de l'Église.
  • Éphrem le Syrien ou Éphrem le syriaque (en syriaque : ܐܦܪܝܡ ܣܘܪܝܝܐ, Afrêm Sûryāyâ ou Afrem Suryoyo ; en grec : Ἐφραιμ Συρος, Ephraim Syros ; en latin : Ephraem Syrus), (né à Nisibe vers 306 et décédé en 373 à Édesse) était un diacre syrien et un théologien du IVe siècle dans la région de l'Assyrie.
  • Épiphane de Salamine (Epiphanius Constantiensis) ou Épiphane de Chypre est un évêque et théologien chrétien du IVe siècle, né dans la localité de Besanduc, près d'Éleuthéropolis (en hébreu Beth Guvrin), en Palestine, vers 315, mort en mer au cours d'un voyage entre Constantinople et Chypre en mai 403.
  • Jérôme de Stridon, saint Jérôme ou, en latin, « Eusebius Sophronius Hieronymus Stridonensis », né vers 347 à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (actuelle Croatie) et mort le à Bethléem.
  1. Puisque Porcius Festus prend ses fonctions en 60, 60 - 22 + 1 donne une crucifixion de Jésus en 39, si on prend l'indication de la deuxième année de Néron, 56 - 22 + 1 donne une crucifixion en 35. Beaucoup plus proche de la date de crucifixion de 36 que l'o s Josèphe plutôt que celles de 30 (ou parfois 33) retenu par la tradition chrétienne moderne.
  2. Le surnom « de Pamphile », qu'il adopta lui-même, est un hommage à son maître, Pamphile de Césarée.